Complot

Une trilogie composée par le cri (2016), Complot (2018) et L'île du diable (2019). C'est un vrai succès.

Voici le deuxième, Complot, un livre qui a nécessité 4 ans de recherches sur les mythes gréco-romains et les textes fondateurs des religions monothéistes (entre autres sujets), je l'ai lu pour une fois à peine un mois après le cri et cela change un peu la donne car les détails sont encore dans la mémoire concernant les deux protagonistes : l'incroyable Sarah Geringën et son compagnon le journaliste français Christopher Clarence (mari?). Ils viennent de s'installer dans une superbe maison face à la mer sur l'îlot de Grimsøya à seulement 10 minutes en bateau d'Oslo, et bien sûr avec le neveu de Christopher, le petit Simon orphelin que Christopher a adopté comme son fils, Sarah à l'air de l'aimer beaucoup aussi. Un an s'est écoulé depuis la fin de la première histoire.

Cette fois Sarah est rappelée par le commandement des Forces Spéciales de l'armée norvégienne pour prendre l'enquête sur le meurtre sauvage de la Première ministre. Il faut rappeler ici que Sarah a fait partie autrefois des Forces Spéciales avant d'intégrer la police où très vite on va la remarquer par sa préparation, sa témérité, son intelligence.

Très rapidement Sarah comprend que le meurtre de la ministre n'est pas un meurtre banal, mais un meurtre rituel, et elle sollicitera l'aide de Christopher qui commence à travailler pour un bon journal norvégien. Au fil des recherches et des situations extrêmement tendues, Sarah va comprendre qu'elle se trouve au milieu de l'oeil d'un cyclone car des personnes très haut placées sont impliquées dans cette affaire qui va très loin. Ainsi, Sarah va entraîner son compagnon au Liban (et l'on apprend que la ville de Byblos serait la plus vieille ville de l'Humanité, fondée 7000 ans aJC ! où il existe encore des vestiges fabuleux qui ont pu bénéficier de l'archéométrie, méthode biologique et physique appliquée à l'archéologie), puis en Allemagne puis au Vatican. Les dangers sont énormes, les enjeux aussi et le couple va frôler la mort plusieurs fois. C'est une course contre la montre effrénée, haletante.

Lorsque cette affaire sera comprise et suivie en phase finale, le lecteur se verra embarqué avec ravissement dans un complot qui remonterait au début de notre civilisation et c'est passionnant, incroyable, car possible historiquement parlant et bien étayé par plusieurs arguments historiques. On dit souvent que ce livre est un polar « féministe ». C'est vrai quoique je trouve le terme un peu réducteur parce qu'on nous donne la possibilité de voir les choses sous un autre angle différent en apportant des faits historiques où chacun peut broder à sa manière sans que l'écrivain ait besoin de nous abreuver avec des dogmes.

C'est encore un page turner, avec une tension très forte, des surprises en cascade, de l'aventure rocambolesque et pas mal de violence sans que cela soit gore (une violence de l'espèce humaine qui remonterait a 700 ans de notre ère comme le prouverait le squelette de Thanet); je l'ai apprécié encore plus que le premier. Je l'ai trouvé intéressant. Je dois avouer que j'ai failli m'évanouir lors de la scène avec les vipères où j'ai carrément lâché le livre, saisie d'épouvante (dans ce récit, le serpent retrouve sa valeur symbolique de fertilité et d'immortalité). La fin nous laisse pantelants devant le mystère que constitue cette femme, Sarah Geringën. Mais quel drame intérieur la mine à tel point que sa vie privée passe après tout le reste? Il y a là une énigme qui sera probablement abordée dans le troisième tome.

Le livre aborde brillamment le sujet de la manipulation des masses; tel que je l'ai lu aussi, il n'ya pas longtemps, dans Transparence de Marc Dugain qui m'avait laissé frigorifiée. Et Complot rappelle le nom d'Ada Lovelace, mathématicienne créatrice du premier programme informatique, fille de Lord Byron, le grand poète. Un autre sujet époustouflant dans ce livre, concerne l'origine de l'intelligence humaine qui se trouverait pour 70% dans le chromosome X et non dans l'Y, ce qui induirait que les filles aient deux fois plus de chances que les hommes de récupérer l'intelligence des parents puisqu'elles ont les deux chromosomes XX qui transportent les capacités cognitives…(l'intelligence ne serait héréditaire qu'à 40-50% et le reste proviendrait de l'éducation et de la stimulation de l'enfant).

Sur ces très bonnes nouvelles concernant l'intelligence féminine, nous allons lire le troisième tome dès que possible, c'est sûr.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Ayant adoré « le cri », je craignais d'être déçue par ce nouvel opus. Que nenni : j'ai tout autant apprécié l'intrigue et le style d'écriture de Nicolas Beuglet.

Comme dans le précédent roman, le rythme est rapide, le lecteur est tout de suite projeté dans le coeur de l'action ce que j'apprécie beaucoup.

J'avoue m'être moins sentie en phase avec le personnage de Sarah ; ce tome révèle les côtés plus sombres de sa personnalité ce qui n'a pas favorisé toute mon empathie.

J'ai hâte de découvrir « l'île au diable » !

Sans doute un peu dommage de ne pas avoir lu avant le 1er roman de Nicolas Beuglet « le cri ».
Toutefois l'intrigue en elle-même n'en pâtit pas mais il y a malgré tout quelques allusions à la vie antérieure des personnages et pour cela je pense qu'il faut les lire dans l'ordre.
J'ai bien aimé ce roman avec des passages au rythme très différents.
Poursuites, déplacements géographiques, suspense mais à l'opposé de vraies longueurs s'agissant de la lecture de discours ou de recherches historiques sur la place de la femme dans l'Histoire.
On découvre ces écrits avec beaucoup d'intérêts mais ils sont un peu trop longs et coupent le rythme.
Mais le suspense est très bien géré.
Très bon moment de lecture et je vais très vite me plonger dans le cri.

Tout d'abord, je n'avais pas lu le précédent roman de l'auteur, "Le cri".
Il y est fait référence quelquefois mais ce n'est pas pénalisant.Ce roman est un mélange de plusieurs genres, policier pour la première partie, aventure histoire des religions une fois qu'on quitte la Norvège.Sarah, notre norvégienne, est appelé en urgence pour enquêter sur le meurtre de la Première Ministre norvégienne, assassinée dans d'étranges conditions. J'ai bien aimé cette partie enquête, bien détaillée avec les manières de procéder, déductions, petites entourloupes internes ...Après divers péripéties, Sarah et son compagnon journaliste partent au Liban et Allemagne enquêter sur les révélations à l'origine de la mort de la Première Ministre.
Jusqu'à une fin romaine un peu croquignolesque ...J'ai moins aimé la deuxième partie, mais c'est dans l'ensemble un bon roman ... Je lirai certainement à l'occasion le tome 1 ... et un éventuel tome 3, vu les "trous" dans la vie de Sarah

Simon, Christopher, Sarah, …. Des retrouvailles, que j'ai appréciées après ce superbe ouvrage (du même auteur forcément) : le cri. Après les affres de l'affaire 488, on a plaisir à repartir du côté de cette Scandinavie, qui, finalement, semble aussi attrayante pour le lecteur que pour l'auteur. Cette fois, c'est un drame international, qui nous attire, puisque la première ministre norvégienne vient d'être abattue. Un crime rituel certes, mais aussi (et surtout) un comportement inexplicable de la victime… Et voilà, la super enquêtrice Sarah, appelée à la rescousse. Sarah, celle-là même, qui se démenait à percer les secrets du Cri. Délaissant Christopher, ce journaliste parisien qui désormais cherche à se faire une place au soleil norvégien, et Simon, Sarah va non seulement mener l'enquête mais aussi et surtout débusquer un complot d'envergure internationale.
Comme à mon habitude, je ne vous dévoilerai aucun des ressorts utilisés ni même les arguments avancés par Nicolas Beuglet. Mais l'intrigue se révèle plus philosophique que criminelle, même si Sarah doit lutter contre la montre pour sauver deux autres femmes encore inconnues. (Elles ne le resteront pas longtemps). Vous l'avez compris, et la présentation de l'éditeur le confirme, le masculinisme est mis à mal et la femme retrouve une place de choix dans l'histoire de l'Homme (avec un grand H forcément… :)). A chacun son opinion, mais l'auteur nous défend avec conviction la sienne, faisant preuve de recherches poussées sur le sujet. Sans tomber dans le piège du roman historique traditionnel, il ne réécrit pas l'histoire mais invite le lecteur à s'interroger. Quelques lacunes m'ont interpellé mais force est de constater que l'auteur s'est très bien documenté.
Voilà donc planté le décor. Ajoutez à cela, le talent de Nicolas Beuglet. Comme je le pressentais avec le Cri, le talent de scénariste surpasse celui d'auteur et tout va très vite. Dans le genre de thriller de ce genre, cela tombe bien, puisque les auteurs les plus renommés en la matière nous ont habitué au retournement de situation à chaque changement de page.
Une fin (à ne surtout pas dévoiler), une histoire d'amour à l'envers (là encore, ne pas la révéler) et un complot qui nous fait voyager avec Sarah. C'est donc un très bon thriller, qui nous est offert ici, et je ne peux que vous le conseiller le plus chaleureusement possible …

La suite de "Le cri", où le retrouve les 2 personnages principaux, Sarah et Christopher. Cette enquête peut se lire indépendamment de la première, mais il préférable de l'avoir lu avant pour comprendre les caractères et relations des 2 personnages.
Encore une fois, cette histoire nous fait voyager, on commence en Norvège dans le froid et la neige, pour enquêter dans plusieurs pays.
Pourquoi s'en prendre à la Première Ministre ? Quel est le message envoyé par le criminel? Dès les premières pages nous somment happé dans l'histoire, plus on avance plus on se pose de questions.
La relation entre Sarah et Christopher évolue aussi, Sarah devient plus sombre et énigmatique.
Mais surtout ce que j'ai le plus aimé c'est qu'à travers cette enquête on s'interroge vraiment sur un sujet d'actualité, ça remet en perspective beaucoup d'acquis!

Plongée dans une véritable série meurtrière pour l'inspectrice Sarah Geringën.
Elle devra comprendre le message que leurs auteurs cherchent à faire passer à travers ces meurtres pour résoudre son enquête.
Car ces meurtres sont une révolte, le révolte contre le fonctionnement structurel de l'humanité

L'inspectrice Sarah Geringën enquête sur la mort violente de la première ministre norvégienne.
C'est la suite du dernier livre de Nicolas Beugletle cri. Très bien écrit et toujours très documenté. Il y a beaucoup de rebondissements, trop peut-être.
Il faut vraiment lire jusqu'au bout pour comprendre l'énigme. du coup, j'ai trouvé ceci un peu long. Bon livre.

Wow. Moi qui ne connais absolument rien aux thrillers, j'ai adoré.
Cette étrange mort, cette inspectrice rousse, ces mystères et mensonges ont eu raison de mon sommeil !
Lorsque l'intérêt de l'histoire commence à décroître, hop l'auteur nous offre une nouvelle piste. Entre la Norvège, le Liban et l'Allemagne votre enthousiasme et angoisse n'auront aucun répit.
La fin seule m'a légèrement déçue. La chute n'était pas attendue mais trop… trop je ne sais quoi. Toutes ces péripéties pour que cela se finisse de la sorte pour notre froide Norvégienne.
Je me rends compte seulement qu'il s'agit d'un second tome et que ce n'était précisé nulle part.
Tant pis, cela n'enlève rien à mon impatience d'ouvrir le premier.

Bonne lecture et moi je me replonge avec Colette !

J'avais beaucoup aimé le cri, lu l'année dernière et j'étais ravie de retrouver le style de l'auteur. J'ai apprécié le duo Sarah / Christopher et voir leur évolution à tout les deux.

J'ai trouvé que l'histoire prenait son temps à se mettre en place, j'ai beaucoup aimé la seconde moitié du roman avec toutes les découverte que va faire Sarah et où la place de la femme est complètement centrale. Je referme ce livre avec qu'une envie c'est de dévoré l'île du diable pour en apprendre davantage sur Sarah ainsi que de me renseigner sur certains ouvrages que l'auteur cite à la fin de son roman. J'ai corné énormément de pages que j'ai trouvé très pertinente et intéressante. Je peux que le conseiller !
Lien : https://www.instagram.com/p/..