Histoire assez banale (car toujours exploitée de la même façon dans ce type de roman) d'une belle superficielle et d'une brute (ici criminelle de surcroît) possessive. Ils valsent entre New York, l'Irlande et l'Écosse sur "Je t'aime, tu me fuis; tu m'aimes, je te fuis". Rien ne nouveau sous le soleil, rien de bien édifiant dans les thèmes abordés, la psychologique des personnages ou la trame narrative.
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– Vous semblez aimer les sensations fortes. Êtes-vous comme ça dans tous les domaines ?
Sylvie était médusée. Qu’est-ce qu’il voulait insinuer ? Et c’était quoi, ce ton suggestif ? La fatigue qu’elle avait éprouvée un peu plus tôt réapparut. Sylvie était souvent confrontée à un tel comportement dans sa vie professionnelle. Ses interlocuteurs masculins profitaient du fait qu’elle était une femme pour lui manquer de respect. Elle se sentait prisonnière de son rôle : parce qu’elle devait utiliser tous ses atouts pour assurer la signature des contrats, elle n’avait pas toujours la liberté de repousser ce genre de commentaires déplacés aussi brutalement qu’elle l’aurait voulu. Elle se retenait toujours un peu, ce qui l’usait à la longue.