N'ayant jamais lu des livres de
Nicolas Beuglet, cela faisait un petit moment que je souhaitais découvrir
le cri (surtout qu'il attendait depuis plus d'un an dans ma bibliothèque).
Tant la couverture que le cadre décrit dans le résumé m'ont paru allechant. D'ailleurs ce terme résume bien mon ressenti vis-à-vis du début de ma lecture. En effet, beaucoup de mystères apparaissent sur le lieu du crime notamment l'ignorance de l'identité de la victime ainsi que son appellation 488 dû à la cicatrice qu'il présente sur son front.
Au fur et à mesure de l'enquête, sa résolution de la part de Sarah va s'avérer beaucoup plus complexe qu'au premier abord. C'est à partir de ce moment-là que le bât blesse pour moi.
Premièrement ce qui m'a dérangé est le fait que le fils cadet d'Edward mette à jour le trafic réalisé par le labo pharmaceutique où il travaille alors que son propre père participe à ce trafic. J'ai trouvé ça un peu fort de café. . Deuxièmement, ce qui m'a gêné est l'accumulation d'actions en un temps restreint. J'ai d'ailleurs frisé l'overdose. Cela ne m'a pas paru réaliste et par conséquent, j'ai moins accroché à l'intrigue. Cependant, j'ai apprécié les personnages principaux à savoir Sarah et Christopher.
Nicolas Beuglet aura eu le mérite d'enrichir mes connaissances, j'ignorais tout du projet MK-ULTRA. Au cours de ma lecture j'ai d'ailleurs fait des recherches sur Internet qui m'ont permis de voir que ce projet avait bel et bien existé. Au vu de ce que la CIA a réalisé, je comprends mieux le fait qu'il existe des personnes convaincues de la théorie du
complot. Cela fait froid dans le dos.
Je ressors donc de cette lecture avec un avis mitigé à son encontre.