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3,87

sur 217 notes
Oh, que ça fait du bien un livre vraiment bien écrit et qui nous emporte durant toute sa lecture loin, très loin de nos préoccupations habituelles !
Ce roman nous entraîne en Inde, à la suite de Göran Borg, suédois, la cinquantaine, divorcé, père de deux grands enfants qu'il voit peu et surtout fraîchement licencié d'une boite de communication car jugé dépassé, hors du coup, vieux ringard quoi...
C'est le moral dans les chaussettes qu'il accepte alors de suivre un ami, guide touristique, en Inde.

Dès les toutes premières pages, j'ai été touchée par cet homme simple, profondément normal, qui se retrouve complètement dévasté par la tournure que prend sa vie.
Et pourtant, dès son arrivée en Inde, tout va changer, car ici, on n'a pas affaire à une Inde caricaturale, mais à des scènes réelles. On est immédiatement immergé dans la foule, dans le bruit incessant, dans les odeurs omniprésentes (et je ne parle pas de l'encens ou des agréables odeurs d'épices!), mais aussi dans la misère la plus profonde.
Göran m'a entraînée avec lui, comme dans un récit de voyage, à chaque page, je découvrais de nouvelles personnes, de nouveaux lieux, des façons de voir et de faire les choses à mille lieux de nos habitudes et j'ai adoré ça.

Je me suis promenée dans une ville surpeuplée, j'y ai vu des mendiants, des infirmes, des policiers corrompus, des hommes d'affaires, des escrocs, des illuminés, j'y ai goûté à des plats sacrément relevés, j'y ai constaté abruptement les différences de situations entre les hommes et les femmes, entre les riches et les plus démunis, j'ai assisté à des fêtes fantastiques, j'ai compris pourquoi une seule personne pouvait avoir 5 ou 6 employés à son service, j'ai rencontré des personnes riches et puissantes et d'autres qui n'avaient pas même de quoi manger au prochain repas, j'ai parcouru les marchés, visité des temples, acheté des mangues et des costumes de luxe, je me suis même fait faire une manucure !
Mais ce qui ressort le plus de ces quelques heures de lecture, c'est que chaque page est peuplée de sourires, de gentillesse, de bonne humeur et cet optimisme à toute épreuve fait un bien fou car parfois, ce n'est pas tant une situation qui nous rend triste ou en colère mais c'est notre façon de l'appréhender qui lui confère son aspect si grave, si inéluctable.

Lorsque notre héros s'énerve après un ami indien qui a une heure de retard à un rendez-vous, celui-ci lui répond qu'en réalité, il lui a fait cadeau de cette heure, qu'il a ainsi pu en profiter et savourer ce temps qui lui était offert pour prendre un café sur une terrasse, lire tranquillement le journal, regarder les jolies femmes passer et que ce temps a été gagné plutôt que perdu.
C'est sur cette jolie impression que je reste après la lecture de ce roman, celle d'avoir été enveloppée dans un cocon de bonne humeur et de bien-être en dépit du monde extérieur.
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Immense coup de coeur pour ce roman suédois qui m'a fait voyager jusqu'en Inde ce week-end et que j'ai dévoré en 24h.

On y rencontre Göran, qui vient de se faire virer de son boulot à passer 50 ans, divorcé qui n'arrive pas à oublier sa femme, père de deux jeunes adultes avec lesquels il n'arrive pas vraiment à nouer une relation… Bref, il n'y a pas grand-chose qui va dans sa vie donc il se goinfre de glaces et commence à s'enrober. Un ami d'enfance, organisateur de voyage, lui propose de l'accompagner en Inde pour quelques jours et Göran, n'ayant plus rien à perdre se décide à le suivre pour fuir la grisaille suédoise. Bien sûr avec un personnage comme lui, rien ne se passe vraiment comme prévu mais au final, Göran est loin de se douter que ce voyage va changer sa vie.

Ce roman est une vraie pépite et chose très rare, je n'ai pas un seul bémol à ajouter. L'écriture de l'auteur, Mikael Bergstrand, est superbe. le livre est bien écrit, plein d'humour, rempli de suspense et l'on passe par tous les sentiments possibles : le rire car il faut dire que Göran est l'anti-héros par excellence, la curiosité face à un pays que je rêve de visiter, l'émotion face à la pauvreté et la gentillesse de Yogi, la colère face au travail des enfants… Bref, je me suis vraiment laisser bercer par ce voyage qui m'a dépaysé.

Göran et Yogi forment un duo hors pair, et je suis contente car je vais pouvoir continuer à suivre leur aventures avec Dans la brume du Darjeeling et le gourou de la Baltique. La relation entre Göran et Preeti m'a touché et j'avais envie d'y croire. Et puis bien sur mention spéciale pour Erik, qui m'a vraiment charmé !

Vous l'aurez compris, je suis conquise à 200% et il me tarde de lire la suite !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Roman léger qui nous emmène sur les pas d'un quinquagénaire suédois, récemment licencié par la boîte de comm' qui l'emploie, qui va tenter de renouer avec la vie et ses plaisirs dans la capitale indienne.

Notre héros du jour accompagne un ami de jeunesse guide pour l'agence de voyage « Incredible India », l'Inde incroyable. Et c'est vrai que l'Inde est un pays fascinant, déroutant avec ses milliers de divinités, ses bidonvilles misérables qui côtoient les nouveaux quartiers modernes tout confort des ultra-riches, ses vedettes bollywoodiennes toutes scintillantes de kitsch et de mauvais goût (enfin pour une Européenne, parce que vous savez comme moi que les goûts et les couleurs …).

En fait ce sont surtout les péripéties de ce roman qui sont incroyables, pour ne pas dire peu crédibles. Ainsi, notre homme atterrit un peu contre son gré dans ce pays si perturbant et prend assez vite la décision de prolonger son séjour sans raison apparente. Il se perd au coeur d'un bidonville seul sans se faire agresser ni même harceler. Ensuite il réussit à séduire sans beaucoup d'effort une Indienne mariée qui trompera son mari richissime avec cet Européen un peu pâlot et un peu mou. le charme de l'exotisme sûrement ! A la fin de leur relation, je trouve que notre homme se remettra un peu trop facilement de son chagrin d'amour.

Non, ce roman a décidement trop les allures d'une romance mielleuse, d'un téléfilm feel good pour l'amoureuse passionnée que je suis …
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Si vous avez envie de voyager, de sentir l'Inde ,ses épices,le thé ,connaître la culture et un dépaysement assure vous avez choisi le bon l'été.
J'ai passé un véritable moment de plaisir ,les descriptions sont vraies et authentiques, on s'y croirait ... Quel plaisir !!
Ce livre est bien écrit .. Que ça fait du Bien !!!
Nous sommes en Suède et après une rupture sentimentale et un licenciement de en travail notre héroïne se retrouve en Inde.
Il va découvrir la culture ,les bons et les mauvais côtés .
Il rencontrera l'amour avec une femme indienne mais mariée .
Grâce à son métier de journaliste il découvrira que l'époux de cette dernière est à la tête d'un travail clandestin chez les enfants d'Inde.
On verra une réelle amitiés voir le jour entre Goran et Yogi ... ... les milieux sociaux culturels d'Inde sont évoqués ...., les fêtes religieuses Indoiuistes.
Je recommande ce livre qui est une vraie bouffée d'oxygène ... Tout y est et quel moment de détente !!

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C'est la 1ere fois que je lis un livre de cet auteur. Ce livre a été traduit par Emmanuel Curtil. Qu'est-ce tu penses de ta nouvelle coupe? Ca te plait ? Je hoche la tête en souriant. Rien n' a vraiment change dans le salon de coiffure, Chez Cissi. Cissi est toujours la première a promouvoir le changement. Elle en a une conception bien particulière. Elle y mis une tonne d' Ajvar sur le saltinbucco. Ah le brannevîn' c'est bon pour les scandinaves. soudain tout jaillit de ma bouche le dalh et le riz.
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Göran Borg est un Suédois moyen. Bientôt la cinquantaine, divorcé depuis 10 ans (il compte encore les jours, chaton), journaliste fraîchement licencié. Un de ses amis, qui se trouve être animateur de voyages organisés, lui propose de l'accompagner en Inde pour se changer les idées. Et hop c'est parti, le ciel gris et pluvieux de Malmö est troqué contre le soleil et les épices de New Delhi. Cliché ? Oui oui, et ce n'est que le début. Arrivé en Inde, Göran est écoeuré, le pays est « trop » : trop odorant, trop coloré, trop peuplé, trop tout. Et en plus il tombe malade. Pitchoune. Bref, il quitte le groupe et son ami – qui de toute façon est en train de se taper la jeunette branchée yoga du groupe – le temps de se remettre. Et là paf ! il rencontre Yogi, un Indien tout ce qu'il y a de plus typique. Typique ? Pardon, cliché. Bedonnant mais si sympathique, un peu flagorneur mais doué en affaires, et puis loyal et drôle comme tout dis donc. Un ami dans la poche, paf ! il rencontre Preeti, une belle Indienne mariée. le début d'une histoire d'amour aux couleurs locales. Locales ? Pardon, cliché. Pour la suite, mensonges, pseudo-enquête politique, grandes envolées lyriques, non moins grand coeur de l'homme blanc… de quoi être servi·e·s.

On sent que Mikael Bergstrand veut donner du relief à son personnage, le faire passer initialement pour un homme sans grand intérêt, encroûté dans son quotidien pour ensuite montrer son évolution, son émancipation, son appétit de vivre qui était si longtemps resté en veille. Résultat, si au départ je méprisais légèrement Göran Borg, en chemin j'en suis venue à avoir envie d'encastrer la tête de l'auteur dans n'importe quelle surface solide. Et à l'arrivée, j'ai soupiré, soupiré et soupiré encore de dépit face à tous ces hommes qui pensent sincèrement que l'homme blanc est universel et appréciable, même dans son plus grand dénuement d'intelligence, de finesse et d'intérêt. L'avantage, c'est qu'il y en a pour tous les goûts : entre deux clichés banalement racistes, on peut se réjouir de quelques réflexions ordinairement sexistes. Ça passe crème.

Bref, Les Plus Belles Mains de Delhi ne sont même pas le pire roman du genre qu'on puisse trouver. Ça n'en reste pas moins mauvais et tellement, mais tellement, lassant.

[Je viens de relire le premier chapitre, enregistrement des premières pages oblige. Je ne sais pas si le fait que j'aie lu les 439 pages de l'ouvrage est un signe de persévérance ou de bêtise. Je me tâte.]
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Un roman qui dépeint avec humour deux mondes, deux cultures, la Suède et l'Inde.
Göran Borg, notre narrateur à la cinquantaine, divorcé, sans trop de contact avec ses enfants, il vient de se faire virer après plus de vingt ans d'ancienneté, bon c'est vrai qu'il s'ennuyait dans son boulot et surfait pas mal sur le web. Son ami Erik lui propose de quitter Malmö et de partir avec lui en Inde, il est guide pour un voyage organisé qui a pour thème « l'Inde incroyable ! »
Et le choc des deux cultures commence pour Göran, de sa petite ville grise, pluvieuse et froide le voilà à Delhi, ville grouillante, odorante, chaude et colorée. Il va rencontrer Gory un ami d'Erik qui deviendra son ami et avec lui il va apprendre, comprendre l'Inde, sa culture, l'importance de la religion, les fêtes, la richesse, la pauvreté, et toujours l'optimisme, la patience, le sourire, les joies simples.
Oui il y a tout cela dans ce roman, un merveilleux voyage en Inde, le dépaysement est assuré, l'humour est très présent, c'est une très belle découverte, mais je ne dévoilerai rien de l'intrigue pour vous laisser le plaisir de la découvrir, je peux juste vous dire que l'on ressort de cette lecture heureux, joyeux et l'envie de faire sa valise.
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Les plus belles mains de Delhi est le premier des trois tomes que Mikael Bergstrand consacre à son héros (ou plutôt anti-héros) Göran Borg et à son ami indien Yogi. Pour ma part, j'avais d"abord lu Dans les brumes du Darjeeling, mais bien que Les plus belles mains de Delhi vienne en premier, on peut sans problème lire les deux livres dans le désordre.

Les plus belles mains de Delhi nous narre les aventures de Göran Borg, quinquagénaire suédois en léger surpoids et en (début de) grosse déprime, après son récent licenciement et son un peu moins récent divorce.

Alors qu'il a l'opportunité de quitter la brumeuse et pluvieuse Malmö hivernale, Göran s'imagine partir pour un court séjour en Inde ... il y restera finalement plus de six mois. Et comme de nombreux voyageurs occidentaux, découvrira avec stupeur et ébahissement l'Inde, sa circulation automobile infernale, son patchwork social, ses tracasseries administratives et ses délices culinaires.

Le style de Mikael Bergstrand est fluide et les situations cocasses (ainsi que les réflexions que celles-ci inspirent à son personnage) sont l'occasion de multiples éclats de rire, même si la fin n'est absolument pas crédible et tombe un peu (beaucoup) à plat.

Pas le meilleur livre pour découvrir l'Inde sur le mode saris-mendiants-embouteillages, mais pas le pire non plus. Un moyen comme un autre de s'évader (quoique virtuellement) comme notre héros pour fuir une brumeuse et pluvieuse journée hivernale pas forcément suédoise.
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Les plus belles mains de Delhi

On découvre la vie banale, d'un homme banal, sans aucun intérêt. Göran est un quinquagénaire divorcé qui même une vie vide de sens et qui se fait licencier. Après quelques jours de déprime, il accompagne, contraint et forcé, son ami Erik, guide touristique, en Inde. Un pays qui ne lui plaît pas et dans lequel il tombe rapidement malade, suite à une intoxication alimentaire. Il quitte le groupe et s'installe, pour quelque jours de convalescence, dans la famille d'un indien qui est une connaissance d'Erik.
Finalement, suite à un coup de foudre, tant pour l'Inde que pour une charmante indienne, Göran décide de ne pas rentrer en Suède et de rester à New Delhi, pour y vivre une nouvelle vie. Il se découvre un nouvel ami en la personne de Yogi, un indien qui va lui prodiguer moultes conseils et lui partager sa philosophie de vie. Je laisserai les futurs lecteurs découvrir par eux-mêmes la suite ....
Un livre que j'ai pris plaisir à lire, facile à lire, tant par l'écriture du l'auteur que par le découpage de l'oeuvre.
« Les plus belles mains de Delhi » est une invitation au voyage.
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Un roman simple, sans prise de tête, avec des personnages sympathiques, philosophes, et pleins d'humour, qui donne envie de visiter l'Inde. Je ne connais ce pays que par mes lectures, parlant certes de spiritualité et d'optimisme, mais aussi beaucoup d'inégalités, de conditions de vie inhumaines pour les plus déshérités, de corruption … Ici, tout y est aussi, mais dans une telle bonne humeur que tous ces fléaux deviennent presque supportables. Sans doute parce qu'ils sont vécus par des personnages privilégiés, ceux du milieu qu'a vraisemblablement fréquenté l'auteur, journaliste suédois, pendant les quatre ans où il a travaillé en Inde. Cela dit, la lecture est agréable, et le ton de bonne humeur est communicatif. Parfait pour débuter les vacances et rêver d'un voyage en Inde.
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