L'épaisseur d'un cheveu

Étienne est correcteur dans une grande maison d'édition. Avec sa femme, photographe bohème, Vive, ils forment aux yeux de tous depuis dix ans, un couple solide et amoureux. Entre les vernissages, les concerts, les sorties au théâtre, le quotidien de ces Parisiens ne manque pas de rebondissements. A deux, ils sont l'un pour l'autre la personne qu'ils recherchaient depuis longtemps. Jusqu'au jour où Etienne, incompris dans son travail mais également de plus en plus dans son couple, dérape dans la folie. Pourquoi Etienne en veut-il autant à sa bien-aimée épouse ? Comment un homme amoureux peut-il en venir à tester sa femme ? Dans ce drame dont le dénouement est révélé dès la première page, un rien, aussi petit que l'épaisseur d'un cheveu, fera basculer ce couple si parfait vers le cauchemar.

Dans L'Épaisseur d'un cheveu, Claire Berest s'empare du féminicide, un sujet d'actualité couvert depuis des années et le traite à sa façon. Au fil des chapitres, elle jongle avec les mots et livre un roman glaçant qui décortique le processus mental qui va conduire cet homme vers la folie meurtrière. La romancière nous plonge dans les tourments d'un amour fou, et s'intéresse à cet homme sans histoires, sans antécédents de violence, qui tue sa femme. Page après page, elle nous offre une plongée dans un cerveau malade, et dresse l'autopsie d'un uxoricide. Un acte pas si banal, qui ne laissera personne indifférent et qui fait malheureusement écho aux dernières actualités.

En ce jour consacré aux violences faites aux femmes, je termine le roman de Claire Berest sur un féminicide. La narration se concentre sur Etienne Lechevallier, ses habitudes, ses manies, ses obsessions et la montée de sa folie. L'autrice évoque son passé d'enfant terne et d'étudiant médiocre et décrit un personnage particulièrement antipathique. Pourquoi sa femme, après un premier départ, est-elle revenue vivre avec lui ?
Ne vous fiez pas Mesdames aux fausses promesses !
Hélas cette histoire est banale et l'écriture peu recherchée mais facile à lire.

L'épaisseur d'un cheveu est un roman sur un féminicide. Dès le début on sait que dans 3 jours Etienne va tuer sa femme.
Couple parisien depuis plus de 10ans, dont la passion amoureuse est loin derrière. L'autrice prend la place de l'homme pour détailler les 3 jours précédents le passage à l'acte. le cheminement particulier qui amène ce mari, bien inséré dans la société, ce monsieur tout le monde à commettre l'inimaginable. Comment en est-il arrivé là ? Il suffira de l'épaisseur d'un cheveu pour qu'il bascule...
Psychologie d'un couple qui s'ennuie et par là même un roman qui m'a ennuyée !
Aucune empathie, aucune émotion si ce n'est l'ennui à la lecture de ce récit pour moi. Un couple bobo incapable de communiquer et d'être honnête et voilà une histoire qui dérape.
Je n'ai pas réussi à trouver un intérêt, une analyse pertinente du féminicide dans ce roman. En fait, je n'arrive pas à croire à ce développement dans la vie du couple. Ce féminicide qui comme tout féminicide est violent serait la conclusion d'une âme qui se sent trahit mais qui jamais n'aura montré une certaine violence ?
Je suis déçue, je pensais y trouver une analyse plus compréhensible. Mais peut-être est ce simplement que je ne peux comprendre ce geste....? Ce qui donnerai un autre regard à ma lecture...

J'avais lu précédemment Rien n'est noir de l'autrice, pour lequel j'avais eu un réel coup de coeur mais ici malheureusement ça l'a moins fait.
La particularité de cette histoire, c'est que nous savons dès le départ qu'Etienne a tué sa femme, donc il n'y a rien de surprenant ou d'intriguant au fur et à mesure du récit. L'autrice à travers ce roman, cherche surtout à ausculter notre part d'ombre, à nous montrer comment l'humain peut en arriver à se faire un scénario sur des détails parfois insignifiants et basculer dans la folie. On suit donc le couple sur les derniers jours précédant le drame en partageant leurs disputes et leur vie conjugale. Bien que le livre soit très bien écrit, je n'ai pas accroché aux personnages et à ressentir de la compassion, j'ai trouvé ça long.
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Je vous présente aujourd'hui un roman de la rentrée littéraire que l'on a beaucoup vu passer sur les réseaux. Je l'ai bien aimé dans l'ensemble mais « sans plus » (en y repensant après l'avoir lu il y a quelques semaines…) Le sujet est vraiment terrible : le féminicide et l'autrice nous livre là une histoire bien ficelée que l'on a envie de découvrir jusqu'à la toute dernière page. Dès le début de notre lecture, nous avons connaissance du drame… Puis, peu à peu, l'autrice nous présente les tenants et les aboutissants de cette histoire d'amour. J'ai été prise dans ce livre, je voulais savoir comment tout a pu basculer, pourquoi, comment… bref, ça m'obsédait ! Au final, je m'attendais à ressentir davantage d'émotions. Il m'a manqué un petit quelque chose pour que cela fasse la difference. Je ne suis pas déçue, ni complètement conquise par ce roman, néanmoins, j'ai passé un bon moment. Je n'ai pas retrouvé ce « petit truc » qui m'avait tant plu dans ses précédents romans (Rien n'est noir et Artifices). Mais je serais au rendez-vous pour le prochain roman, ça c'est certain ! 

Beaucoup de bizarreries d'écriture, tant dans la forme que dans le fond, qui cherchent peut-être à faire entrer le lecteur dans l'esprit du personnage, à l'associer à cette pensée et ces pensées de plus en plus obsédantes, pour mieux en ressentir l'abîme. Mais le doute finit par céder la place à l'agacement en ce qui me concerne, et je déplore la chute de cette histoire.

Un peu déçue, j ai déjà lu 2 livres de cette auteure et j étais enchantée, celui ci est plus psychologique, tortueux, c .est une histoire d'actualite, un feminicide!
Les 2 personnages sont très particuliers, égocentriques, des égoïstes qui devraient vivre seul et non en couple.
Ils n.ont pas voulu d'enfant et heureusement.
On voit également le dégât de l'alcool dans un monde bourgeois Parisiens d ‘artistes.

Avis mitigé sur ce roman.
J'ai bien aimé dès le départ de rentrer dans le quotidien de ce couple, de petit à petit voir les failles apparaître de ces deux personnages qui semblent si opposés l'un à l'autre.
Puis finalement quand ce qu'on attend depuis le début arrive enfin, j'ai trouvé là moins d'intérêt au roman, peut-être que cela va trop loin, je ne sais pas trop...
Par ailleurs, j'avais bien aimé les PV de police qui apparaissaient par moment dans le roman, nous montrant le chemin du roman, en revanche, les dialogues avec les policiers m'ont parus trop banals.
Aussi, je n'ai pas eu d'accroche avec les deux personnages principaux, et notamment celui d'Etienne est particulièrement énervant, mais en même temps, cela explique beaucoup de choses dans ce couple.

Étienne est correcteur dans l'édition et vit avec sa femme Vive depuis des années. Quadras sans enfant dans la région parisienne, ce couple dans l'air du temps à première vue cache de telles failles qu'Étienne tuera sa femme quelques jours après le début du roman.

J'ai beaucoup entendu parlé de Claire Berest avec La Carte postale (erratum, en fait c'était Anne Berest, donc perdu ! ^^), aussi ai-je lu ce roman de la rentrée littéraire. A priori, on est pas du tout dans le même style.
J'ai vu déjà de nombreuses critiques très négatives, je n'irais pas jusque là, mais ce n'est pas un roman qui me restera longtemps en mémoire.
Il y a des aspects intéressants, comme le fait d'être uniquement du point de vue d'Étienne et donc de pouvoir contempler toute l'étendue de ses défauts, travers, manies, et mauvaise fois. Vive n'apparait pas non plus toute blanche, mais évidemment elle est très peu mise en avant à part dans quelques dialogues.
Le sujet du féminicide est d'actualité, mais ce n'est peut-être pas le roman où il est le mieux traité. Même si l'auteure montre les faiblesses humaines d'Étienne, il est donc difficile de s'attacher à ce personnage qui nous met mal à l'aise et non plus à Vive qui ne paraît pas très sympathique du point de vue de son mari mais qu'on ne voit pas sous un autre jour.

Néanmoins, c'est un roman court et facile à lire, si vous êtes tentés par le sujet, dites-moi ce que vous en aurez pensé !
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Le résumé en dit déjà beaucoup, même un peu trop puisqu'on sait qu'il va y avoir un homicide conjugal. Reste à savoir pourquoi et comment ! Etienne, le mari, semble être un homme épanoui dans sa vie de couple avec Vive, sa femme, et dans son travail. Alors pourquoi, après un repas entre amis, va-t-il radicalement changer ? En fait Etienne, sous sa carapace de mari modèle, est psychorigide, égocentrique, paranoïaque, ne supportant pas la frustration. Alors quand Vive ne veut pas se rendre avec lui à l'opéra, comme tous les mardis depuis 10 ans, il va péter les plombs. C'est le début d'un compte à rebours, d'une longue chute dans les méandres de la folie, où rien ni personne ne semble pouvoir l'aider, la vie de Vive ne tient plus qu'à un cheveu. Je me suis vraiment ennuyé, trop de lenteur, manque de rythme, et tout le roman est porté par un seul narrateur, Etienne, occultant complètement le personnage de Vive. Au final déçu malgré la noirceur annoncée de ce roman, j'en attendais plus au vu du résumé. Bref, j'ai lu et j'ai déjà oublié, mais ce n'est que mon avis.
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