Complot

Ambitieux ce Nicolas Beuglet... le voici qui entend mener un thriller ésotérique à la Dan Brown, à partir d'un meurtre commis à l'extrémité nord de la Norvège, à proximité de la frontière russe. L'inspectrice Sarah Geringën, enquêtrice vedette de la police norvégienne, est emmenée en urgence en hélicoptère militaire sur les lieux du meurtre de la première ministre de Norvège. La scène de crime obéit à une mise en scène très originale et déstabilisante. Le temps est compté, vu l'importance de l'événement et la pression médiatique. Geringën fait appel à distance à son compagnon Christopher, journaliste ayant des connaissances en archéologie. Ce dernier va lui permettre une première avancée : un lien entre ce meurtre et un passé lointain.

Beuglet tient très bien son thriller sur la longueur. Les pages s'enchaînent facilement. Mais les premières incohérences et incongruités apparaissent vite. Le lecteur passe dessus, déjà happé par le chapitre suivant. Le page-turner est en marche. L'action trépide d'une île perdue, battue par les vents, abritant une réserve ornithologique, au Liban, pour finir à Rome.

Beuglet a retenu de Dan Brown la nécessité d'avancer rapidement son récit, l'art du spectacle – avec quelques scènes mémorables -, et le côté : « je vais vous révéler un secret, caché aux masses depuis des siècles »…

Après coup, si lecteur revient en détail sur les enchaînements, ou sur le détail de ce qui est présenté comme la vérité, la solidité de l'intrigue s'avère trompeuse. Mais qu'importe, voilà un bon moment de lecture. Beuglet a réussi son examen sur l'art de faire du Brown...

On l'aura compris, les romans de Nicolas Beuglet reposent sur une langue tenue, qui vous cogne et vous cueille.
Dès qu'il ouvre la boîte de Pandore dans laquelle il cache son intrigue le lecteur est lancé dans une épopée jubilatoire.

Les personnages sont très bien campés, à la dimension psychologique un peu clichés et manquant parfois d'aspérités, mais ils font leur job !

Même si le sujet hyper moderne est au coeur de l'actualité depuis quelques années, l'auteur et scénariste français ne se contente pas simplement de surfer sur la bonne vague.



Il nous offre un travail de recherche exceptionnel pour livrer un sujet bossé à fond qui donne un roman truculent et plein de verve, porté par des personnages qui ne sont pas tous câblés comme le commun des mortels.

Première rencontre avec l'auteur et celle-ci ne sera certainement pas la dernière !

Ce thriller rassemble tous les ingrédients qui me plaises dans mes lectures.

Premièrement, une intrigue qui m'a tenu en halène du début à la fin du roman. Deuxièmement, un thème ésotérique très intéressant avec des thèses intéressantes et très bien développées. Troisièmement, un travail de recherche impressionnant de la part de l'auteur. Et finalement, une écriture et des thèmes développé qui donnent envie d'en apprendre plus.

Donc tout était réuni pour me plaire. Seule petite ombre au tableau, quelques déroulements/dénouements un peu tirés par les cheveux.

Toutefois, rien de rédhibitoire qui pourrait m'éloigner de cet auteur. Je reviendrai dès lors très vite vers celui-ci !

Que faut-il retenir d'un tel roman ?
Je dis ça, mais en fait, je sais ce qu'il faut garder de ce genre de lecture.
C'est... le plaisir.
Parce que sur 540 pages, l'explication finale, trop longue à mon goût (mais on ne peut quand même pas reprocher à un romancier de faire le job, de ne pas bâcler, de ne pas aller à l'essentiel sans justifier)est venu ralentir un récit jusque-là époustouflant.
Complot c'est LE thriller par excellence.
L'action, le suspense, la tension, la violence, tout y est.
Sarah Geringen l'héroïne de Nicolas Beuglet découverte dans son précédent roman "Le cri", à peine remise de son enquête précédente, est appelée,  ou plutôt sommée (en fait, elle est presque emmenée de force) de se rendre sur un archipel isolé au nord de la Norvège, là où vient d'être découvert le corps mutilé d'une personnalité importante du pays.
Une enquête périlleuse qui entraînera Sarah et son compagnon Christopher dans différents pays afin d'identifier deux femmes qu'un complot vise à faire taire.
Le duo devra faire face à un tueur, particulièrement sadique, prêt à tout pour arriver à ses fins.
Non, franchement, pour moi, Nicolas Beuglet et un top auteur dans le genre et croyez-moi, il y a de la concurrence, il est aisé de se planter ou de tomber dans la facilité. Lui, en deux romans il m'a convaincu.
Croyez-moi, au niveau de l'angoisse et de la montée d'adrénaline, il gère.
Et sinon, vous connaissez le bungarus ?
Un truc à vous faire passer des nuits blanches... moi qui suis particulièrement phobique de ce côté là,  j'ai été servi, même plus envie de faire la sieste...
A part ça Beuglet se prend pour Dan Brown, il est prêt à remettre toutes nos croyances en questions... et il fait sien l'adage : "L'habit ne fait pas le moine"...
Un deuxième opus avec une héroïne que son auteur ne ménage pas, pas plus que son lecteur d'ailleurs, mais lui, c'est pour son plaisir...

Ce page-turner efficace et haletant a réussi à égaler « le cri », son prédécesseur ! On y retrouve les mêmes personnages principaux, tandis que le principe de course contre la montre et de voyage aux quatre coins du globe est maintenu. Cela dit, il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier tome pour comprendre. D'ailleurs, mon édition n'y fait mention qu'à la fin, en guise de publicité. Il n'y a pas d'élément en début d'ouvrage indiquant que c'est un second opus, la preuve que n'importe quel lecteur peut découvrir ce titre…

Le récit débute aux côtés de l'enquêtrice Sarah Geringën et de Christopher, son compagnon qui a récemment emménagé avec elle. Il y a donc eu une ellipse qui a permis au couple de se rapprocher. Hélas, le bonheur est de courte durée puisque les services des forces spéciales viennent chercher Sarah dès le premier chapitre. La jeune femme se doit alors d'aller enquêter sur une étrange affaire maigre en indices et remplie d'éléments inexplicables. L'enquête est particulièrement riche et on savoure chaque petite avancée. Entre deux chapitres, on suit le quotidien de Christopher et de son fils adoptif Simon. Ces passages sont longs. On en vient à se demander à quoi ils servent si ce n'est pour casser un peu le rythme et donner envie au lecteur d'absolument retrouver Sarah… Appréciant Christopher, j'étais déçue de le voir autant en retrait pendant presque la moitié du livre ! Heureusement, les faits narrés n'ont pas été inutiles et notre journaliste possédant des connaissances en archéologie a fini par venir en aide à sa compagne. le tandem est toujours aussi plaisant à suivre !

On est vraiment toujours plongé dans l'action et on ne perd jamais le rythme ! Ainsi, on distingue beaucoup de rencontres, de complots, de secrets et d'affrontements (trop ?) qui tiennent en haleine de la première à l'ultime page ! J'ai aimé les thématiques abordées, car on touche à l'ethnologie, à l'Histoire, à la politique, à la religion, à la science, à la manipulation de masse, ainsi qu'à la vision de la Femme : la place des Femmes dans la société et à travers l'Histoire. On sent que Nicolas Beuglet a fait des recherches et qu'il n'hésite pas à donner son point de vue, ce qui m'a agréablement surprise. du féminisme, du suspense, de l'action, beaucoup de tension, de l'aventure, de la violence, des thèmes intéressants, … le mélange est savoureux ! On passe un très bon moment avec « Complot » qui m'a fortement rappelé « Da Vinci Code » de Dan Brown. Certes, la fin est un peu grosse (j'ai l'impression que le staff du Pape fait mal son travail…) et certaines scènes parfois too-much cependant, cela donne envie au lecteur de lire une suite si elle est un jour publiée !
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Sarah Geringën est une inspectrice reconnue et respectée dans la police norvégienne. C'est bien pour cela d'ailleurs qu'on vient la chercher en urgence dans sa maison isolée sur une île, sans lui dire pourquoi. Sauf que ça a l'air très grave, et très sensible : elle découvre en arrivant sur les lieux que la victime n'est autre que la Première ministre. Pour raison politique ? Personnelle ? Idéologique ? Commence alors une enquête sans précédent pour Sarah, aidée par son compagnon, Christopher.

Nicolas Beuglet déroule son récit sans temps mort et tient son lecteur en haleine. le rythme est rapide, oppressant, implacable. C'est dans le coeur même de l'intrigue que réside toute l'originalité de ce roman : la place de la femme dans L Histoire reposerait-elle sur un mensonge ? Les fondements mêmes de l'humanité s'en trouveraient forcément ébranlés...

Seul bémol : la dernière énigme romaine, un poil trop "jusqu'au boutiste " à mon goût.

Un thriller efficace, original, haletant. Un vrai plaisir de lecture.

Sarah Geringën, déjà rencontrée dans le Cri, est de retour pour une nouvelle enquête aux portes de la folie, menée tambour battant. Ca commence fort, puisque la Première Ministre de la Norvège a été assassiné.
Dans la lignée du premier roman de cette série, l'auteur nous offre une accumulation d'évènements surprenants et spectaculaires. On est dans la surenchère tout le long du roman et on aime ça. C'est dynamique, ça s'enchaîne. Les personnages sont attachants. le côté sombre de Sarah donne au lecteur tout un tas de mystères encore non résolus.
Cependant, au bout d'un moment, la surenchère arrive à saturation et a un peu fini par me lasser vers la fin. C'est dommage, parce que c'est la dernière révélation et la fin que j'ai le plus appréciées et qui pour moi, est le plus intéressant.
Ce n'est pas le polar le plus mémorable que j'ai lu, mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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Je dois dire que les livres de Nicolas Beuglet sont de ceux que l'on n'oublie pas sitôt refermés. Roman impactant, Complot a fait l'objet d'une sérieuse bibliographie dans laquelle l'auteur m'a donné envie d'aller piocher.
Voici l'inspectrice Sarah Guerigën, après avoir été malmenée dans le cri, apaisée et confiante en début de roman ; la situation va cependant très vite se corser lorsqu'elle est appelée à la rescousse sur une mystérieuse affaire d'état.
Dans une petite île isolée, une femme a été assassinée. Pas n'importe quelle femme… Il s'agit de la première ministre . Visiblement, ce meurtre a fait l'objet d'un rituel étrange. Voici le point de départ d'une intrigue éminemment complexe dans laquelle se lance tête baissée l'inspectrice. de la Norvège à l'Allemagne, pour finir par Rome, elle tente de protéger de futures victimes d'un groupuscule déterminé à maintenir un ordre certain.
Une mission dense, noire, intense, parfois jusqu'à l'exagération mais éminemment marquante ! le final est à l'avenant de l'énigme. On y retrouve une Sarah Guerigën en bien mauvaise posture, accablée de culpabilité et accusée d'enlèvement d'enfant… le silence et les actions incompréhensibles de l'enquêtrice plongent ses proches dans le désarroi. . A quand la suite ?

Sarah Geringën, inspectrice à la police norvégienne, est appelée à enquêter sur un meurtre étrange commis sur une île isolée. Le corps d'une femme y a été retrouvé dans une mise en scène qui pourrait ressembler à un rituel satanique. Rendue sur place, elle réalise qu'il s'agit de celui de la Première Ministre du pays et que cette dernière a consacré son dernier souffle à effacer les traces qui auraient permis l'identification de son meurtrier. Mais alors qu'elle met toute sa ténacité et son abnégation au service de cette affaire, elle en est dessaisie par le Ministre de l'Intérieur qui ignore sans doute qu'il en faut plus pour arrêter cet électron libre.

Avec "Complot", Nicolas Beuglet propose une suite aux aventures de Sarah Geringën, commencées avec "Le cri". Personnellement, j'ai trouvé énormément de similitudes avec son premier roman. Le scénario commence sur les chapeaux de roues avec un meurtre défiant les lois de l'imaginaire. S'ensuivent quelques périples à travers divers coins de la planète, agrémentés de courses-poursuite et de bagarres à la clé. Et pour moi, c'est là que le bât blesse, car je ne suis absolument pas fan de films d'action à l'américaine, même transposés à l'écrit. J'ai encore une fois trouvé cette partie longue et presque ennuyeuse. Dommage que l'auteur compte trop sur l'action de ses personnages pour donner du rythme à son livre. Je préfère l'adrénaline procurée par une tension psychologique. Heureusement la fin regagne en intensité et m'a remis le pied à l'étrier. Dans ce thriller également, on sent que l'auteur a travaillé son sujet. Sujet d'actualité puisque la trame de fond du roman est la place de la femme dans la société à travers les âges. J'ai d'ailleurs découvert ce qu'était le" masculinisme".
Nicolas Beuglet joue sur la double personnalité de son héroïne. Il en laisse transparaître un peu plus sur elle mais ne dévoile pas encore tout. L'ombre de son passé plane toujours, ce qui laisse présager une suite.

J'accorde un 14/20 à cette lecture car j'ai préféré une fois encore le fond à la forme.

Une inspectrice norvégienne est appelée en renfort sur une scène de crime. Sa réputation la précède : froide, terriblement efficace.
Cette mission l'emmènera jusqu'au Liban et lui fera découvrir le travail de trois femmes sui ont sacrifié leurs vies pour des études politiques, scientifiques et spirituelles dont les conclusions vont révolutionner le monde.
Enfin, si on les laisse parler. C'est pourquoi Sarah se lance dans une course contre la montre pour empêcher une organisation de les tuer pour les faire taire. Car une partie de l'humanité pourrait avoir fort à perdre par ces révélations.
Un thriller plutôt original dans ses fondements et que j'ai trouvé beaucoup plus intéressant et concret que l'opus précédent (Le Cri).
Un propos féministe dans un livre écrit par un homme et ça tient la route. Chapeau !