J'avais énormément d'attentes autour de ce roman, et si ce n'est pas le coup de coeur espéré, c'est une excellente lecture.
Calame, c'est l'histoire d'un chef de guerre, le chef des rebelles, qui tombe au combat. Mais dans ce roman on ne s'intéresse pas à sa chute, mais à son ascension, car Jean D'Arterac a pour mission de rédiger la légende de Darran Dhal, grâce aux témoignages de ses alliées, désormais prisonnières, et principalement celui de Maura, notre personnage principal.
Tout au long du récit, nous revenons donc dans le passé, tout en sachant depuis le début, que notre grand héro est tombé.
Paul Beorn possède une écriture vraiment fluide. J'ai réellement apprécié les émotions qu'il fait ressentir, c'est un roman qui malmène son lecteur, car on s'attache énormément aux personnages. C'est parfois beau, parfois triste, révoltant, écoeurant...
C'est d'ailleurs un petit point qui m'a un peu dérangée lors de ma lecture, dans ce livre il y a beaucoup de violences faites aux femmes, l'histoire repose même dessus. Je ne m'y attendais pas, et j'ai trouvé la situation si écoeurante que s'en était parfois trop pour moi. Même si ça sert évidemment le récit.
Nous découvrons la signification du titre du livre, et c'est super ingénieux, j'ai trouvé le concept du "Calame" incroyable et il faut vraiment le lire pour comprendre pourquoi c'est si dingue, c'est très original et j'ai adoré !
L'histoire est vraiment prenante, la narration captivante, petit coup de coeur pour Maura, personnage féminin que j'ai aimé car vraiment touchante, à sa manière. Cependant pendant ma lecture je n'arrivais pas à savoir si oui ou non j'aimais Darran, car je n'ai pas réussi à m'expliquer son comportement à de nombreuses reprises, et lorsque j'ai pu commencer à le comprendre, je l'ai trouvé profondément égoïste et sans pitié.
J'ai trouvé l'univers très simple, mais le tout fonctionne très bien, même si j'ai relevé quelques incohérences ou facilités.
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