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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Derrière ce titre énigmatique, cette illustration de couverture et ce début d'histoire qui ne le sont pas moins, se cache un magnifique premier roman plein de poésie, d'humour et de fantaisie en lien avec la société actuelle. On est vite plein d'empathie pour les deux personnages principaux qui sont confrontés à une terrible épreuve alors que leur bonheur était parfait. L'auteur réussit à insuffler beaucoup d'optimisme dans les situations désespérées qu'il décrit probablement grâce à l'énergie et à la jeunesse de ses protagonistes. Un livre coup de poing qui est aussi un coup de coeur ce qui me conduira à lire la suite quand elle sera disponible en poche.
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Sarah était une punkette, du genre à se jeter sous les roues des voitures, une ado rebelle, pas décidée à rester là. Un jour, pourtant, elle rencontre Théo. Théo, c'est la vie et la jeunesse qui débordent. C'est son lutin, celui qui la préserve de ses noirceurs. L'amour de Sarah et de Théo nous transporte, ils sont jeunes, beaux, heureux, presque insouciants (même si la punkette n'est jamais très loin). Ils ont leur premier enfant, le bonheur est à son comble. Pourtant, Sarah l'annonce dès le début du roman : elle est morte.
On suit Sarah dans un combat perdu d'avance, sans pouvoir s'empêcher d'y croire. le drame, quand il s'infiltre, bouscule tout sur son passage. de petit garçon à l'allure de lutin, Théo devient super-héros. Dans sa tête, il se souvient de cette phrase (ou bien l'a-t-il inventé ?) : il est juste que les forts soient frappés. Ce combat, c'est le leur, il y croit, il emporte Sarah dans son fol espoir. Parfois maladroit dans son soutien, sa fougue est lumineuse. Mais la vie est plus dégueulasse que Théo ne peut l'admettre.


L'auteur choisit de raconter le récit du point de vue de Sarah. Morte, elle revient sur leur histoire, sur la maladie qui détruit son corps, sur sa lutte acharnée. Ce point de vue nous rapproche d'elle, rendant l'issue d'autant plus bouleversante. Si Sarah peut décrire avec lucidité les hauts et les bas du combat qu'ils mènent ensemble, elle ne voit pas tout. Elle ne voit pas la vie qui s'insuffle à nouveau dans le coeur de Théo. L'écriture de Thibault Bérard est efficace. C'est direct, drôle, parfois. L'auteur nous livre des portraits de personnages si précis et soignés qu'on semble être intégré à leur petite bande. S'il y a des larmes, elles ne sont pas tirées de force. Elles se cachent dans des détails, viennent nous saisir dans des scènes d'une grande poésie. Ce qui ressort de son écriture, c'est une énergie, une envie de vivre quoi qu'il en coûte. Connaissant le travail d'éditeur de Thibault Bérard et ses affinités littéraires, je me doutais que je serais sensible à sa plume et ça n'a pas manqué ! Il est juste que les forts soient frappés est son premier roman.
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Il est juste que les forts soient frappés de Thibault Bérard a reçu tous les éloges : lumineux, fort, doux… J'ai eu irrésistiblement envie de découvrir à mon tour ce texte. J'ai été émue par ce roman bien plus que ce que je ne l'aurais jamais cru.

Une fois n'est pas coutume, la fin du roman nous est révélée dès le début. Car là n'est pas le sujet de ce livre. On sait donc d'emblée que Sarah va mourir. En fait, quand elle prend la parole en tant que narratrice, elle est déjà morte. Elle s'adresse alors directement à nous, lecteur et lectrices, pour nous raconter son histoire. Une sorte de jeu se met en place entre elle et nous, une complicité qui donne beaucoup de saveur au roman.

Il est juste que les forts soient frappés ne parle pas uniquement de la maladie de Sarah. Au contraire, il raconte la vie qui continue malgré tout. S'ils doivent inventer un nouveau quotidien, mener un combat avec force, rage et désespoir, Sarah et son mari Théo continuent d'avancer comme ils l'ont toujours fait, au rythme de la musique, des rires et de leur amour. À deux, ils illustrent la force presque invincible du bonheur.

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2021/05/19/il-est-juste-que-les-forts-soient-frappes-thibault-berard/
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Déjà, ceux qui ne supportent pas les hôpitaux et tout ce qui touche la maladie, passez votre chemin !

Dés le départ nous savons que nous rencontrerons la mort au bout du chemin. Et c'est un cri sur la vie que nous raconte Thibault Bérard dans ce premier livre.
Il y a Théo, jeune homme séduisant, le lutin aux boucles brunes, espiègle et foufou. Il y a Sarah de 4 ans son aînée, la rebelle, la punkette au coeur tendre surnommée moineau.
Il y a leur amour, inépuisable, fort comme la tornade de leur jeunesse, le ciment dans leur lutte, leur complicité maintenant et pour toujours, ce lien qui les rend plus fort face au vacarme qu'a créé le cancer du poumon de Sarah, ce vacarme qui les entraîne dans un combat, une guère, jour après jour, heure après heure, seconde après seconde, souffle après souffle jusqu'au dernier.
Derrière leurs cris, il y a leurs rires, leurs pleurs, leurs espoirs, leurs désespoirs, la souffrance de leurs âmes et de leurs corps. Simon et Camille naîtront, un avant le chaos et l'autre pendant le chaos.
Le cancer aura le dernier mot certes, mais Thibault Bérard a trouvé les mots pour le peindre avec une plume tendre, humoristique, auto-dérisoire, espiègle mais empli de vie et d'amour. Car derrière la mort se cache la vie plus forte que tout, plus forte que toutes les souffrances.
J'ai beaucoup aimé malgré parfois quelques phrases dans l'air du temps feel-good un peu facile mais l'histoire, le récit m'a emportée au final, c'est un livre coup de coeur, coup de poing.
Mais étrangement je dirais que c'est un hymne à la vie, à prendre tout ce qui peut se prendre dans les moindres moments et un roman d'amour puissant. Il y a l'inconscience de la jeunesse et ses armes : la fougue, l'invincibilité, d'ailleurs le titre l'explique : Il est juste que les forts soient frappés. Théo s'en convainc, il en fait une maxime, un faire valoir, c'est parce qu'ils s'aiment, qu'ils sont jeunes, unis, beaux et remplis d'espoir, de soif, débordants d'amour, qu'ils ont les épaules pour encaisser ce chaos, ils seront les super-héros. Car qui le pourrait tant c'est injuste, cruel. Qui peut affronter la mort sans un immense amour à deux.
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J'ai découvert ce roman avec les chroniques de la Kube. J'en ressors conquise.

Ce texte est beau, poétique, fort.

Les personnages y sont très bien écrit et leur combat contre la maladie du siècle très bien rendus.

J'ai pris également beaucoup de plaisir à lire le tome 2.

Seconde découverte de l'année 2023.
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Sarah est une écorchée vive , une petite voix lui dit régulièrement qu'elle va mourrir à quarante ans. Théo, lui est insouciant, jeune , fougueux parfois enfant. Ils sont complémentaires et ce sont bien trouvés. Dès le premier regard, c'est une évidence, ils finiront ensemble. Ils mènent une vie responsable et à la fois insouciante, ils profitent de chaque instant entourés de parents et amis jusqu'à cette veille de Noël où Sarah est hospitalisée.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré en lisant un livre. Non, détrompez vous, ce livre n'est ni triste ni niais, Il est rempli d'espoir. L'amour, l'amitié sont supérieurs, plus forts que ce crabe qui menace leur bonheur. Ce livre est une belle leçon de vie, de combat. J'ai adoré le choix de narration de l'auteur. Il y a une seule narratrice, Sarah. Qui de mieux placé qu'elle pour nous raconter son combat, ses joies, ses peines , ses doutes. Tout au long du livre, Sarah et Théo apprennent petit à petit à faire le deuil de leur bonheur, de leur couple, de leurs enfants pour pouvoir se séparer, partir sereinement, afin que se soit plus facile pour Théo, que l'après soit plus doux. « Il est juste que les forts soient frappés », un titre idéalement bien choisi qui résume le mental, la volonté de ses deux amoureux, combattants. A deux ils sont plus forts rien ne leur résistera. Mais c'est aussi une belle leçon sur la lâcher prise car parfois il faut aussi apprendre à laisser partir ceux qu'on aime. « On mesure la force d'un homme à ses faiblesses » une des phrases qui m'a aussi beaucoup marqué. Ce livre est poignant, percutant, bouleversant, on n'en sort pas indemne.
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Comme d'habitude, je n'ai pas lu le résumé. Séduite par le lumineux visuel et conquise par le magnifique dernier roman de Thibault Bérard, j'ai ouvert ce roman la fleur au fusil et j'ai bien évidemment pris une sacrée claque ! Sarah et Théo forment immédiatement un jeune couple fusionnel qui dégage énergie et fougue. Simon vient seller cette union et très rapidement après, une deuxième grossesse s'annonce… Pourtant, elle s'avère bien différente. le couple s'aime à la vie à la mort. On sait dès la première page que ce sera à la mort. Nous sommes prévenus donc pas de place pour le pathos. L'écriture est toujours aussi épurée, soignée et saisissante. Les choix littéraires sont surprenants dans l'organisation du récit, mais toujours astucieux et habiles. Les chapitres sont courts et judicieusement présentés. le style est prenant et étonnamment positif. Ce roman splendide est écrit avec un élan vital bouleversant. L'injustice nous indigne, mais le style nous envoûte. J'ai souri avec les larmes aux yeux. Thibault Bérard est décidément très doué pour malmener nos émotions de lecteurs. Brillant.
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Comment sortir indemne de cette lecture ? Comment ne pas se dire que la vie est si injuste ? Tant de questions. Tant de maux auquel Thibault Bérard va mettre des mots.

C'est dés les premières lignes que nous savons que la mort sera au bout de ces pages, et pourtant, c'est armé de notre plus belle boîte de mouchoirs que nous nous apprêtons à les tourner sans nous arrêter.

Sarah est notre pétillante héroïne de cette histoire. Elle et Théo vivent une histoire d'amour dés plus belle. Ils s'installent tôt ensemble. Après tout, pourquoi attendre lorsque vous savez avoir trouvé l'amour de votre vie ? Ils avancent mains dans la mains traversant les âges et les dizaines ensemble. le moineau et son joli lutin. Après les bières dans les boîtes de nuits viennent les biberons à 4h du matin. Les projets d'avenir se concrétisant les uns par la suite, jusqu'à ce terrible jour. le cancer vient semer la zizanie dans cette jolie famille apportant avec elle son lot de pleures et de désespoirs. Arrive maintenant le temps de sa battre pour Sarah. Se battre pour sa vie mais aussi pour son lutin, son Théo et leurs deux adorables enfants. Théo de part sa présence va tout faire pour enjoliver les jours de sa jolie Sarah, son moineau. Mais la maladie gagne du terrain et les années passent. Sarah de plus en plus affaiblie fait le douloureux deuil de cet avenir plus qu'incertain, de ses projets qui ne verront jamais le jour et de l'amour qu'elle ne pourra plus donner à ceux qu'elle aime. Elle espère tout de même que quelqu'un après elle, pourra envahir d'amour Théo et leurs enfants. L'amour est plus fort que tout.

Thibault Bérard signe pour moi un coup de maitre. C'est difficile d'écrire un roman sur ce sujet, sur une fin de vie sans être dans le larmoyant. Ces mots sont justes. Il nous prépare dès les premières lignes à un roman difficile : « J'étais une femme quand je suis morte – une jeune femme, 42 ans, ça vous donne déjà une idée de l'ampleur du drame à venir. « . Pour autant, ce n'est pas du tout un roman voyeuriste. Sarah qui est la narratrice de cette histoire, de ce pan de sa vie nous explique avec ses mots son combat, la chimiothérapie, cette p*tain de maladie qui est entrain de faire voler sa vie en éclats. C'est un roman très bien écrit emprunt d'humour alors que le sujet est déprimant. Il allie tellement de sujets difficiles avec cette « légèreté » en ayant eu l'intelligence de faire parler son personnage.

Et puis, au delà de tout ça, c'est aussi une magnifique histoire d'amour entre un moineau et un lutin. Une histoire qui vous donne envie d'aimer et d'être aimer …

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📚 "Welcome home, mister Bailey." Voilà l'épigraphe de ce roman, extraite d'un merveilleux film : le livre commençait bien !
📚 le début de l'histoire est simple : On suit la vie de Sarah, sa rencontre avec Théo et les années bonheur qui s'en suivent. Puis les années hôpital.
📚 On comprend très vite que le bonheur ne sera éternel, je ne spoile rien. le narrateur nous dit dès la première page : "J'étais une femme quand je suis morte - une jeune femme, 42 ans, ça vous donne déjà une idée de l'ampleur du drame à venir." On a donc affaire à un narrateur étonnant : omniscient et en même temps participant à l'intrigue du roman. Finalement, ça ne m'a pas dérouté plus de trois minutes, le temps de m'installer dans le texte.
✒️ J'ai beaucoup aimé le couple formé par les deux personnages principaux, Sarah et Théo : complémentaires, amusants, touchants...
On est avec elle tout au long du texte. Et avec lui, dont le film préféré est "La vie est belle", celui de Franck Capra, pas celui de Roberto Benigni (combien de fois ai-je prononcé ces mots...). Un mec bien, forcément !
✒️ Un livre dont le sujet peut effrayer, il n'est pas évident de faire face à nos peurs... J'ai craint plusieurs fois, comme au moment de l'entrée à l'hôpital de la jeune femme, que le récit sombre dans le glauque ou le pathos. Pas du tout ! C'est là sa grande force. Attendez-vous à avoir une poussière dans l'oeil régulièrement...
🖊️ Une écriture toujours juste, délicate sans édulcorer la douleur, qui ne se complaît pas dans l'émotion gratuite. Plusieurs fois, je me suis dit : l'histoire s'arrête là, il restait encore des pages à lire... Mais que veut-il dire de plus... Et à chaque fois, j'ai été surpris par la justesse de ce qui suivait. Je n'ose imaginer le temps, ou le talent, nécessaire pour obtenir ce texte.
🥰 En clair, j'ai adoré...
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Ce roman fait incontestablement parti des livres pour lesquels j'ai le plus versé de larmes. Je me suis immédiatement attachée à ce couple follement amoureux, insouciant et épris de liberté. Un couple stoppé net dans son élan par l'annonce du cancer. Sara nous raconte cet amour, ses enfants puis cette annonce, le choc et la douleur. Elle nous partage ses interrogations et ses peurs. Une chose est sûre Sara et Théo ont décidé de se battre, de vaincre ce foutu cancer coûte que coûte pour eux, pour leur couple, pour leur famille. Mais comment réussir à recréer cette magie de chaque instant lorsque l'on sait que le temps nous est compté ? Comment continuer à rêver, à rire, à espérer ? Sara et Théo vont créer un monde un peu fou où le médecin sera rebaptisé House, la colonne un maki et le médicament Exterminator. Un monde où rien ne peut atteindre leur amour indestructible, plus fort que tout, au delà de la maladie. Alors derrière les larmes, on rit, on s'émerveille, on croit que tout est possible. C'est une histoire pleine de vie, d'une puissance incroyable, au ton juste et procurant des émotions d'une rare intensité. J'ai aimé cette légèreté qui maquille habilement une tragédie. L'auteur parvint à merveille à nous faire passer du rire aux larmes et surtout à insuffler une incroyable pulsion de vie. Avec ce roman je découvre ce roman et ses deux autres titres ont d'ores et déjà rejoint ma bibliothèque. Ne passez pas à côté.
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