Il me semble intéressant d'utiliser l' éclairage psychanalytique pour tenter de décrypter une crise existentielle qui démarre à plus ou moins bas bruit dès le milieu de la vie, le plus souvent symbolisé par la quarantaine, qui se poursuit pendant toute la résolution du temps de la ménopause, au delà de la disparition définitive des règles. p 12
Pour devenir mère psychologiquement, il faut avoir effectué tout un parcours de séparation d'avec sa propre mère : celle de son enfance, de son adolescence, et celle des tout premiers temps de sa vie. Ce n'est qu'après, qu'on peut rencontrer sa mère réelle comme une femme rencontre une autre femme, quand on a réglé ses comptes avec sa mère intérieure, celle que l'on porte en soi en tant que mère imaginaire. P 23
"Le paradoxe est que l'entrée dans la fleur de la vie, dans l'étape de l'accomplissement marque le début de la fin, la mort en est son terme", nous dit Eliott Jacques. P 25
"C'est par la crise que l'homme se crée homme, et son histoire transite entre crise et résolution, entre rupture et suture", écrit René Kaes. P 21
La psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek,présente son 4e Colloque sur les âges de la vie : La cause des aînés « Pour Vieillir autrement… et mieux » qui se tiendra les samedi 12 et dimanche 13 Juin 2010, à la maison de la chimie à Paris, 28 rue Saint-Dominique, à Paris(7ème)