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3,9

sur 5069 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'action débute à Oslo. Sarah Geringën, inspectrice de police anciennement membre d'une brigade d'intervention, vient d'apprendre que son mari la quittait.
Il faut vite qu'elle recouvre tous ses moyens car elle est appelée dans un hôpital psychiatrique, Gaustad où un étrange patient marqué d'une cicatrice" 488" s'est suicidé ou on l'a tué.
Une soirée très mouvementée où chaque fois qu'on aborde le patient et ses traitements, c'est la terreur qui s'installe parmi le personnel soignant et la direction.
Sarah est un personnage très sympathique qui se retrouve à Paris sur les traces d'un employé d'une usine pharmaceutique.
A partir de ce moment, le suspense prend un tour de roman d'espionnage qui remonte à la période froide qui divisait le bloc de l'est et le bloc de l'Ouest.
Si l'action et les rebondissements servaient au suspense dans la première partie, ensuite, trop, c'est trop, on nage dans la cruauté sans bornes sauf Sarah qui reste humaine ainsi que le frère de l'employé qu'elle recherchait avec qui elle a de sérieux atomes crochus.
L'écriture de Nicolas Beuglet est agréable à lire avec de temps à autre, des réflexions philosophiques, des développements sur les anciens traitements dans les asiles comme la lobotomie.
L'auteur nous fournit un scénario très bien structuré et nous montre son goût pour les romans d'espionnage.
Pas trop mon goût mais je me suis laissée guider par l'histoire qui m'a un peu écoeurée dans la deuxième moitié mais sans me toucher car on sent à tous moments qu'on baigne dans la fiction pure.
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L'inspectrice norvégienne Sarah Geringën est très mal : après plusieurs années de mariage et de multiples tentatives pour faire un bébé, son époux vient de lui annoncer qu'il souhaitait divorcer. Nuit de merde.
C'est presque une aubaine pour elle d'apprendre qu'elle doit foncer à l'hôpital psy de Gaustad : un patient vient de se suicider en s'étranglant de ses mains - impossible, dit le légiste avant même d'avoir vu le corps ! Bref, un truc bien louche qui devrait changer les idées de la jolie rousse pour quelques jours. De fait, cette affaire n'a pas fini de la faire courir, entre l'Europe et les Etats-Unis, entre aujourd'hui et hier, et même entre demain et longtemps avant avant-hier...

Vite prenant, ce thriller m'a fait penser aux premiers ouvrages de Franck Thilliez, JC Grangé, Bernard Werber : enquête rythmée, suspense, action, voyage, vulgarisation et expérimentations scientifiques. J'aime tous ces ingrédients sauf l'excès d'action et on frôle l'overdose ici.
Le contexte et les propos sur la psychologie et la religion sont intéressants, il est dommage qu'ils aboutissent à des conclusions aussi banales que l'on connaît déjà.
Autre reproche : deux protagonistes en viennent vite à s'aimer d'amour. Tout semble formaté à la virgule près pour un film d'action avec des violons en fond sonore de temps en temps, quand les héros se frôlent par mégarde et que les regards se troublent...
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Décidément, j'ai bien du mal à adhérer au mouvement très en vogue du "polar français". le scénario me semble toujours très alambiqué et peu crédible, la surenchère dans la violence sans nuance (difficile d'employer le terme "subtilité" en parlant de violence pourtant c'est ce que j'ai ressenti).

Le rythme ici semble exagérément accéléré comme si l'auteur se voyait scénariste d'un blockbuster américain. La Scandinavie ayant le vent en poupe en littérature noire contemporaine, le choix d'une enquêtrice norvégienne m'a semblé complaisante voire racoleuse, ce qui fait qu'elle m'a inspiré plus d'antipathie que d'empathie.

L'auteur a beau inclure une postface expliquant que son récit s'appuie sur de nombreuses recherches (besoin de se légitimer ?) et sur des faits réels (très en vogue le "d'après une histoire vraie", plus moyen d'y couper, ni en littérature ni au cinéma), le roman ne m'a pas semblé plus crédible pour autant.

Je ne me suis pas vraiment ennuyée mais je ne me suis pas non plus sentie impliquée dans l'action, la regardant de loin, fatiguée par l'incessant mouvement des personnages engagés dans une course contre la montre et objets d'un chantage avec un jeune enfant pour enjeu, ce qui est censé affoler le lecteur, je suppose. le suspense que l'auteur cherche avec plus d'efforts que de talent à instiller n'a eu malheureusement aucune prise sur moi.

C'est toujours un peu dommage d'avoir consacré pas mal de temps à la lecture d'un pavé dont on sait qu'il ne laissera en nous aucune trace.


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Challenge MULTI-DEFIS 2024
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J'avais un oeil sur ce bouquin depuis je l'ai vu en première page du site... J'en ai donc commencé la lecture avec enthousiasme. Et ça démarre fort. Un suicide, qui n'en est pas vraiment un dans une aile d'un hôpital psychiatre. le décor est planté... un décor un peu glauque, comme je les aime. Et l'enquêtrice dépêchée sur les lieux m'a de suite plu et paru sympathique. Alors, les 150 premières pages ont passées si rapidement, que je me disais que ça allait se terminer rapidement ce bouquin. Et puis, arrive un rebondissement à l'enquête, qui m'a paru trop gros pour être vrai. Et ça m'a un peu désenchanté ! Et il y a beaucoup d'invraisemblances et quelques incohérences dans le récit. J'en ferai pas une liste exhaustive, ce serait gâcher le plaisir des lecteurs... Parce qu'au-delà de ce détail, l'histoire se tient quand même et elle est plutôt bonne. Les courts chapitres donnent aussi un rythme haletant à la lecture et les pages se tournent quand même assez rapidement. Bref, un roman qui démarre très fort, qui s'essouffle un peu à mi-chemin, mais qui repart de plus belle dans le dernier tiers, bien que ce soit franchement ''arrangé avec le gars de vues'' ! ;) Une lecture facile, qui capte l'intérêt et que je conseille si vous avez envie de vous évader un peu...
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Mon deuxième livre de Beuglet, attaqué avec un peu d'appréhension, tant j'avais été consternée par le dernier message. Encore une fois le début est excellent, c'est addictif, un vrai page-turner. Bien sûr il y a beaucoup d'invraisemblances, comme le fait qu'une policière norvégienne enquête sur des activités, même passées, de la CIA. Encore une fois c'est un roman entre le Da Vinci Code et le Nom de la Rose, cela n'a cependant pas toutes les incohérences et failles de raisonnement du Dernier message. du coup c'est un honnête roman policier, bien rythmé, avec beaucoup d'actions et peut-être un peu trop de rebondissements (à ce point c'est de moins en moins crédible). Ce n'est pas mon genre de roman policier, il y a trop de courses-poursuites et de bagarre à mon goût. Mais en même temps je n'ai pas pu le lâcher avant la fin, pour avoir, comme Christopher et Sarah, les réponses à toutes les questions. Même si tout est un peu trop, c'est une agréable lecture.
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Un roman avec un départ accrocheur avec une mort très particulière, une enquêtrice au profil intéressant, une enquête qui démarre sur les chapeaux de roues.
C'était bien parti, mais en cours de route l'auteur m'a perdu, à vouloir aller trop vite, les invraisemblances s'accumulent, le fond de l'histoire perd de sa cohérence, les raccourcis pour faire avance l'enquête sont trop gros.
Pourtant j'ai continué car je voulais connaître la finalité du roman mais j'avoue qu'à la fin je lisais l'histoire en diagonale.
Dommage pour moi, mais je suis sûre qu'il ravira d'autres personnes.
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Et en ce qui concerne le Cri de Nicolas Beuglet, mon avis est assez mitigé.

Dire que je n'ai pas aimé ce livre serait inexact, car je l'ai lu en deux jours, on y apprend plein de choses, l'objet de l'enquête est original, les protagonistes principaux, Sarah et Christopher, attachants - l'auteur connaît les ingrédients du page-turner sur le bout des doigts -, mais ce sont ces innombrables invraissemblances, toutes ces incongruités, ces obstacles trop facilement déjoués par les deux enquêteurs (on a parfois l'impression d'assister à de véritables exemples de Deus ex machina...) qui ont fini par décrédibiliser cette histoire qui démarrait pourtant si bien.

Ce début dans un hôpital psychatrique norvégien où l'ambiance est affreusement plombante, avec un patient mort de peur, me fascinait.

J'ai refermé le livre avec la même impression et les mêmes interrogations que pour La vérité sur l'affaire Harry Québert de Joel Dicker : l'ai-je vraiment apprécié, malgré ces moments de gêne ?

Cela restera tout de même un bon moment de lecture, et je suis sûre que d'autres lecteurs sauront y trouver ce qu'ils recherchent.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Au début, c'était bien parti:
Hôpital psychiatrique de Gaustadt ,Oslo,
L'inspectrice Sarah Geringën est appelée en urgence ,en pleine nuit,le corps d'un des patients est retrouvé étranglé, dans sa cellule où il était seul,la bouche distordue sur un cri muet faisant penser au tableau de Munch: le cri.
A partir de là tout s'enchaîne ,cela tient la route ; Pourquoi ce chiffre : 488 gravé sur le front de ce patient ? Qui etait-il? D'où vient-il? Quel rôle joue le directeur dans cette enquête très noire, terrifiante qui nous tient en haleine jusqu'à pour moi l'arrivée de Nathaniel, dont je ne vous dévoile pas l'identité au risque de spolier, mais je suis étonnée que ses proches ne se soient pas rendu compte du rôle qu'il jouait et c'est à ce moment - là que j'ai trouvé les " ficelles un peu trop grosses"et j'ai terminé la lecture de ce thriller presqu'à reculons,et pourtant de l'action il y en a !! :
D'Oslo ,nous allons en France où là Sarah va rencontrer Christopher ,un journaliste d'investigation qui ne la lâchera plus.Et le voyage continue à Londres ,sur l'île de l'Ascension ,dans les mines du Minnesota et pour finir sur les hauteurs du vieux Nice!! Nos deux héros n 'ont pas de bagages ,ils prennent l'avion comme nous lorsque nous montons dans une voiture,tout paraît facile ,c'est parfois limite la aussi, quant aux coups qu'ils reçoivent ils s'en sortent toujours : Super héros ! Et puis un conseil ,relisez Jung avant de vous poser la grande question autour de laquelle s'articule ce thriller: qui avait-il avant l'homme et y a t-il une vie après la mort?
En même temps coup de chapeau à Nicolas Beuglet ,pour ses recherches sur le M.K -ULTRA.Car tout n'est pas que fiction,ce fameux projet MK-ULTRA A bien existé.
C'est la C.I.A qui ,entre les années 1950/ 1970 avait sous couvert expérimental injecté à différents patients du LS34 ( substance psychotrope) afin de contrôler leur mental ; injecté sur des prisonniers americains lors de la guerre de Corée .Ensuite ,beaucoup d'experiences ont été faites sur des humains avec aussi du L.S.D.pour voir les effets et aussi dans le but d'en faire un sérum de vérité .
Difficile à comprendre quand on sait que plus de 150 sous-projets ont été financés par la C.IA. dans le cadre de ce programme.,pas en faveur des Etats-Unis je suppose puisque tout fut détruit en 1972, beaucoup de zones d'ombres.Sur des appuis solides, Nicolas Beuglet aurait pu ....mais voilà, les héros sont trop des super héros ,parfois des ficelles un peu grosses,et la fin : gros point d'interrogation ?,A nous d'imaginer la suite a moins que le 2ème opus nous révèle la chute: Complot,je ne l'ai pas encore lu.Vous l'aurez compris ressenti en demi-teinte , le tronc est bon mais trop de greffes ,Nicolas Beuglet aurait dû ébrancher ,c'est a dire épurer son roman .⭐⭐⭐
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Un hôpital psychiatrique, un cadavre. Jusque-là, c'est du déjà-vu sauf que la victime est morte de peur, un cri de terreur gravé sur le visage. Et là, ça devient étrange. Qu'est-ce qui a bien pu effrayer un homme au point qu'il en meure ? Il n'en faut pas plus pour exciter la curiosité de Sarah Geringën de la police d'Oslo. Elle se jette à corps perdu dans cette enquête aussi motivée par l'intrigante cause du décès que par l'envie d'oublier que son mari l'a plaquée la veille. Elle va rapidement mettre le doigt, et plus encore, dans une affaire aux ramifications historiques et internationales.

Nicolas Beuglet, s'appuyant sur des faits historiques, construit un récit pour le moins effrayant. Pas le temps de te poser ni de réfléchir que t'es embarqué, grâce à la poigne virile de la jolie inspectrice, de révélation en révélation. Recherches sur le cerveau, religion, base militaire, CIA... T'en prends plein les mirettes.

Les codes du polar sont maîtrisés, le sujet hyper original, le rythme effréné, ce qui permet de ne pas rendre les (évitables) clichés trop polluants. Allez, il y a un peu de surenchère parfois, mais on aime bien, alors on pardonne.

Un polar qui ne marquera peut-être pas l'histoire du genre mais qui étonne, qui effraie et qui se lit d'une traite. Il te fera passer un long trajet en train sans que tu t'en rendes compte et il ira même jusqu'à te divertir.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/le-..
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Ça avait bien commencé par une mort inexplicable dans un hôpital psychiatrique d'Oslo. Et puis: boum, Une première explosion, suivie d'une scène de bagarre, d'une course-poursuite autour du monde, une autre bagarre… Ça fait pif pouf paf, je ne suis pas habituée à tant d'action. Pas grave, ça rythme le récit et on n'a pas le temps de s'ennuyer. le premier tiers était vraiment sympa et prometteur…

Et puis les ficelles, grosses comme des tuyaux, commencent à apparaître. Ça devient rocambolesque, tiré par les cheveux, tout y passe. On dirait qu'on a recyclé le Da Vinci Code et Jean-Christophe Grangé grande époque.

La fin est carrément grand guignolesque avec un méchant tellement caricatural qu'on se croirait dans un Disney. J'ai été très moyennement convaincue par les explications mi-scientifiques mi-métaphysiques. Grosse déception, donc! J'abandonne ici la série, ça fera de la place dans ma pile à lire…
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