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3,44

sur 422 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai un peu moins aimé ce roman de Besson. Sans doute le thème étant trop connu, émoussé, convenu. le parallèle avec Les passants de Lisbonne dans le livre de Louise est amusant mais je suis moins attaché à l'écriture des romans qui racontent l'inéducable emprise du temps sur les êtres et les sentiments. Paradoxalement j'y vois toujours un renoncement, une lâcheté puérile et un abandon facile. L'écriture est belle encore une fois malgré tout.
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Un couple, un adultère, vu du côté de la femme, écrivaine, un amant jeune et beau.
Une histoire banale, somme toute, où tout est si prévisible. J'ai trouvé un peu agaçant la façon qu'a l'auteur de décortiquer chaque mot, geste ou choix des protagonistes, comme le ferait un psychanalyste...
C'est pourtant très juste, et ça ressemble à un scénario.
J'ai aimé aller en Italie, même si les descriptions sont finalement plutôt "clichés". Un livre vite lu, à éviter par temps de crise (de couple)!
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Encore bonne pioche avec ce court roman, dont pourtant j'avais lu des critiques pas très flatteuses. Et bien, pour ma part, les deux fils narratifs, de l'adultère et de l'écriture, sur fond de liberté et d'émancipation, m'ont incitée à la réflexion et j'aime qu'il en soit ainsi. Etonnée par exemple avec la comparaison que fait Louise de l'écrivain avec un menteur ; ça m'a tenue un moment en gamberge !! Mais totalement d'accord sur le fait que la liberté exige des choix et parfois même des sacrifices, plus ou moins pesants selon l'objectif de vie que l'on se donne.

Pour ce qui est de l'écriture, no problemo, j'adore ! notamment les dialogues qui n'en sont pas vraiment entre Louise et François, son mari, et qui permettent à l'auteur de nous livrer les dilemnes auxquels sont soumis les personnages, leurs pensées, raisonnements. Il y a une réelle efficacité dans la plume de Philippe Besson. C'est ciselé, ramassé, bien senti et ça fait mouche.

Un auteur que je découvre, mais dont je vais fouiller la bibliographie, sans aucun doute.
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j'avais hâte de lire Philippe Besson... Roman simple, plutôt une nouvelle sur cette femme écrivain, femme impersonnelle, aucune description physique. L'histoire en 3 actes n'est pas recherchée, le 2ème acte est ennuyant. J'aime quand même l'atmosphère du bord de mère et cet italien insouciant. Mais je suis las du style tout simple, je m'attendais à plus de pétillant et de verve
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Histoire d'adultère parmi tant d'autres mais pour une fois, c'est une femme qui trompe et avec un homme qui pourrait être son fils. Ça change un peu.
Encore un Besson qui ne m'emballe pas. La faute à cette femme écrivain Louise, si peu attachante, froide, égoïste, arrogante. Totalement dénuée de compassion même quand son mari terriblement blessé (au propre comme au figuré) lui exprime de très belles preuves d'amour. Une femme qui, entendant des phrases dans des situations tragiques, est capable de se dire qu'elle pourrait les réutiliser dans un livre. Et je l'ai trouvée en plus insipide. Ce n'est pas que je juge mal sa liaison adultère (car je m'en fous), mais tout simplement, je ne me suis pas du tout attachée à ce personnage. le fait que le roman soit écrit à la troisième personne rajoute encore une distance par rapport à elle qui n'en avait pas besoin.
Comme d'habitude, l'écriture est belle, les pensées et dialogues sont disséqués avec la recherche du mot juste. Mais ce qui m'a gênée c'est que ça manque cruellement d'émotion. C'est froid comme Louise.
Dans tous les romans de Besson que j'ai lus, je trouve qu'il y a de la distance et une certaine froideur. Mais dans ceux que j'ai aimés (Son frère, Une bonne raison de se tuer et La maison Atlantique), j'y ai quand même trouvé de l'émotion et la froideur me semble être plus de la pudeur. Dans ceux qui ne m'ont pas emballée, je ne vois que la froideur et une absence totale d'émotion. Je ne sais pas si je suis bien claire, j'ai du mal à expliquer ça.
Pour revenir à ce dernier où on voit la mer (pas tant que ça en fait), il y a des réflexions intéressantes sur l'écrivain, sa solitude, son rapport aux autres, mais c'est bien peu de choses par rapport au ressenti global. le sujet ne m'a pas semblé exploité comme il aurait pu l'être. Et pour couronner le tout, je n'ai pas aimé la fin. J'aurais aimé que Besson s'arrête juste avant le dernier paragraphe. Ça gâche un peu, peut-être même tout.
Ce roman est dans la veine de Se résoudre aux adieux et L'arrière-saison. Pas des Besson transcendants, pas ceux que je relirai. J'en ai lu beaucoup ces derniers temps et si je fais le compte, il y en a beaucoup qui sont moyens. Reste que son écriture est belle comme toujours et que Besson réussit l'exploit de me faire lire ses livres vite et sans abandonner même quand je les trouve moyens. Sans doute parce qu'ils sont courts.
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Ce n'est clairement pas mon roman préféré de Philippe Besson, mais on y retrouve tout de même sa plume délicate qui sait décrire les sentiments humains.
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Tandis que Paris est sous la pluie, Livourne est sous une chaleur de fin d'été qui perdure.
Louise, la quarantaine, auteure, vient de s'installer dans une villa surplombant la mer en Toscane. Elle a décidé de fuir la Capitale et ses mondanités afin d'être tranquille pour écrire son nouveau roman.

Comme d'habitude elle a laissé en plan son mari, resté à Paris. François a appris pendant leurs dix ans de vie commune à s'effacer pour que Louise puisse écrire en paix.

Une gouvernante, Graziella, vient chaque matin pour s'occuper du ménage et des repas. Elle est peu loquace mais finit par lâcher qu'elle a deux enfants et qu'elle est particulièrement fière de son fils de vingt et un ans qui a été admis à l'Académie navale.

Un matin Graziella n'est pas là. A la porte de la villa se tient un beau jeune homme, ayant l'air plutôt mal à l'aise...

Une histoire commence, bouleversant tout sur son passage jusqu'au moment où un événement imprévu prendra une tournure inévitable. Louise sera enfin obligée de se dévoiler, de se montrer honnête envers l'autre. Viendra aussi le moment de faire face à ses sentiments et celui, fatidique, du choix.

Dans ce roman Philippe Besson traite de l'infidélité, du mensonge, des non-dits et de l'usure d'un couple.

Il brosse le portrait d'une femme autoritaire, d'une indépendance farouche.
Je l'ai personnellement trouvée trop égoïste, trop indifférente, n'ayant pas la moindre once de tendresse et de respect pour son mari qui a toujours dit amen à tout pour ne pas perdre la femme qu'il aime.

Mon avis reste mitigé malgré la belle écriture de l'auteur. Il ne ressort pas de l'histoire assez d'émotion et de sentiments touchants.

Louise est une femme trop renfermée, trop froide, trop autoritaire... un peu trop tout... Somme toute aussi trop cruelle pour qu'on puisse la trouver attachante.
Luca est comme un jeune chien fou qui a juste décidé que Louise serait à lui. Sa personnalité aurait mérité d'être un peu plus fouillée.
Quant à François il s'est toujours plié aux décisions fermes et définitives de sa femme.

Je ne jugerai pas Louise à cause de son infidélité. Ce qui m'a littéralement choquée c'est son détachement et son manque total d'empathie envers son mari. Dans une scène bien précise du livre, elle le regarde sans le voir, comme s'il était transparent. Comme un objet. Voire pire, comme s'il n'existait pas.

De là, on voit la mer. Joli titre. Mais j'ai eu beau imaginer la mer, le soleil, la belle villa, les branches de l'olivier ombrageant une fenêtre de chambre, les draps frais d'un lit où les amants vont s'ébattre... la magie n'a pas opéré, cette histoire n'a pas réussi à me toucher.
J'ai eu l'impression d'être plus spectatrice en retrait des scènes que réellement au coeur du roman.





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Louise, la quarantaine et écrivaine, quitte Paris, le temps d'une parenthèse pour se vouer à l'écriture. Elle délaisse mari et Paris sous la pluie pour L'Italie, la Toscane, la mer. Sera-t-elle être inspirée ?

Louise est une femme indépendante, égoïste comme elle se nomme ou comme d'autres pourraient la juger. Louise prend volontairement le chemin de la solitude et de l'adultère. Un trait bien rendu par une narration authentique où le sentiment est étudié.

Dans cette fresque, se dessine le scénario du roman "les passants de Lisbonne". Roman sorti 3 ans après et à mon sens plus abouti en terme d'écriture que celui-ci.
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A chacun de ses romans Philippe Besson réussit à " embobiner " le lecteur. En premier, il adopte une écriture qui colle parfaitement au lieu et à l'ambiance dans laquelle il a choisi de placer son intrigue, puis il ajoute quelques images qui parlent à l'imaginaire du plus grand nombre, enfin il limite le nombre de personnages, et les place au début dans une vie facile, (belle villa, vue sur mer, beau temps, relations sereines). Après avoir un peu charmé le lecteur avec cette petite musique, il le réveille avec un rebondissement, et progressivement l'entraîne vers un besoin impérieux de savoir comment tout cela va finir. Dans " de là, on voit la mer ", une romancière est dans une villa, au bord de la mer, en Toscane, elle y écrit un livre. Une femme de ménage vient tous les jours y faire son travail. le jour où cette dernière est d'en l'impossibilité de venir elle envoie son fils. En France, le mari de l'écrivain sent son épouse lui échapper. Il y a un dilemme pour la femme. Une grande partie du livre est consacré à la conversation entre la romancière et son mari sur son lit d'hôpital. A chaque phrase qu'ils échangent, Besson analyse ce qu'ils pensent, pourquoi ils choisissent les mots qu'ils emploient, il décortique leurs sentiments, ainsi il fait du lecteur le témoin de ce couple qui se délite. Il dépeint des hommes fragilisés par la force de la femme qu'ils convoitent. Il révèle que derrière chaque écrivain il y a une femme, un homme, qui a sa vie, ses problèmes, ses joies, ses peines, ses interrogations, et ses ruptures, qui peuvent interférer dans son travail. Après avoir été entraîné dans cette histoire, j'ai ressenti une certaine déception. Oh! pas au point de ne pas lire un prochain Besson, car ce qui me plaît le plus c'est la petite musique de son écriture que j'avais rencontré la première fois avec " L'arrière saison ".
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C'est très étrange, le livre est bien mais je déteste le personnage principal ce qui me fait avoir des réticences sur le livre, c'est vraiment très étrange...
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