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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L île m a surprise. Une dystopie qui met des frissons dans le dos. On passe d un mystère en Islande touchant toute la population à des visions de fin du monde pour finalement être un récit qui décrit avec finesse les dessous de l'extrême droite et la mise en place du fascisme. Glaçant. Nous assistons page après page à la transformation de la société Islandaise par le récit de ce journaliste emmêlé entre sont travail et une politicienne parfaite et effrayante. Récit en alternance avec d'autres voix comme celle de Maria, son ex espagnole, Mara, sa fille et encore des manifestes ou article de journaux qui illustrent le quotidien de l Islande dans ce retour à l'autonomie - descente aux enfers
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L'ile, c'est l'Islande.
Du jour au lendemain l'Ile est coupée du monde. Plus de bateaux, plus d'avions, plus de communications internet. Plus rien n'arrive ni ne repart de l'Ile.
Qu'est-il arrivé au reste du monde ? Nul ne sait !
Le président islandais est parti à l'étranger avant ce grand silence. La première ministre le remplace. Elle s'assure les services de Hjalti , un journaliste afin de faire passer ses idées à la population, ( ça fleure la propagande). Des idées, il va en falloir pour trouver des solutions pour survivre !.
On commence par supprimer le budget culture, puis celui de quelques universités dites " superflues".
Il y a longtemps l'Islande a vécu en autarcie il faut donc revenir à la terre. Labourer, semer, récolter.
L'ile doit redevenir autosuffisante. Reste deux solutions :"régression et simplification ou extinction" !
Il faut tirer les leçons des expériences cambodgiennes, chinoises, et à la lumière de l'Histoire inventer de nouvelles règles pour résister.
"Nous n'avons pas peur.
Nous n'avons rien à craindre.
Nous vivons sur cette île depuis presque mille deux cent ans et nous nous sommes toujours suffit à nous même.... Nous nous serrons les coudes, nous nous acquittons des tâches nécessaires, nous faisons ce qu'il faut faire. Allez, l'Islande !"
Mais voilà l'Islande est surpeuplée par rapport à "avant". Il y a des étrangers, des touristes, c'est beaucoup de monde à nourrir. Ceux-là il faut les mettre à part. Des méthodes fascistes émergent, la police aidée par les" sauveteurs ", sorte de miliciens, va faire respecter l'ordre.
C'est un roman choral. On regarde ce désastre avec les yeux
de Hjalti, le journaliste,
de Maria son ex compagne espagnole et artiste,
de Leifur, un médecin,
d'Elin la ministre,
de Margaret, la fille rebelle de Maria,
d'un historien,
et du mystérieux Svangi qui se souvient du déroulement de toute cette histoire...
Un livre passionnant qui met en exergue la difficulté à vivre ensemble quand tout a "déraillé" dans une société jusqu'alors bien organisée.
Plus qu'un roman dystopique, c'est une bonne analyse des rapports humains. Comment ne pas être individualiste quand on commence à avoir peur, faim , à perdre ses repaires ?
J'ai aimé cette façon d'avancer dans une réflexion qui part de "on a tout" et qui arrive à "que faire quand il n'y a plus grand chose".
Écrit dans un style efficace.


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Roman post-apocalyptique bien mené, malgré quelques maladresses à mon goût. L'hypothèse est crédible (la perte de toute communication avec le monde extérieur), et l'exemple de l'Islande offre un cas d'étude passionnant : une île, où cette situation a des répercussions immédiates et bien visibles, et où une partie de la population voit dans ces événements un parallèle saisissant avec le passé médiéval glorieux de leur pays. A découvrir !
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Glaçant...C'est l'effet que m'a fait ce livre une fois la dernière page refermée ! Sigridur Hagalin Bjornsdottir imagine une Islande où, du jour au lendemain, toute communication avec l'extérieur serait coupée. Aucune possibilité de joindre les proches - et même les ministres - restés sur le continent, plus aucune information internationale, plus de contact avec les bateaux ou les avions...Mais aussi, plus aucun échange commercial.

A partir de ce scenario catastrophe, nous suivons tour à tour un journaliste, une violoniste professionnelle et ses enfants, qui tentent de s'adapter à la nouvelle société qui se dessine. Si la perspective d'être coupé de l'extérieur paraît d'abord tentante, voire reposante, la suite des événements offre des perspectives bien moins réjouissantes...

Énorme coup de coeur pour ce roman, qui m'avait été conseillé il y a quelques temps déjà. J'ai été très impressionnée par la manière dont l'autrice met en place l'ambiance, qui s'assombrit progressivement. Un excellent roman d'anticipation !
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Quand l'enfer est pavé de bonnes intentions…

L'île…simplicité d'un titre maintes et maintes fois utilisé…pouvant être aux trésors, mystérieuse…l'île…celle des gauchers, des âmes, des oubliés, des chasseurs d'oiseaux, du diable, du docteur Moreau, ou encore celle du jour d'avant…l'île de Robert Merle, celle de Vincent Villeminot, de Michael Fenris…Et celle de Sigridur Hagalin Björnsdottir dont il s'agit du premier roman, paru en 2018. L'île ici c'est l'Islande. Trouvé chez un bouquiniste j'ai été immédiatement attirée par la superbe couverture et le nom de cette auteure à la consonance toute islandaise. Sans en savoir plus, sans même lire la quatrième de couverture, je me suis donc embarquée sur cette île.

Première surprise L'île est un roman d'anticipation islandais, qui plus est un roman choral.
Le récit pose la question des conséquences et des capacités d'adaptation d'un pays coupé totalement du monde extérieur. En effet, du jour au lendemain, l'Islande est coupée du reste du monde, sans plus aucune connexion internet, plus aucun contact possible avec l'étranger. Aucun moyen de transport n'arrive de l'extérieur de l'île et les moyens de transport qui s'aventurent à l'étranger ne reviennent pas. Les causes de cet isolement ne sont pas connues, seules quelques hypothèses sont émises (problèmes de câbles sous-marins, incident nucléaire à l'extérieur de l'île, acte terroriste…). Nous ne savons même pas si le monde extérieur existe encore.
Mais au-delà des causes, ce livre va se focaliser sur les conséquences d'un tel isolement, conséquences multiples tant politiques, qu'économiques, ou sociétales…Comment réussir à nourrir toute la population, quelles cultures et élevages privilégiés, comment inciter la population à devenir agriculteurs ou pêcheurs, quel système économique adopté lorsque la monnaie ne vaut plus rien ? Comment se décide le destin d'une Nation ? Une poignée de personnes peut-elle décider d'un nouveau contrat social ? Multiples questions qui toutes se résument à la capacité d'adaptation du pays, nécessaire et vitale par le développement d'un mode de vie plus proche de la nature et le retour aux savoir-faire ancestraux.

La Première ministre prend le rôle de Présidente, le Président islandais étant alors en déplacement à l'étranger au moment de la survenue de l'isolement, et avec quelques politiciens met tout en place pour rassurer la population via des articles de journaux au ton calme vantant le retour à un mode de vie basé sur la sobriété et la débrouille, notamment en s'associant avec Hjalti, journaliste, qui va s'employer à présenter d'une certaine façon les faits et les décisions politiques à la population, d'une façon propice à l'acceptation…il va assurer une communication de propagande en réalité. Restrictions de nourriture et d'essence, résurgence des modes de vie anciens, développement d'un fort sentiment national, en voulant faire bien le gouvernement dérive peu à peu vers le fascisme et le rejet des étrangers, y compris des touristes alors coincés sur l'île. Hjalti découvre à la fin du livre l'envers du décor et le rôle qu'il a joué dans cette montée du nationalisme, découvre comment le pouvoir a su utiliser les médias, a su l'utiliser. Dans cette situation difficile, la solidarité lui semblait indispensable et donc la critique négative délétère, bien conscient que la moindre étincelle pouvait suffire pour que tout s'enflamme. Il a été en réalité l'objet d'un gouvernement utilisant des méthodes fascistes.

« Il ne comprend pas comment il est possible que les gens cultivés et intelligents qu'il fréquente quotidiennement, ces gens avec lesquels il assiste à toutes ces réunions et dont il partage les repas à la cantine, puissent être à l'origine de telles horreurs, d'un tel enfer, de cette violence sans limites, de cette famine et de cette merde ».

Le livre est ponctué d'articles de journaux mettant en valeur une certaine froideur et une neutralité dans les faits relatés dans le but de rassurer la population, ainsi que d'articles scientifiques qui convoquent l'histoire, celle avec un grand H, notamment l'histoire des civilisations, ainsi que quelques projections étayées de données chiffrées, des graphes, cynisme des statistiques lorsque le monde en réalité tombe peu à peu en déliquescence.

« Puis peu à peu, de menues choses se mettent à dérailler, une dent qui se brise dans l'un des rouages, un bitoniau se casse sans qu'on le remplace, le processus s'enraye et les chaînes de fabrication s'arrêtent. Les professeurs enseignent et les médecins soignent tandis que les magasins vide licencient leur personnel, les écrans de la Bourse sont désespérément muets, les agences de publicité et les cafés végètent, silencieux, dans ce désert. Nous assistons à la monté des prix des denrées de première nécessité et même si personne ne doit aller faire ses courses avec une brouette chargée de billets, nous en croyons à peine nos yeux quand nous voyons le prix affiché par le terminal de paiement pour un litre de lait, un pain ou un filet de pommes de terre. Nous tapons notre code secret les doigts tremblants, nous allons voir le comptable de l'entreprise qui nous emploie, il hausse les épaules et nous accorde une augmentation, les montant n'ont plus aucune importance, la couronne flotte en apesanteur (…) Peu à peu chacun se replie sur soi et sur les siens, nous offrons une douzaine d'oeufs ou un livre d'huile au gériatre, au policier, à la sage-femme qui accueille un nouveau-né».

Au-delà du processus décrit, le livre donne la parole tour à tour à plusieurs protagonistes dont Hjalti donc, mais aussi à Maria son ex-compagne d'origine espagnole qui tente de survivre avec ses deux enfants Elias et Margret et enfin à un homme mystérieux dont on lit les écrits, sorte de survivant à Svangi, fjord éloigné et hostile où il semble avoir trouvé refuge. Ces gens tentent de survivre dans ce monde devenu anormal. le fait de lier ces destinées faites d'espoirs, d'angoisses, d'erreurs et cette catastrophe rend le récit réaliste. Leurs voix alternées permettent d'enchaîner les chapitres, relativement courts ; quant à l'écriture, elle est fluide et agréable même si je l'aurais aimé plus poétique, du moins plus travaillée peut-être.

J'ai trouvé très intéressant le processus par lequel tout se délite et comment l'ile revient à un état originel, sans société, une île sur laquelle les hommes sont uniquement guidés par leurs instincts, leur nature originelle, sans plus de règles, plus d'éducation. Une île sur laquelle seul un retour aux sources permet d'espérer un avenir possible.

Plusieurs références me sont venues à l'esprit à la lecture de ce livre, des références éloignées pourtant mais qui toutes ont un lien avec cette idée d'un territoire coupé du reste du monde. J'ai pensé tout d'abord au livre autrichien le mur invisible de Marlène Haushofer, où un territoire est subitement isolé par un mur invisible et une femme se retrouve alors totalement seule, ne pouvant pas aller au-delà d'une certaine limite, se cognant littéralement à un mur invisible. Nous assistons à sa survie et à sa solitude. Mais là où de nombreux livres mettent en avant un seul personnage, ou une poignée de gens, coupés du reste du monde (sur une île ou pas), ici l'originalité tient au fait que c'est un pays dans son ensemble qui est totalement isolé. J'ai pensé également de façon surprenante au livre de Saramagole radeau de pierre dans lequel la péninsule ibérique se détache du continent européen, là encore en une métaphore de l'isolement… pour ensuite rejoindre l'Afrique il est vrai.

Nous pourrions parler de dystopie pour qualifier ce livre, mais selon moi ce n'est pas une dystopie, j'y vois plutôt une fable. Une fable politique sur les conséquences de l'isolement d'une part, mais aussi une fable qui nous montre que tout système peut changer, changement qui se fait souvent au prix de violence, d'abus de pouvoir, d'exclusion. Un livre qui fait réfléchir. Cette fable de l'isolement en ces temps de retour aux nationalismes, cette fable du changement total en ces temps de menace climatique imposant un changement radical qui ne viendra que lorsque nous n'aurons plus le choix, m'a troublée et beaucoup fait réfléchir…C'est certain L'île de Sigridur Hagalin Björnsdottir n'est pas une île où passer un bon moment de détente et de farniente, mais bien une fable qui fait réfléchir plus précisément à la disparition des civilisations par manque d'adaptation et qui donne envie de creuser le sujet.
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Un roman "post-apo" comme je les aime.
Il est court, un peu trop.
J'ai trouvé la première partie passionnante : la coupure d'internet et de toute forme de communication avec les autres territoires.
La nécessité de s'organiser rapidement pour vivre en autarcie, et se concentrer sur l'essentiel : se nourrir, alors que l'île est habitée par 350000 habitants (+40000 touristes et étrangers), et que ses ressources naturelles ne lui permettent de n'en satisfaire que 200000 !
Cela étant posé, le roman est une succession de courts chapitres sur des personnages clé de l'histoire, à différentes époques et à travers eux, l'évolution (l'effondrement) de la société et l'impuissance des pouvoirs publics.
C'est peut-être cette construction du roman qui m'a le plus gêné. A mon avis ça complique l'histoire inutilement !
Enfin, je sais que ça ne va pas dans le sens de cette histoire, mais j'aurais quand même bien aimé savoir ce qu'est devenu le reste de l'humanité, ainsi que l'origine de cet évènement ...
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Scénario intéressant mais qui aurait pu être mieux exploité. L'Islande est subitement coupée du reste du monde : plus de téléphone, plus d'internet, les cables sous-marins n'amènent plus rien… On croit d'abord à une gigantesque panne technologique quelque part dans le monde, mais non, cela dure, les avions et bateaux envoyés en reconnaissance ne reviennent plus. Voilà, le décor est planté et l'autrice ne reviendra pas sur les causes de cet « incident »
Les Islandais vont donc devoir apprendre à vivre d'une toute autre façon. Tous les citadins, les intellectuels, sont poussés par le gouvernement à s'exiler à la campagne pour devenir de bons fermiers qui subviendront aux besoins de la population. Les autorités lancent régulièrement des messages annonçant que tout est sous contrôle, que l'Islande va redevenir le pays des ancêtres, vivant heureux proches de la nature, loin des soucis du monde du XXIème siècle.
Mais on est loin du compte. Il manque de nourriture, et la faim n'engendre-t-elle pas les pires comportements ? Pas question de solidarité, au contraire l'égoïsme se généralise, on voit apparaître des bandes de voyous, des sectes, le racisme se développe car tous ces touristes bloqués dans le pays ne mangent-ils pas le pain des Islandais ? Les autorités virent de plus en plus vers un véritable fascisme : elles sont bien sûr, elles, à l'abri des besoins.
Oui, il y avait là matière à approfondir davantage, d'autant que Björnsdottir a découpé son roman en de nombreux courts chapitres, centrés à tour de rôle sur l'un ou l'autre des principaux personnages, ce qui donne l'impression qu'elle survole son sujet. Et son style direct, banal et impersonnel, n'apporte rien à son récit
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Je referme avec stupeur L'île, de Sigridur Hagalin Björnsdottir. Je m'attendais à être plongée dans un roman de fin du monde et j'en ressors avec une démonstration de la genèse d'un régime fasciste. J'en ai encore la chair de poule !

L'Islande se retrouve coupée du monde du jour au lendemain de façon inexplicable. Plus de communications à l'international, plus de bateaux, plus d'avions. Ceux qui partent ne reviennent pas et plus personne n'arrive jusqu'à l'île. Les habitants doivent bientôt s'accommoder d'une situation qu'ils pensaient bien évidemment ponctuelle et toute la société en est chamboulée… Bientôt, il n'y aura plus de médicaments pour soigner les malades, plus de pétrole pour remplir les réservoirs des voitures et des camions, plus de produits importés et pire que tout, plus à manger pour tout le monde… comment nourrir 350 000 personnes, alors que l'histoire a prouvé que l'Islande, en autosubsistance, ne pouvait en faire vivre que 50 000 ?

Au coeur de cette société en mutation accélérée Hjalti, journaliste, et Maria, violoniste et mère de deux enfants, se séparent. le roman suit principalement l'évolution des deux personnages, souvent éloignés l'un de l'autre, parfois rapprochés, dans la grande aventure du retour aux sources de l'Islande ! Car le gouvernement, pour sauver ce qui peut l'être et redonner espoir au peuple se lance dans une propagande à base de chandails tricotés, de cheveux tressés et de champs de patates à cultiver. En façade, le côté bucolique de la transition a de quoi charmer. Cependant, décision gouvernementale après décision gouvernementale, l'état d'Islande grignote petit à petit les libertés des habitants, entretient la mise à l'écart de l'opposition, arme ses sauveteurs, pratique la rétention d'informations, maquille des enquêtes, exacerbe le sentiment d'appartenance nationale et persécute des populations non islandaises « de souche » … toujours sous couvert de la « nécessité nationale ». Lentement mais sûrement, le régime démocratique bascule en un régime liberticide, totalitaire, capable de tout.

Par rapport à tous les livres que j'ai lu sur « la fin du monde » celui-ci diffère des autres en cela que l'autrice maintient les institutions en place, alors que la plupart (enfin, ceux que j'ai lu) font plutôt la part belle à la survie individuelle, en forme de robinsonnade et dans lesquels toute forme d'organisation sociétale a été anéantie. Il est à souligner que le rôle des journalistes comme outils de propagande est bien mis en avant grâce au personnage de Hjalti, qui va devoir subir bien des épreuves avant d'ouvrir les yeux. L'autrice, par ailleurs journaliste à la télévision publique islandaise avait peut-être un message à faire passer à certains confrères et consoeurs ?
En tout cas la démonstration est très convaincante, inspirée à la fois de réalités historiques et de problématiques d'actualité, et sonne comme une mise en garde sur l'avenir de nos sociétés.

Le seul petit bémol qui m'empêche de noter cinq étoiles concerne le style pas toujours très recherché et des dialogues insérés dans le texte sans ponctuation particulière pour les signaler, ce qui est assez déstabilisant. Cela n'empêche cependant pas la lecture, le fond l'emportant largement sur la forme !
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Coupés du monde, lorsqu'il se réveille ce matin-là et apprend la nouvelle, cela semble aberrant : l'Islande est coupée du monde, impossible de communiquer avec l'étranger, ni Internet, ni téléphone, ni radio. Les avions et les bateaux n'arrivent plus ni ne peuvent quitter le pays... Un attentat ? Un coup monté par les pays voisins ? La fin du monde ?
Dans ce roman très perturbant, l'auteur nous raconte l'histoire d'un pays qui se replie sur lui-même dans une terrible situation de crise. Jusqu'où iront les dirigeants pour tenter de maîtriser une situation qui leur échappe ? Mourront-ils tous de fin dans un pays privé de son commerce extérieur ? Autant de questions qui trouveront, ou non, des réponses au fil de pages.
Ce livre m'a quelque peu glacé le sang car la vision du monde et des humains est plutôt terrible. le suspens m'a tenue en halène de bout en bout et j'aurais vraiment aimé en savoir plus lorsque j'au lu la dernière page !
En bref : impressionnant !
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Entre roman post-apocalyptique et dystopie politique... L'Islande se retrouve du jour au lendemain coupée du reste du monde : plus de liaison internet ou téléphonique, les bateaux ou les avions qui sont partis ou partent ne reviennent pas et ne donnent aucun signe de vie. Aucun indice de catastrophe naturelle ou autre, pourtant. Un gouvernement d'urgence qui exploite ou a orchestré cette situation (Bart de Wever n'aurait pas dû lire ce livre...) met en place une société islandaise tournée vers les valeurs du passé, le travail dans les champs et la pêche plutôt que la culture... Un roman que les complotistes feraient bien d'éviter pour le moment.
J'ai lu beaucoup de romans de cette veine, son originalité réside dans l'association des deux dimensions, dystopie et apocalypse qui sont souvent dissociées.
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