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sur 237 notes
Dans un futur proche ou imaginé, le Coup de Sang a frappé notre planète. le Coup de Sang, c'est une gigantesque catastrophe climatique qui fait de l'eau potable une denrée vendue à prix d'or, car quasiment introuvable. L'anarchie règne partout, il n'y a plus de place pour le partage ou l'entraide, c'est chacun pour soit. Des microsociétés subsistent tant bien que mal dans quelques Eldorados que chacun cherchent à rejoindre. Mais les axes de communications sont impraticables et la mer reste la seule solution pour espérer les atteindre.

J'aurai pu mettre bien plus, si je n'avais pas dû relire cet album deux fois pour bien comprendre le scénario. Comme d'habitude, Bilal fait dans le compliqué, dans l'acéré, dans le noir, le très noir (allant jusqu'au cannibalisme), mais il y introduit malgré tout quelques touches de poésie, entre autre avec ses hommes-dauphins.. Avec ce sujet d'actualité, de dérèglement climatique, d'individualisme et de banalisation des actes de barbaries, Bilal signe un magnifique scénario qui nous amène à réfléchir à nos actes et à penser à notre futur.

Les illustrations sont tout simplement magnifiques. En bichromie de nuances des bleus et de nuances de gris, Bilal peint (et c'est exactement le terme qui correspond) un univers terrorisant d'une façon très froide et intense, jouant avec les contrastes comme un artiste délirant mais génial.

Une bande dessinée magnifique, un western futuriste à lire, à offrir ou à se faire offrir sans hésiter. On en prend plein les yeux, et malgré la barbarie et l'individualisme du monde dans lequel il nous entraine pendant une centaine de pages, on accepte avec difficulté d'en sortir !
Lien : http://croqueursdebulles.rob..
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Férue de BD, je ne pouvais pas passer à côté de l'oeuvre d'Enki Bilal : bon, c'est vrai, ça faisait un moment que je me motivais : j'avais déjà feuilleté des albums à la médiathèque et j'avais même vu le film sorti il y a maintenant un certain nombre d'années, "Immortel". C'est aussi vrai que l'univers du film ne m'avait pas plu : sombre, angoissant, avec une grande dose de malaise. Cette fois, je me lance : Animal'z, dont la couverture m'attirait depuis un moment.

Tout d'abord, je dois dire que j'ai bien aimé le style artistique de Bilal : un style particulier, mais bien à lui, qui rend l'ensemble très attrayant. Mais concernant l'histoire, et je m'y attendais un peu, elle ne m'a pas plu du tout, et pourtant, le thème des humains hybrides pourrait être passionnant. On se retrouve dans un monde post-apocalyptique, sans plus d'information, avec des personnages étonnants. Impossible pour moi de s'accrocher à l'un ou à l'autre, j'avais parfois du mal à m'y retrouver, je me suis complètement perdue dans l'histoire, j'ai fermé la BD, je me suis motivée et je me suis forcée à continuer, pour pouvoir dire "enfin, j'ai lu une BD de Bilal !...".

Pour nuancer, et comme je l'ai parfois lu dans les commentaires, Bilal, on adore ou on déteste. Malheureusement pour moi, je fais partie de la deuxième catégorie.
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magnifique ! de par les couleurs, le trait de crayon et l'histoire.
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Cet album contient en lui quelque chose de particulier, une sorte d'incarnation ou une idée s'en approchant. Dès les premières cases, nous sommes happés dans l'album pour n'en ressortir que lorsqu'on le referme. On peut tenter d'expliquer cela par plusieurs éléments :
- l'intrigue, ou plutôt les intrigues, qui se croisent et se décroisent sans arrêt pour se rapprocher à mesure et n'en former plus qu'une. Bilal maîtrise cet art et il faut bien se placer dans son sillage pour le suivre et ne rien rater,
- le dessin, avec un style toujours aussi net et marqué, avec un dessin affuté et surtout qui suggère un paysage, une émotion, une scène plus qu'il ne la représente réellement.
Ainsi, grâce à ces éléments, le lecteur devient une sorte de personnage, et j'ai personnellement "vécu" ce récit que je lisais.
Une profonde immersion dans cet univers.
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Bof bof, je suis complètement passée à côté.

Des dessins toujours talentueux certes, mais ce tons gris monotone, oppressant....Et cette histoire complexe, avec ses références philosophiques, une apocalypse science-fictionnesque qui m'a laissée sur le bas côté, ou plutôt sur la berge.

Dommage, cet album recèle certainement de nombreuses qualité pour qui aura su l'aborder. Mais moi je n'en retiendrai rien.
Pas envie non plus de faire un article sur le blog.
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En 2009 déjà, Bilal dessine le dérèglement climatique qu'il dénomme ainsi : « le Coup de Sang ». Ce sera une trilogie, Animal'z, Julia & Roem et La couleur de l'air.
Dans ce premier volume, devenue très rare sur la planète dévastée, l'eau potable et la survie individuelle sont les obsessions de chacun. Seuls quelques ilots détachés sont accessibles uniquement par la mer qui semble être devenue l'unique milieu naturel, permettant à certains survivants de progresser.
Ceux qu'il met en scène ont un parcours atypique, dont un scientifique, concepteur de l'hybridation réversible homme-dauphin grâce à un pack hybridation connecté sur la colonne vertébrale. Plusieurs personnages cobayes ont subi cette expérience.
Selon la théorie de l'évolution, les hommes sont issus des profondeurs de l'océan, via les mutations progressives des poissons et des animaux il y aurait 3.5 milliards d'années. Peut-être E.Bilal veut-il nous dire ainsi que le cycle de vie de l'homme s'achèvera là où il a commencé : dans la mer ! ?
Les planches sont réalisées au crayon gras (il me semble) où le gris est dominant, le noir utilisé pour tracer les lignes des corps, des visages et des yeux, le tout semé de quelques taches de rouge, ce qui donne à l'ensemble une atmosphère assez glauque et peu avenante.
Cependant, et après plusieurs lectures, j'ai savouré. Inconditionnelle de l'auteur !

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Le coup de sang, dérèglement climatique brutal et généralisé qui s'est abattu sur la Terre, a façonné un nouveau monde. Un monde devenu très hostile pour les survivants…

Ouvrir un album d'Enki Bilal, c'est une invitation à pénétrer son univers, et surtout se délecter de ses dessins. Avec Animal'z, je n'ai pas été déçue sur ces aspects : j'ai aimé suivre nos survivants, des hybrides, dans ce monde post-apocalyptique, j'ai beaucoup apprécié les dessins. Au niveau de la palette de couleurs, beaucoup de gris et bleu, des couleurs froides (avec un petit peu de rouge sur certaines cases), un rendu sombre, qui va très bien avec l'histoire que nous conte l'auteur. Un petit bémol selon moi, quelques enchaînements et transitions au niveau de l'histoire pas toujours très évidents à suivre.
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C'est ma première incursion dans l'univers de Bilal avec ce titre qui est le premier d'une série dédiée au "Coup de sang". Au premier abord, l'aspect froid dû au choix des couleurs ne m'attirait pas, mais j'ai été séduite par le dessin. le monde d'après le Coup de sang parfaitement déprimant est pourtant bien rendu par ces couleurs. Ici, on découvre surtout les personnages qui ont été les cobayes d'une expérience scientifique qui leur permet non pas de devenir des animaux mais de se fondre dans la peau d'un animal. C'était parfois un peu confus pour moi, mais ce premier tome m'a donné envie d'en savoir plus.
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SUPER ! C'est le premier Enki Bilal que je lis et je suis conquise et impressionnée par les dessins, les couleurs, sa manière de narrer l'histoire, de jouer avec la typo.

Tout me plaît dans ce premier tome, pourtant la science-fiction en BD ce n'est pas ma tasse de thé habituellement. Mais là, c'est du grand Art.

En plus il arrive "à caser" des citations de Camus, Borgès, Hazliitt, Flaubert... Magnifique !

J'ai hâte de lire la suite parce que les personnages, le contexte, l'ambiance, l'intrigue sont bien plantés. Hâte, oui, vraiment !
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BD lue deux fois, la première pour en saisir l'atmosphère et la deuxième pour m'attacher à l'histoire et la comprendre. ‘‘Le coup de sang'' un bouleversement climatique, qui a changé la planète. On recherche un endroit pour vivre dans les meilleurs conditions. Nous suivons six personnes à la recherche de ce lieu qui passe par le détroit D17. C'est de l'anticipation pure. L'homme peut se transformer en animal (par exemple Bacon en dauphin). C'était un gamin soldat au Moyen-Orient qui a servi de cobaye pour une expérience hybride extrême faite par Ferdinand Owles. L'intervention des chasseurs m'est apparu un peu complexe.
Enki Bilal est un formidable conteur et dessinateur. Il faut entrer dans son univers et apprécier son graphisme puis se laisser porter par le déroulement de son histoire, Formidable
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