Pantin d'écriture

D'abord, la couverture, je la trouve magnifique. Mais ce qui m'a fait accepter le service presse, c'est le résumé de cette histoire plus qu'original. En effet, on suit certes quelqu'un qui a signé un contrat qui le rend au service d'une autre personne. Une personne ? non, un démon ! Mais un pantin d'écriture, c'est pour le moins original, cela m'a fait craqué.

Au niveau de l'histoire, je ne vais pas en dire plus que le résumé. Les personnes : un écrivain raté Martin et sa compagne Juliette, qui rêve de gloire issu de l'écriture de son compagnon, la font rêver. Martin n'arrive pas à écrire. Est-ce que vous, vous sauriez accepter ce pacte qui contre imagination débordante et gloire demande un sacrifice de l'âme, tuer avec un livre et une plume.

J'ai aimé voir ces deux personnages presqu'opposé réagir à l'absence de reconnaissance et de gloire.

J'ai aimé lire ce récit original et j'ai hâte de lire d'autre roman de cette auteure. Ce livre pose des questions de conscience, comment réagir face à l'échec et la réussite, le besoin de reconnaissance.

C'est un roman plutôt court par ces chapitres qui le sont également et les dialogues entre les personnages qui donnent un rythme plutôt rapide à l'histoire.

Une histoire que je vous recommande vivement !

En bref, un roman qui mélange les genres. Entre réalité et surnaturel, entre romance et thriller, Olivia Billington mène une intrigue efficace, mais peut-être un peu courte.

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En effet, l'auteure a l'habitude d'écrire des romans assez courts, moins de 300 pages en général, et c'est ce qui pèche de mon côté : il me manque un peu d'approfondissement sur certains points. Ici, c'est clairement l'explication du côté surnaturel que j'aurais aimé découvrir, le mécanisme du livre d'Occire, les événements antérieurs à la rencontre entre Martin et Atramnon. J'ai trouvé que la dimension fantastique était trop rapidement acceptée dans un quotidien banal où rien ne laisse prévoir qu'un démon va vous aborder pour vous proposer un pacte de sang.

En laissant de côté ce petit couac, j'ai néanmoins beaucoup aimé le travail sur la psychologie des personnages. On comprend bien l'angoisse de la page blanche de Martin, ce sentiment d'échec permanent, cette perte d'inspiration. Et puis tout ce que le succès implique pour la personne, mais aussi pour l'entourage : le besoin de reconnaissance de l'Humain est tellement important qu'il peut rapidement amener à des situations tragiques où jalousie et incompréhension provoquent le pire.

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