Le cri

Un thriller pour changer de lecture.
Basé sur des découvertes et des évènements réels.
C'est cela qui est terrible mais en même temps très intéressant.
Où l'homme est capable de tout, et surtout du pire, pour faire avancer des recherches scientifiques insensées sur cette question que chacun d'entre nous se pose, s'est posé, où se posera à un moment donné de sa vie (ou pas) : la vie après la mort ....
Passionnant de bout en bout.

Ce cri ce n'est au départ qu'une enquête policière dans un hôpital psychiatrique, mais très vite tout va s'emballer, Tic Tac Tic Tac, et Sarah Geringën, mettra toute sa puissance d'inspectrice norvégienne à résoudre les énigmes les unes après les autres, Tic Tac Tic Tac, dans cet escape game intercontinental où il ne reste que 72h pour s'extirper en trouvant la solution, ce cri de la peur originelle, Tic Tac Tic Tac, en se battant et se débattant comme un héros américain type Tom Cruise ou Bruce Willis, quitte à y laisser sa peau, traquée, piégée, Tic Tac Tic Tac, et alors...
Alors ce thriller nous livre une description d'un personnage de femme qui sauve, qui décide, qui tranche et qui ne laisse pas au lecteur le temps de reprendre son souffle, bref tout cela est un peu too much !
En revanche quasi prêt pour une adaptation cinématographique.

J'avoue avoir acquis ce livre « à cause » de (ou « grâce à », c'est selon…) sa magnifique couverture, mystérieuse et évocatrice mais je dois dire qu'il n'a rempli ses promesses qu'à moitié et finalement je ressors de l'aventure avec un avis très « mitigé »….

Tout commence sur les chapeaux de roue : un hôpital psychiatrique, un cadavre, une mort suspecte, une inspectrice avec des problèmes dans sa « life »… ça démarre fort et bien !! … le dit « mort », se serait étranglé lui-même… un suicide ? Peu plausible (car enfin, peut-on raisonnablement se serrer la gorge soi-même suffisamment fort jusqu'à strangulation complète ??) comme le souligne le légiste, qui diagnostique plutôt un arrêt cardiaque suite à une « très très grosse frayeur »… de quoi a-t-il bien pu avoir si peur ? le suspense est total, et l'enquête commence bien…

Sarah Geringën, qui vient de se faire méchamment larguer par son cher et tendre va se lancer à corps perdu dans l'enquête sur ce curieux patient de l'hôpital psychiatrique norvégien de Gaustad qui a une bien étrange inscription sur le front et dont personne ne semble se souvenir d'où il vient. le patient « 488 » ainsi surnommé à cause de cette fameuse inscription, qui couvrait sa chambre des mêmes graffitis inlassablement sans que personne ne sache ce qu'ils signifient, va les emmener de Norvège, à Paris, puis à Londres, sur l'ile de l'Ascension, aux États-Unis dans le Minnesota et même à Nice pour le retour en France! A Paris, elle y fera la rencontre de Christopher, journaliste d'investigations et de terrain avec qui elle continuera l'enquête et quelle enquête !!

Ça tourne carrément au « James Bond » où les héros ne mangent jamais, ne dorment pas et continuent à se battre malgré les coups et la douleur. C'est simple, ils sont « increvables » !! de vraies « machines de guerre » !! Et même s'ils ne sont pas tous formés pour et bien ça n'est pas grave, ils sont « trop forts » quand même !!.... même « mort », ils ne le sont pas !!!! C'est tout de même parfois un peu « gros » à avaler mais qu'importe ; pas de temps mort, ça bouge, il y a de l'action (plein d'action), des courses-poursuites à la limite de la crédibilité, un chouïa de romance, beaucoup de déduction, un brin d'ésotérisme, des expérimentations pseudo-scientifiques : donc, tout y est... Justement c'est là que le bât blesse, il y a trop de tous les genres en fait… polar nordique, espionnage, chick-lit, roman cabalistique, dark romance. On se croirait dans un film en cinémascope (on voit là le côté « scénariste » de l'auteur qui ressort bien)…

Oui….. Oui mais voilà, la fin m'a beaucoup déçue et n'est pas du tout à « la hauteur » du bouquin à mon sens. C'est un peu comme un soufflé qui serait « monté » à la cuisson, puis serait retombé brusquement d'un coup, à sa sortie. Ça m'a fait quasi le même effet. La tension monte petit à petit au fil des pages et on y prend plaisir …. pour redescendre d'un coup à la fin. Plaffff !!! Comme « un plat » à la piscine !

Quand Sarah arrive à l'H.P., le thriller prend une bonne tournure, quand elle rencontre Christopher, le frère de celui qui a mis « le feu aux poudres » finalement, on commence à « tiquer » ; quand intervient une histoire de tout-vilain-pas-beaux de la CIA avec leurs expériences et leurs méthodes plus que douteuses, on se dit que ça devient « too much » avec le côté « factice » des bagarres à l'américaine… et la fin, servie comme un feu d'artifice avec un bouquet « final » d'enfer reste malgré tout « convenue » (comme un scénario bien rodé, typographié et réglé à la virgule près) et m'a laissée un peu de marbre. Vraiment dommage car j'avais été emballé par la première partie consacrée à l'univers psychologique et psychiatrique. Je n'en garderai malheureusement pas un souvenir impérissable !

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Le cri de désespoir que j'ai poussé lorsque je suis arrivé au bout de ce pavé long comme un dimanche de Toussaint.
que dire sans dévoiler "l'intrigue" mais au fait est ce une intrigue de courir le monde à la recherche du méchant avec une enquêtrice qui est en mal d'enfant alors que le reporter en a hérité un à la mort de son frère et de sa belle soeur. mais je vous donne pas la fin :-)
ils courent le monde pire que james bond mais sans les images.
les seuls points positifs c'est que ce couple n'a pas d'attente pour prendre l'avion.
sinon tout est téléphoné ...
Une purge que je vous déconseille

Une histoire fascinante...

J'ai littéralement dévoré ce livre en 3 petits soirs. Une lecture addictive, qui ne nous laisse aucun repit...

C'est vrai que y'a un peu d'accumulation, et qu'à la moitié j'avais l'impression que l'histoire allait bientôt se résoudre, mais ça ne m'a pas dérangé. Je ne me suis ennuyée à aucun moment et les rebondissements sont amenés naturellement pour moi.

On suit Sarah, une inspectrice, dans sa quête de la vérité.

Les sujets de fond sont historiques et très intéressants. Ils nous permettent de se poser des questions au delà de l'histoire en elle même 😉


Une histoire d'autant plus fascinante qu'elle est tirée en grande partie de faits réels ! Ca donne encore plus la chair de poule 😱
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L'inspectrice Sarah Geringen est appelée pour se rendre à l'hôpital psychiatrique de Gaustad situé à quelques kilomètres d'Oslo.
Sa présence sur place est requise pour établir le constat du suicide d'un patient. Sur les lieux, après avoir recueilli les premiers éléments, Sarah conclut très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide.

Dès le début du livre le décor est planté, les premiers éléments que l'auteur nous livre nous capture directement et nous scotche à son histoire.

Tout d'abord il y a la victime, le patient 488, un homme sans identité, interné à Gaustad depuis 36 ans pour une amnésie rétrograde totale associée à des délires paranoïaques. La police l'a amené après l'avoir arrêté pour violence sur la voie publique. On l'a appelé le patient 488 en raison des chiffres cicatrisés sur son front.

On assiste aussi d'emblée à des scènes d'actions, Sarah n'hésite pas à braver le feu pour au péril de sa vie, sauver le directeur de l'hôpital qui détient des éléments capitaux pour débuter l'enquête.

Pour entamer son enquête, Sarah se rend en France où elle veut rencontrer Adam Clarence qui est la seule personne à avoir rendu visite au patient 488 durant toutes ses années d'internement. Malheureusement Adam est décédé dans un accident de voiture, et c'est son frère Christopher que Sarah va rencontrer afin d'essayer de savoir ce qui liait son frère au patient 488.

Le mystère s'épaissit, le danger et les menacent se font de plus en plus pressantes autour de Sarah et Christopher qui vont être amenés à collaborer afin de découvrir une vérité absolument incroyable et inconcevable pour Monsieur et Madame tout le monde.
Une course contre la montre effrénée est lancée…

J'ai été absorbée par cette histoire dès les premières pages et j'y suis restée accrochée jusqu'à la fin.
Le suspense est maintenu tout au long du livre, les éléments son savamment dévoilés pour maintenir le lecteur en haleine et le garder attentif à sa lecture. Impossible de décrocher.

Un thriller très efficace.

# Challenge Multi-Défis 2021
# Challenge Pavés 2021

Je sors de cette lecture mitigée!! Je redoutais un peu ce sentiment après avoir lu quelques critiques….
Le début du livre est particulièrement intense et angoissant, dans cet hôpital psychiatrique près d'Oslo, ce mort 488 autour duquel planent de très nombreuses interrogations, ce directeur d'hôpital qui cache beaucoup d'informations...Et cette enquêtrice hors paire en plein drame personnel qui s'accroche à cette enquête comme à une bouée de sauvetage! le ton est donné, c'est parti pour la grande frousse!
Sauf que....dans la seconde moitié du livre l'intrigue part un peu dans tous les sens, avec de (trop) nombreux rebondissements et cette impression de quitter le thriller un peu glauque pour un film d'action avec péripéties, voyages et cascades...Je n'ai pas du tout adhéré à cet excès d'action, cousu de fil blanc en plus. Et pour une découverte finale somme toute assez banale.
En revanche je l'ai lu en quelques jours seulement, car Nicolas Beuglet rend son enquête addictive! Et j'ai bien aimé les différents thèmes abordés, notamment la mise en question de la foi (qu'elle soit religieuse, scientifique ou patriotique) et de ce qu'elle pousse les gens à faire.
A découvrir pour se faire son propre avis!

Un week-end polar bien calée au coin du feu... J'en rêvais ! Est-ce l'atmosphère paisible de la maison rythmée par le feu crépitant et les gouttes de pluie sur les carreaux ou la qualité d'écriture de ce petit polar mené tambour battant par Nicolas Beuglet qui a favorisé mon immersion immédiate dans l'enquête de l'inspectrice Sarah Geringën et dont je n'ai pas décroché avant d'avoir tourné la dernière page ? Quoiqu'il en soit un très bon moment de lecture avec une histoire qui commence près d'Oslo dans un hôpital psychiatrique où la jeune inspectrice est appelée pour constater la mort d'un patient qui se serait suicidé. Etrange que cette mort, par auto strangulation, et étrange également ce patient muet qui à la nuit tombée, poussait d'horribles hurlements à glacer le sang de ses codétenus... Poussé dans ses retranchements par les questions de l'incisive inspectrice, le directeur de l'hôpital s'immole par le feu en déclenchant un terrible brasier qui prend au piège patients et policiers. de rebondissements de l'enquête en retournements de situation, on découvre ce que cachent les terribles cris de ce patient nommé « 488 ». Beaucoup d'actions, des scènes un peu violentes mais sans excès, des explications qui tiennent la route et des personnages étoffés, rien n'est négligé et les rouages du polar bien huilés fonctionnent parfaitement. Un auteur français que je découvre avec ce titre et que je relirai avec plaisir !

Un polar qui se lit sans déplaisir mais je ne peux pas dire avoir été totalement captivée par les aventures de Sarah et Christopher. A part un retournement de situation auquel je ne m'attendais pas – la construction assez classique, les ficelles parfois un peu grosses, les personnages sans grande surprise m'ont donc laissée un peu tiède.
Je suis pourtant assez friande de ce type de lecture et bon public mais il manque un je ne sais quoi qui m'aurait totalement emballée. Compte tenu des très bonnes critiques, je fais l'hypothèse que je n'étais pas très bien disposée.
Je lirai néanmoins, si j'en ai l'occasion, le deuxième opus pour me faire une idée plus définitive.

Le cri est un roman très intéressant à découvrir même si au départ, il ne paie pas de mine. Je ne sais pas pourquoi, je pensais suivre une enquête policière classique, bien que le lieu du crime soit un asile. Mais très vite, l'auteur nous amène plus loin et nous ouvre les portes d'un univers scientifique aussi fou que plausible...

Pour ma part, j'ai été captivée par les hypothèses que l'auteur formule, j'ai été complétement subjuguée par le fait que tout cela puisse être possible et que certaines personnes travaillent sur des hypothèses sur l'origine de la vie et n'hésitent pas à tenter des expériences abjectes sur des hommes pour affirmer ou réfuter ces idées...
J'ai lu ce livre au début de l'année et j'ai mis beaucoup de temps avant de me faire une idée sur mon ressenti tellement toutes ces expériences et ces thèses scientifiques donnent le tournis. Je ne suis pas une experte alors je ne peux pas dire si ce que l'auteur nous décrit est réellement possible, mais toujours est-il que je suis fascinée par cette idée. de toute façon, je pense que l'on n'aura jamais la réponse aux questions que l'on se pose sur l'origine de la vie, du moins, pas de notre vivant...
Le style de l'auteur est très agréable et nous permet une lecture fluide et rapide, et vu que le sujet abordé est hyper intéressant, les pages tournent d'elles même.
Pour les personnages, finalement je ne me suis pas trop intéressée à leurs caractères tant j'étais plus intéressée par leur enquête et leurs découvertes. Mais dans l'ensemble, ils sont bien travaillés même si j'ai eu du mal avec Sarah, notre super enquêtrice... Et j'ajoute un bonus pour Edward, le père de Christopher, qui nous réserve pas mal de surprises !

Une enquête rondement menée qui nous amène à un questionnement existentiel, d'où venons nous, qui sommes nous, où allons nous...Vraiment, une lecture qui laissera très longtemps son empreinte dans ma mémoire !