Lorsque Sarah, inspectrice à Oslo, est escortée par les Forces Spéciales en hélicoptère et débarquée sur une île escarpée, battue par les vents et au bout du monde, elle est loin de se douter de ce qui l'attend.
En effet, un cadavre torturé, nu y a été découvert au bord de la falaise, et ce cadavre n'est pas n'importe quel cadavre : il s'agit du corps de la première ministre norvégienne.
Entre course contre le temps, pressions hiérarchiques et médiatiques, la tension monte. Mais ses découvertes vont aller au delà de la simple enquête de routine, ses ramifications vont conduire Sarah aux confins de l'Humanité. Un périple qui va l'emmener de la Norvège au Vatican, en passant par le Liban.
Sarah qui commençait à envisager, une vie plus sereine, posée, avec Christopher, son compagnon journaliste et Simon, son fils adoptif, va devoir faire des choix, voire des sacrifices tant dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle.
J'ai bien aimé ce second opus, même si parfois les ficelles sont un peu grosses. Malgré tout, j'ai trouvé l'intrigue et son fil conducteur originaux et complètement dans l'air du temps. Les rebondissements et la course contre la montre donne un rythme assez haletant. L' écriture est fluide et dès les premières pages, on est happé par le roman. le dénouement m'a quant à lui assez surprise.
Les personnages sont assez marqués. Sarah est très professionnelle, et malgré son apparence froide et distante, elle cache une vraie sensibilité, voir une certaine fragilité, d'autant plus, qu'au fond d'elle même, est tapie, une part d'ombre, sortie du passé, qui semble vouloir la rattraper.
Le méchant, quand à lui est un vrai sale type, un survivor, dont on peine à se débarrasser. Heureusement, que Christopher, et sa douceur sont là pour équilibrer, car les autres personnages masculins sont misogynes à souhait et assez imbus de leur personne.
Les recherches de l'auteur sont approfondies et sa théorie mise en avant pousse à la réflexion, même lorsque le livre est refermé.
Ce roman peut se lire indépendamment du premier roman de l'auteur,
le Cri, mais sa fin incite fortement à poursuivre l'aventure avec
L'île du diable qui vient de paraître, et c'est ce que je ferai avec plaisir.