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Je l'avais lu il y a longtemps et j'en gardais un mauvais souvenir.
Je viens de le relire et, au début, je me disais que non, il n'était pas si mal…
Cohérent avec le personnage de la mère aperçu dans le premier tome, Raymond redevient pire qu'un gamin avec elle.
C'est assez simpliste mais plutôt sympa de voir comment il se fait avoir, Raymonde réveillée au clairon ou le code taptaptiptoptap sur le mur.
Et puis, on passe dans un côté qui devient un peu malsain quand la mère se fait tripoter et celle qui veut garder son fils devient glauque…
Et là, on a la fin, totalement hallucinante, qui m'a complètement perdu, beaucoup trop décalée, délirante pour être crédible, de Raymonde qui passe du banc au cerveau aux transformations… Totalement, largué de son arrivée à on sait même pas comment elle sort…
Bref, j'ai compris pourquoi je n'avais pas gardé un bon souvenir de ce tome…
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La belle-mère terrible c'est du Classique dans un couple.Mais Môman c'est du grandiose !Le chantage affectif et l'infantilisation du rejeton prennent des dimensions épiques ! Très drôle.
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Parfois, l'on pense faire bien mais l'on ne sait pas qu'un petit geste peut déclencher une tornade familiale.

Lorsque Raymonde Bidochon reçoit une lettre émanant d'une voisine de la mère De Robert, elle essaie de prendre toutes les précautions oratoires pour ne pas affoler son mari, béatement affalé dans le canapé. C'est le contraire qui se produit, car Robert est resté mentalement dans les jupes de Môman.

Elle n'a pas grand-chose, Môman, elle s'est juste pincé un doigt dans la porte, mais tout de suite il grossit ce que Raymonde veut lui dire, il amplifie les dégâts, il exagère les conséquences. La gangrène, Môman a la gangrène ! Et, alors il faut tout de suite et immédiatement se rendre à son chevet. Raymonde, fait les valises !

Quelle n'est pas la stupéfaction De Robert et Raymonde, en arrivant chez Môman, de voir celle-ci couper des bûches à l'aide d'une hache maniée vigoureusement. Robert est rassuré, mais il fond devant Môman, le pauvre qui retournerait presque en enfance s'il le pouvait.

Môman est despotique, dominatrice, odieuse, manipulatrice et autres qualités qui exaspèrent Raymonde. Seulement celle-ci est bien obligée de boire la coupe jusqu'à la lie et même l'hallali.

Raymonde est rejetée tandis que Robert est pouponné, et il en profite. Bref tout pour être heureux. Raymonde est réveillée au son du clairon ce qui n'empêche pas Robert de dormir à poings fermés. Tout juste s'il ne suce pas son pouce. Ou alors le soir, Robert et Môman communiquent par de petits coups frappés sur la cloison qui sépare les deux chambres, une forme de télégraphe familial.

Ils rendront visite aussi à des cousins cultivateurs joyeux et fiers de leurs productions maraîchères, énormes car engraissées à l'aide de produits non naturels qui transforment, par exemple, des radis en ballons de rugby qui pourraient nourrir une quinzaine de personnes. Au moins.



Une suite de gags qui n'amusent pas Raymonde mais le lecteur, Binet grossissant le trait de la mère possessive et d'agriculteurs qui ne jurent que par les engrais chimiques.

Môman en veut toujours au brave docteur qui avait administré un laxatif à Robert lorsqu'il était tout gamin parce qu'il avait avalé l'oeil de son nounours.

Quant aux agriculteurs, Binet dénonce leur credo : faire de la quantité, et pas de la qualité. C'est tellement vrai.

Amusant et l'on s'habitue peu à peu au dessin qui change de la ligne claire, celle que je préfère, mais à chacun son style.

Seulement, la fin m'a déçu quelque peu, comme si Binet ne savait de quelle façon clore son histoire. A moins que je n'ai pas compris le message.

Une lecture distrayante mais, à cause des éloges que j'ai pu lire ici ou là, qui m'a laissé sur ma faim.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Inutile de présenter Robert et Raymonde Bidochon, le couple béret-tablier le plus célèbre de France. En revanche, vous ne connaissez peut-être pas cette frêle et avenante vieille femme qui débite à la hache des rondins dans son jardin. C'est madame Bidochon mère, Môman pour les intimes, enfin, pour son fils. Ce dernier, inquiet pour la santé de sa génitrice, entraîne sa femme pour lui rendre visite. Et quelle visite ! Si Robert semble retrouver un âge d'or révolu, où la grenadine remplace l'ambroisie, Raymonde rêve, elle, d'un âge d'or de Péplum -rêve qu'une marâtre vient briser. Il ne lui reste plus qu'à s'émouvoir devant le torse musclé d'un garçon de ferme, telle une Lady Chatterley de sous-préfecture.

On retrouve ici tous les ingrédients qui ont fait le succès de ce couple pas forcément modèle : de l'absurde typiquement made in Fluide Glacial, du comique de répétition avec les apparitions successives De Robert déguisé comme dans son enfance et de superbes effets spéciaux à faire verdir ILM.

Binet, qui sait aller droit au but, nous offre aussi une superbe scène de harcèlement maternel, peu avant une conclusion aussi déroutante que décevante. Môman est ainsi rejetée à l'arrière-plan, et elle nous manque ! À moins que la fin ne laisse espérer des changements dans le comportement De Robert. C'est Raymonde qui serait contente. Alors, à suivre ?…
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Raymond retrouve sa moman et oublie Raymonde. Un des tomes qui m'a fait beaucoup rire je ne me laisse pas de les lires.
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Robert retourne voir sa Moman et redevient un petit garcon. Il va falloir toute la combativité de Raymonde pour qu'il reprenne ses esprits.
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Robert et sa « relation » à sa « môman » … ça “fou un peu les miquettes” … !
Messages codés entre mère et fils, absences totales de distanciation d'identité émotionnelle fils/mère, du coup Raymonde se met à rêver de phantasmes paradisiaques “coquins”, faut la comprendre aussi quand même … non ? Mais les cauchemars rodent aussi !
Môman et Robert sont “une seule et même chair”, toute tentative du fils d'affirmer sa propre individualité et voué à l'échec tant l'intrication émotionnelle maternelle est puissante !
Mais quand Raymonde entre dans le cerveau de son Zorro de mari, elle découvre le pourquoi du “blocage”, le “noeud gordien” des circuits synaptiques et neuronaux … Valeureusement elle ose franchir des années et des années de refoulement, de “communications” avortés, frustrées … une antichambre de damnations pour accéder à « Robert » ! Ce « Robert » qu'elle va tenter de ramener à la “réalité”, qui se manifeste de façon tout à fait incontrôlée, sporadique, effarante (pour ne pas dire franchement effrayante), dont elle n'exclue pas tout de même d'en obtenir quelques “faveurs sensuelles” après toutes ces années d'indigences affectives et sexuelles … !

Du « Grand Binet » !
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Avec ce retour aux sources, à la matrice première, Binet a fait fort. Vraiment très fort. Les racines neuroniques de Robert nous sont révélées dans toute leur crudité vaginale et le voyage fait peur ! Si Raymonde n'est habitée que de désirs sensuels pauvrement satisfaits par sa vie amoureuse, l'attachement de l'homme à ses origines du monde présente des extensions abyssales. Une référence en matière de littérature psychanalytique !
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La maman de Robert connaît un infime pepin de santé ? Ni une ni deux, Robert se précipite auprès d'elle ! Accompagné de Raymonde bien entendu, qui n'apprécie guère la relation fusionnelle entre son mari et sa mère. Il faut dire que la mère de Robert n'a pas l'air d'avoir compris que son fils n'a plus douze ans...On rigole bien tout au long de cet album des Bidochon, sincèrement. Les relations mère-fils sont, il est vrai, une source inépuisable de situations comiques...
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Môman est à Robert ce que Ma est aux Dalton. Il ne faut jamais prononcer le terme devant lui car tel un gremlin, le quinquagénaire se transforme soudain, à sa simple évocation, en un enfant ayant besoin de se réfugier dans son giron. Plus rien ne compte alors et c'est tout juste s'il se souvient qu'il a une femme. Tiens, comment s'appelle t-elle d'ailleurs ? Quant à la "Môman" en question, elle est tout aussi coupable, faisant un transfert de son mari disparu sur son fils. On ne touche pas un cheveu de la tête de son rejeton qui est le plus beau, le plus intelligent et le plus fort (ah, objectivité, quand tu nous tiens) ! Et on ne s'avise pas non plus de dire un seul mot désobligeant sur cette mère exemplaire dont la douceur serait à rapprocher des oursins. D'ailleurs, cette pauvre Raymonde en fait les frais et subit les caprices de l'un et de l'autre.

Comment se retrouve t-elle à dormir chez la belle-mère ? La voisine de cette dernière leur a écrit pour leur dire que Môman s'était pincé le doigt. Ni une ni deux, Robert, qui imagine le pire, saute dans sa voiture. Raymonde n'a pas son mot à dire. Et c'est parti pour un séjour démoniaque !!!
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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