Etienne avec son « grand projet », sa rigidité d'esprit, son égocentrisme, sa haute estime de soi, nous entraine avec lui à travers l'étiolement de son esprit. Ce qui va le mener à commettre l'irréparable, à l'encontre de sa femme Vive.
Et si tout ce qui nous rattache à la folie est aussi fin que «
l'épaisseur d'un cheveu » ? L'autrice va tenté de nous amener à travers l'imbroglio que sont les pensées et les actions d'Etienne, les jours précédents le meurtre.
On comprend et on voit la fracture de l'esprit d'Etienne, à travers les pages qui défilent et les non-dits. On imagine tout ce qui l'anime, et, on en déduit les frustrations de cette vie qu'il n'a pas su mener comme il l'aurait désiré. On ressent au fur et à mesure cette haine qui l'habite, et, qu'il n'arrive plus à camoufler.
J'ai apprécié ma lecture mais il m'a malgré tout laissé sur ma faim, j'en attendais beaucoup…peut-être beaucoup trop.