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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il est des livres pour lesquels il faut se sentir prête, des livres que l'on a enrobés d'appréhension, sur lesquels on a projeté des sentiments, des souvenirs, des résonances que l'on craint.
Vous l'aurez compris, le "on", c'est moi.

Et il y a quelques jours, à la suite d'une conversation particulièrement émouvante avec une de mes plus anciennes amies, quelque chose s'est débloqué. Dans la nuit qui a suivi cette discussion, ce livre, je l'ai attrapé et j'en ai lu la moitié d'une traite.

Sarah a 42 ans, elle a 42 ans pour toujours. Sarah est morte d'un cancer en laissant derrière elle un amoureux et leurs deux enfants. C'est elle qui nous raconte son histoire, sa rencontre avec Theo, leur histoire d'amour, sa maladie, le combat, l'acceptation.

Je m'attendais à être totalement effondrée, à vivre des réminiscences à chaque page, mais j'ai trouvé ce texte lumineux. J'ai été submergée par la lumière dégagée par Sarah, la vie que, paradoxalement, elle insuffle au texte.

L'émotion est bien présente mais rien n'est larmoyant.
Cette lecture a été émouvante, elle est écrite avec une grande sensibilité, elle m'a saisie au plus profond des tripes.
Mais elle n'a pas été dévastatrice.
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Sarah prend le lecteur à parti, dès la première page. Met les choses au clair dès le début : ça va mal finir. C'est son histoire, celle de Sarah et Théo, la punkette paumée et le doux lutin rêveur un peu naïf. de leur jeunesse avec leurs amis, leurs espoirs et leurs rêves. Ils s'aiment, de cet amour puissant et un peu fou, comme eux. Naissent tour à tour Simon, puis Camille. Et la bête. La bête qui ronge Sarah de l'intérieur. Ensemble, ils vont partager leur colère contre cette injustice, le désespoir des annonces effrayantes et sans appel, la violence du combat contre la maladie, les jours de petite victoire et ceux des lendemains peu probables.

Pas de pathos, pas d'apitoiement, elle raconte, avec beaucoup d'humour, de douceur, de résilience, de fantaisie aussi, leur histoire belle, difficile et trop courte.

Théo est le chevalier blanc prêt à tout pour sauver sa belle. Quand Sarah baisse les bras, il se bat pour deux, et pour leurs enfants. Mais Théo aussi vit la maladie, tout concilier, gérer, lutter, se perdre, tenir bon, espérer, accepter, avancer. Des personnages attachants, une écriture fluide et efficace, Thibault Bérard signe un premier roman qui remue, qui fait sourire, qui fait gonfler le coeur...tout ça, oui. Un très beau roman.
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Je suis restée scotcher à ce roman tout au long de ma lecture, retenant mon souffle et pourtant sans éprouver une émotion forte. Certes j'ai été touchée par le combat que mène les deux personnages principaux Sarah et Théo, main dans la main jusqu'au bout dans un combat sur un cancer invasif dont Sarah est atteinte. C'est un sujet qui m'interpelle particulièrement et je l'ai trouvé très bien abordé. de même que le titre est très beau et bien choisi.
J'ai aimé la structure du roman, originale. le lecteur est dans le présent de l'histoire et ensuite la voix de Sarah reprend la suite et nous parle depuis un ailleurs, spectatrice de sa vie passée, nous racontant ce qu'elle éprouve.
Il y a énormément de phrases très bien écrites, beaucoup de métaphores, de jeux de mots, de références culturelles (musique, ciné, série, etc.) que je me suis régalée à lire, tout se tient, le livre est fluide et haletant. Mais soit j'ai déjà lu d'autres livres sur ce sujet, soit je suis blindée et alertée par le cancer, je suis restée un peu aussi témoin d'une histoire très personnelle ; est-elle réelle ? c'est la question que je me suis posée tout le long du livre.
Et la fin ne m'a pas choquée, c'est le cycle de la vie, un être meurt, un autre nait. Il y a un renouveau qui semble logique.
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Théo et Sarah, lutin et moineau, sont amoureux. Ils sont passionnés, joyeux, invincibles. Mais un jour le point de chute est atteint, la maladie les foudroie. Ils perdent la bataille, on le sait dès les premiers instants de lecture. On aimerait un retournement de situation, sauf que la vie n'est pas faite que de cadeau et de joie lumineuse, la vie est parfois sacrément infâme. On a beau créer de la résilience on en sort parfois bien abimé. Est-il juste que les forts soient frappés ? Qui sont les forts ? Comment le demeure-t-ils ?
Une écriture dynamique, qui punch, qui danse, qui groove, et qui parfois met kao. Des propos réflexifs empreints d'humour, parfois caustique, parfois tendre.
Malgré l'obscurité du récit, l'ambiance y est solaire et revigorante. C'est chaud, c'est enveloppant et c'est beau.

Oui mais voilà, je me suis beaucoup trop attaché à Sarah, trop identifiée à elle. Lorsque Théo rencontre un nouvel amour et le vit pendant que le premier se meurt, la déchirure a été trop profonde pour moi. Aucune rationalité n'a pu émerger, cela m'a mise en colère, viscéralement.J'ai eu envie de hurler sur l'amoureux qui subit mais trahit, qui choisis la vie pendant qu'elle disparaît, qui l'évince, alors qu'elle est encore là, même à demi et qu'elle a besoin de lui. J'aimais très fort ce couple, cette histoire bouleversante, jusqu'à l'arrivée de la nouvelle âme salutaire. Après avoir achevé la lecture, lorsque j'ai su que c'était en plus autobiographique, une rage sourde et aveugle est montée en moi dont je ne me suis pas départie. Depuis, je suis en colère. Chaque fois que j'entends parler de ce livre je frémis, j'ai vraiment aimé l'écriture, sa force m'a subjugué, peut-être trop. C'est même surement là que réside la puissance d'évocation de ce roman, on le vit jusqu'à s'animer entièrement !

L'auteur est celui qui sauve mais celui qui survit aussi, il est celui qui achève en s'abandonnant à une autre avant qu'elle ait disparue complètement et je n'arrive pas à faire un pas de côté. Je me suis trop identifié à Sarah et malgré la raison, les arguments qui me disent qu'il faut bien survivre à la douleur, je suis trop envahie, étourdie par la pensée de Théo faisant l'amour pendant que son moineau s'effrite doucement et en douleur vers le néant. Rationnellement je ne lui en veux pas, je comprends même, mais émotionnellement je hurle chaque fois que j'y songe. C'est surement injuste mais je ne vois que l'injustice pour elle, elle m'a envahi. C'est doux parce qu'elle vit encore grâce à ce récit. C'est surement une belle preuve d'amour intemporelle, peut être aussi un dédouanement de la culpabilité, une expiation de la tristesse. Je comprends l'envie de vivre, je ne comprends pas qu'il l'entame avant que Sarah soient enterrée, avant qu'elle se soit dispersée dans les larmes.

Je ne savais pas si j'allais pouvoir écrire sur cette lecture, mais elle continue de m'animer profondément, il fallait que je mette des mots sur mon indignation. Je n'ai pas encore compris complètement les angoisses qu'elle révèle en moi, mais une chose est sûr c'est que ce concentré d'émotions ne laisse pas indifférent. Il réveille avec vigueur toutes les contradictions qui peuvent provoquer l'homme. Il a secoué chaque parcelle d'humanité en moi.

Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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« Il me reste à raconter les jours les plus précieux de ma vie, puisque ce sont ceux qui m'ont été offerts pas la mort alors même qu'elle avait prévu de me les enlever. »
C'est la voix de Sarah que l'on entend nous raconter son histoire. Une voix singulière, littéralement d'outre-tombe puisque, elle nous l'annonce dès la première page, Sarah est morte. Pourtant, sa voix sonne haut et claire, à Sarah, tout au long de ce récit sobre, joyeux, lumineux, ou elle nous raconte l'histoire d'une vie trop brève mais pleine d'amour, de folie et de force, cette force incroyable et désespérée que l'existence offre parfois comme un dernier cadeau à ceux qui s'en vont comme à ceux qui restent. Car certains vont rester après Sarah, certains vont rester derrière elle. Ceux qui, sans mollir, auront été là, tout autour, depuis le premier jour, depuis l'amour et la légèreté, depuis la gaité et l'insouciance, depuis la première alarme et le premier sanglot, la première peur, la première guerre, le premier pas vers l'absence. Certains vont rester, au premier rang desquels Théo, dont les traits légers de lutin dissimulaient le courage d'un super-héros…
Il est juste que les talentueux soient salués et Thibault Bérard, dès ce premier roman audacieux à la tonalité subtile, jamais larmoyante, entre d'une plume sensible, élégante et assurée parmi leurs rangs.
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Il est juste que les forts soient frappés
Thibault Bérard
roman (premier)
Les Editions de l'Observatoire, 2020, 293p.



C'est un roman autobiographique dans lequel l'auteur relate l'histoire tragique de son couple, mais sur un mode à la fois optimiste, réaliste, dramatique et légère, de manière à composer un hymne fougueux à la vie, à l'amour absolu, à l'amitié fidèle. La mort ne sera pas victorieuse. Les événements se passent dans les années 2000. le choix de la focalisation est original ; la narratrice est la femme du couple, Sarah, qui parle alors qu'elle est morte, et elle parle pour enfin trouver le repos chez les morts. Il faut que ceux qui l'ont aimée la laissent partir complètement. Comme elle est encore avec eux, elle voit comment ils vivent.
La narratrice commence par parler du temps d'avant son mariage, quand elle était une « petite conne », adolescente rebelle, punkette, désespérée et cherchant à mourir. Elle se jette devant une voiture dont la conductrice est une psychiatre qui saura la remettre sur les rails. Cependant, elle reste convaincue qu'elle mourra avant ses quarante ans. A trente ans, elle rencontre Théo, un jeune homme de six ans son cadet, qui est en léger décalage avec la réalité. Tous deux sont passionnés de musique et de cinéma, lui est fou du film La vie est belle de Capra réalisé en 47, et non de celui de Bellini, et elle a pour morceau culte Hey Jude. C'est le coup de foudre. Théo lui donne le goût de vivre et la stabilise. Elle est son « Moineau », parce qu'elle est consciente de ses failles, il est son « Lutin » parce qu'il est un chien fou qui ne connaît pas ses faiblesses. Ils sont entourés de copains. Les parents de Théo ne voient pas d'un bon oeil cette union : leur fils aime une suicidaire ! Théo et Darah décident d'avoir un enfant, même si cette responsabilité implique qu'ils voient moins leurs potes. La grossesse se passe au mieux. Naît un fils. Leur bonheur est à son comble. Ils veulent en avoir un deuxième. Cette seconde grossesse est difficile. Sarah est épuisée. Alors qu'elle en est au septième mois, les médecins lui diagnostiquent un cancer sévère qui attaque ses poumons. Il faut faire sortir l'enfant et enlever le poumon atteint. C'est la lutte contre la maladie. Théo devient complètement adulte, gérant son boulot, les soins à donner aux enfants, même si sa famille l'aide beaucoup, et les visites quotidiennes à l'hôpital. Une illumination saisit Théo : il est juste que les forts soient frappés, parce que deux autres êtres jeunes, moins forts qu'eux, n'auraient pas pu faire face à cette maladie cruelle.
Sarah s'en sort, l'oncologue la dit même guérie. Quatre ans de bonheur fou, et peut-être excessif, ce qui justifierait le malheur selon la pensée grecque, s'ensuivent. Elle fête ses quarante ans.
Hélas, le cancer attaque à nouveau, cette fois-ci la colonne vertébrale. Sarah perd l'usage de ses jambes. Elle sait que l'issue sera fatale, Théo aussi.Mais ils luttent, ils veulent y croire, elle, ne veut pas quitter ses enfants dont l'aîné nourrit de la colère contre la maladie.
Alors que les jours de sa compagne sont comptés, Théo rencontre Cléo dont le prénom est très proche de celui de Théo.
La narratrice parle de façon très humaine de sa maladie, de ce qu'elle ressent, de ce que Théo peut ressentir. Ainsi, devant leur propre souffrance, les attentats contre Charlie Hebdo leur paraissent moins importants. Faire de Sarah la narratrice permet que Théo soit vu de l'extérieur, et que soit conté son calvaire sans qu'il et que l'auteur en soient gênés, et que la première place soit donnée à Sarah, la principale victime, celle qui meurt, celle que Théo aimera à jamais, celle qui veut que son Lutin connaisse le bonheur après elle.
C'est un livre prenant, très émouvant. Les personnages happent le lecteur. Les références musicales, cinématographiques, littéraires ont beaucoup d'intérêt. Que l'action ait lieu dans les années qu'on a vécues fait qu'on se sent un peu comme le pote du couple.




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Sarah a toujours eu un fond dark. Adolescente punkette, elle ne se pense pas faite pour le bonheur. Mais lorsque, à 30 ans, elle fait la connaissance de Théo, de 6 ans son cadet, toutes ses certitudes volent en éclat. Théo, à ce point solaire et pétillant qu'elle le surnomme Lutin, apprivoise son Moineau. L'amour et le bonheur sont si présents, que 3 ans plus tard Sarah le convainc d'avoir leur premier enfant. Et à la fin de la deuxième grossesse, une bombe éclate : Sarah a un cancer. Quatre années s'écoulent jusqu'à sa mort, 4 années d'hôpital, de Théo qui court partout, de batailles contre la mort, de soutien des ami.e.s, du professionnalisme des soignant.e.s.

Comme pour tous les témoignages de drame, il est impossible de donner un avis sur l'histoire. Car sous ses airs de roman, c'est bien sa propre histoire que Thibault Bérard raconte ici. Une catharsis littéraire, trop intime pour juger.

On ne peut qu'être bouleversée par ce qu'a traversé Théo/Thibault Bérard. En donnant la parole à sa compagne décédée, il laisse un beau témoignage de leur histoire, de leur couple, de leur famille, de leur passage sur Terre.
C'est un texte étonnant, bien écrit, émaillé de métaphores et de références culturelles (Nick Cave, La vie est belle de Capra) qui l'ancrent dans notre réalité.

Connaissant de loin la suite de l'histoire, cela était une sensation très étrange d'en découvrir plus en détails une autre facette.
Si la trame de ce roman pouvait me faire penser au début à Mon désir le plus ardent de Pete Fromm, tout comme la fougue et le lien incroyable qui unit chaque couple, ce roman-ci est à la fois plus réaliste et moins tire-larmes. On le quitte avec une furieuse envie de vivre et d'aimer.
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Dès le départ, on sait que Sarah est morte puisque c'est elle qui nous parle de l'au-delà.

Elle va nous parler de son adolescence d'écorchée vive, de sa rencontre avec une psychologue qui va l'aider, et puis de sa vie avec Théo, un jeune homme un peu fou. le couple s'installe, un bébé arrive et là, c'est le cataclysme. Alors qu'elle est enceinte, on détecte chez Sarah un cancer virulent et non opérable. le combat de Sarah et de Théo et de l'équipe médicale est total. La vie reprend son cours jusqu'à ce que ...

Ouch, qu'il a été dur à lire ce livre. Il renvoie à une cousine et une amie mortent jeunes de ce fichu crabe à la suite d'une récidive, alors qu'on les espérait guéries.

C'est tragique et lumineux à la fois. Tragique parce que mourir à 42 ans ne devrait pas exister. Lumineux parce que l'on sait dès le départ l'issue, et que du coup on profite avec Théo et Sarah de tous les petits moments de vie sans voyeurisme malsain. Lumineux parce que l'amour reste le plus fort. Lumineux parce que nous sommes témoins de deux belles histoires.

Un roman plein de force, de courage, d'humanité, d'amour et d'humour aussi.

Un hymne à la vie touchant (mais un peu trop dur pour moi).
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Cette histoire, c'est l'histoire de Théo et de Sarah…leur rencontre, leur amour, leur premier bébé.
Et puis quelque chose vient rompre l'innocence et le bonheur sans nuages… le cancer. le mot est lâché. Un cancer agressif, un cancer inopérable…
Quelles ressources ce jeune couple va t'il mettre en oeuvre pour rebondir et mener le combat? Comment le corps médical et soignant va t'il pouvoir les accompagner?
Et après, comment survit on avec la maladie, ses espoirs et ses rechutes. Comment aborde t-on la fin de vie à seulement 40 ans… et pour ceux qui restent, peuvent-ils se reconstruire?

Au regard de la thématique je m'y attendais un peu… mais ce livre est juste bouleversant. Il est écrit avec tellement de justesse dans les émotions, la pudeur et la sensibilité.
Je ne sais pas à quelle hauteur cela est romancé mais on sent l'auteur suffisamment meurtri pour envisager que c'est peut-être une histoire qui lui appartient?
Ce roman est magnifique et remue émotionnellement par son sujet : la maladie qui vient frapper une jeune maman et sa famille, la force de ce couple qui force le respect et puis toutes ces émotions qui nous traversent tous à la lecture de cet ouvrage… la peur ou la terreur même, l'effroi, la sidération mais aussi la joie et tous les possibles.
Je comprends aussi que les dernières pages puissent heurter certains…
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L'auteur a choisi de raconter l'histoire au "je" qui est incarné par Sarah, la femme de Théo qui est atteinte d'un cancer incurable, ce qui est très original convenons-en. D'un sujet très lourd et grave l'auteur parvient à nous faire traverser toute une gamme d'émotions tout en réussissant à maintenir une certaine légèreté chez les personnages, il y a du bonheur, de la joie, beaucoup d'amour, donc c'est loin d'être déprimant. En même temps, on est face à la maladie et à ses multiples évolutions, du meilleur au pire, de l'optimiste et la lumière à la noirceur et au découragement, rien ne nous est épargné. On prend conscience de l'importance de l'amitié et des forces qu'elle procure.
Tout l'aspect aussi de la relation avec les enfants, comment gérer un tel drame quand on est parents et que la perte de la mère est inéluctable ...
Une belle découverte, malgré un sujet aussi grave et triste, on en sort, comment dire ... grandi, rassuré, confiant peut-être. C'est là tout le mérite de l'auteur.


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