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3,12

sur 216 notes
Un homme de télévision finit par proposer, à une vieille dame vivant dans une camionnette dans la rue, de se poser dans son jardin, juste quelques jours… qui durera une quinzaine d'années. le lecteur va donc assister à une drôle de cohabitation. Quelques sourires par ci par là, sans plus. le sujet est bon, peut-être avait-il besoin d'être plus développé ? Lecture quand on n'a pas envie de se prendre la tête et de lire quelque chose d'écrit avec simplicité. Et un peu d'humanité ne fait de mal à personne.
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voilà un petit livre croustillant de petites anecdotes d'une cohabitation des plus singulières. En effet, l'auteur Alan Bennett, a plus ou moins subi une habitante quelque peu particulière. Une vieille dame est sa fameuse camionnette, qu'elle peint et repeint toujours en jaune. Elle s'est imposée, Alan Bennett l'a acceptée, allant même lui offrir l'électricité. Une cohabitation qui a duré plus de 20 ans avec son lot de chamailleries, mais aussi d'échanges, de services rendus surtout dans un sens car la vieille dame n'est pas commode. Elle a le caractère bien trempé, allant même dire que c'est elle "la dame de fer".
Au-delà de cette histoire vraie, l'auteur nous démontre que les sans-abris, ont souvent choisi ce mode de vie même s'ils en souffrent, mais ils tiennent à leur "liberté" et ne veulent pas l'aide offerte. C'est quand ils ne peuvent vraiment plus qu'ils acceptent un peu de confort, comme la vieille dame qui a accepté l'électricité, les vêtements de l'aide sociale, et aussi d'être hébergée dans un centre quand elle est tombée malade. Mais c'est dans sa camionnette qu'elle veut finir. Après sa disparition l'auteur veut en savoir plus sur cette dame dont faut bien le dire lui a parfois causé des soucis ou des désagréments. Et là encore, ce récit, nous montre que ces personnages atypiques cachent souvent un passé , une tare, une souffrance qui ont fait que leur radeau a dérivé vers d'autres horizons s'éloignant de plus en plus vers une terre stable.
Un petit livre agréable sous forme de journal de bord, où l'auteur nous conte les parties les plus marquantes et touchantes voire marrantes de cette cohabitation.

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C'est le portrait d'une vieille clocharde excentrique installée avec sa camionnette qui lui sert d'habitat dans le jardin de l' auteur . Sans doute inspirée d'une histoire vraie puisqu'on voit une photographie de ladite camionnette. On suit les événements relatés sur le journal tenu par l'auteur tour à tour irrité, ému, fasciné par l'étrangeté de sa curieuse hôte.
Pour l'humour britannique.
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« Il se passe rarement un jour à présent sans qu'il se produise un incident impliquant la vieille dame, d'une manière ou d'une autre. » (p. 24)

N'ayant pas vraiment accroché à ce texte, j'ai bien du mal à m'impliquer dans ce billet de blog.

En regroupant des notes prises dans différents journaux personnels, Alan Bennett dresse un portrait de cette envahissante voisine autoproclamée. Au fil des instantanés et des situations, le lecteur ressent sans difficulté la tendresse agacée et la bienveillance coupable de l'auteur. Oui, Alan Bennett est exaspéré par cette vieille excentrique qui a installé un taudis dans son jardin et qui, souvent, s'impose en parasite. Mais comment la rejeter, comment la repousser sans piétiner les principes les plus simples et les plus humains de la charité ? Devant les déboires que subit Miss Shepherd, l'auteur ne sait être insensible, mais c'est surtout lui qui est gêné. « Je suis convaincue que ces agressions sont plus préjudiciables à mon équilibre intérieur qu'au sien. En menant l'existence qui est la sienne, elle a dû être quotidiennement confrontée à ces manifestations de la cruauté humaine. » (p. 26)

Je n'ai pas été convaincue par cette histoire. À sa manière, l'auteur tente de préserver de l'oubli une figure locale dont l'identité et l'histoire sont pleines de mystères. Mais je ne suis pas certaine qu'il réalise ce travail de mémoire pour la vieille dame : il me semble que son entreprise est plutôt sa façon de s'excuser. Hélas, les excuses interviennent quand le mal est fait, toujours trop tard. Donc, bien que le récit reste émouvant, il me paraît très artificiel et assez peu honnête sur ses motivations intrinsèques. D'Alan Bennett, je vous conseille plutôt La reine des lectrices, une autre histoire de vieille dame indigne.
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C'est un tout petit livre mais le récit de plusieurs années passées pour l'auteur Alan Bennett, en compagnie-un peu forcée- d'une vieille dame peu ordinaire. C'est , pour résumer la situation, une femme sans domicile fixe qui a installé sa camionnette dans la propriété de l'auteur. Des conversations, des situations parfois comiques, parfois tragiques. Alan Bennett supporte sa "locataire" avec patience . Un bon moment de lecture.
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un artiste héberge une dame excentrique sans domicile : dans son jardin !
humanité et humour se donnent rendez-vous et nous passons un bon moment avec ces deux-là !
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Le dramaturge et homme de radio anglais Alan Bennett raconte ici vingt ans de cohabitation avec une SDF. En 1969, Miss Shepherd installe sa camionnette en face de chez lui, dans un quartier calme de Londres. Une camionnette dans un état aussi déplorable que sa propriétaire, dont c'est la seule demeure. L'arrivée de la squatteuse ne va évidemment pas plaire à tout le monde. Sommée par la municipalité de quitter les lieux, souvent embêtée par quelques vauriens, la vieille femme subit sans véritablement broncher. Dans un élan de compassion, Bennett lui propose d'installer son tas de boue dans son jardin. Elle ne le quittera plus jusqu'à sa mort, en 1989.


Au final, la charité de Bennett aura été bien mal récompensée. Tyrannique, ultraconservatrice, n'en faisant qu'à sa tête, d'une saleté innommable et passant son temps à se plaindre ou à proposer des projets d'émission foireux, la clocharde est une emmerdeuse de première. Vingt ans d'un quotidien houleux déroulés en quelques tableaux, en divers moments marquants, parfois drôles, le plus souvent anecdotiques et je dirais presque sans intérêt.


Oui, je l'avoue, je n'ai pas trouvé grand chose d'intéressant dans ce témoignage. Les petits épisodes s'enchaînent, relatant des échanges sans saveur, dignes de ceux que l'on pourrait tenir avec son voisin (même si je ne souhaite à personne d'avoir une voisine comme Miss Shepherd !). On sait finalement très peu de choses sur elle, ce qui donne à ce portrait un désagréable coté superficiel. Je me suis interrogé sur le but d'un tel témoignage, que je n'ai à aucun moment trouvé touchant. J'en suis même venu à me demander si l'auteur ne voulait pas simplement passer pour un bon samaritain auquel chaque lecteur devrait dresser des lauriers, mais je ne pense sincèrement pas que ce soit le cas. Heureusement, un post-scriptum rajouté cinq ans après la première publication nous en apprend beaucoup plus sur la vie de Miss Shepherd avant qu'elle ne tombe dans la marginalité. C'est, et de loin, la partie la plus attrayante de l'ouvrage.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Que c'est drôle et intelligemment raconté.
Cette histoire vraie d'une vieille dame excentrique vivant dans une camionnette déglinguée et qui durant une vingtaine d'années va stationner devant la porte d'entrée de la maison de l'auteur. (dans un quartier très bourgeois de Londres, il faut le préciser).
Il croque avec justesse, drôlerie et une certaine délectation tous les déboires relatifs à cette cohabitation peu ordinaire.
Miss Shepherd vieille dame en marge de la société, très excentrique et un peu folle (il faut le dire) va amonceler dans sa camionnette (son chez elle) un tas d'immondices et va vivre dans la crasse durant de nombreuses années à la porte même de l'auteur.
S'ensuivra de nombreuses disputes dues aux extravagances de la vieille dame qu'il supportera jusqu'au bout et l'accompagnera même jusqu'à sa dernière demeure.
C'est très drôle bien que le sujet ne prêterais pas à en rire normalement ; mais c'est si bien raconté !
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L'auteur est plus enclin à l'imagination et à nous faire vivre les aventures décalées de ses personnages comme la reine des lectrices ou la mise à nu des époux randsome. Ce récit est intéressant malgré des longueurs et un ton froid.
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Peu familière de l'auteur, j'étais curieuse de découvrir ce petit morceau d'humour anglais.

C'est donc avec plaisir que j'ai ouvert La Dame à la camionnette et suivi son histoire à travers les mots d'Alan Bennett. C'est avec un style tout à fait British que l'auteur nous raconte son expérience de cohabitation avec cet étrange personnage qui vivait dans son jardin. Dans un mélange de pudeur et de mots d'esprit, Alan Bennett nous relate sous la forme du "diary" l'histoire de cet être loufoque et hors-normes.

Trop jeune pour avoir connu le Londres de cette époque et son actualité, je pense être tout de même passée à côté d'un certain nombre de clins d'oeil et de private jokes. C'est peut être cela d'ailleurs que je reprocherai le plus au récit. Cette distance que le narrateur ne parvient pas à réduire entre le récit, les personnages et le lecteur. le récit est d'une obscure clarté, en ce sens qu'il se lit facilement et avec plaisir, mais que l'on ne peut pas s'empêcher de sortir un tantinet frustré de sa lecture. On regrette par exemple que l'auteur ne s'investisse pas davantage dans le récit, et qu'il ne soit pas un personnage plus important de son Journal.

Le tout se lit en revanche très facilement et avec beaucoup de plaisir : on se régale presque à chaque page d'un des mots d'esprit qu'inspire le personnage à son auteur.

Merci aux éditions Buchet-Chastel pour ce petit livre jaune à déguster with a tea and a splash of milk .
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