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Oh, j'ai lu, j'ai lu

Compère qu'as-tu lu ?

J'ai lu un mystère

Qui m'a fait changer d'air

Au fin fond de la Californie

Il y a la mélancolie

Compère vous mentez.
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Beau récit autobiographique sur la perte, le deuil, les deuils.
De l'émotion, beaucoup, et un auteur qui parvient à travers ses lignes à nous faire basculer toujours du côté de la vie, de la vitalité ! Quel talent !
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Très bien écrit; on se laisse prendre par le récit. J'aime bien
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Même si j'ai été déçue de ne pas retrouver le potentiel émotionnel de l'écriture de Jean-Philippe Bondel que j'avais apprécié dans ses autres romans, j'ai suivi avec symphatie l'errance de ce personnage à la fois perdu et révolté de son malheur mais tellement certain qu'on ne maîtrise rien et que l'essentiel reste la vie.
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Comment surmonter la disparition de sa famille quand on a 22ans? En faisant un road trip aux états-unis accompagné de ses deux meilleurs amis pour dilapider un héritage obtenu dans la douleur.
On voyage avec le narrateur à travers l'Amérique entre grands paysages et réflexions intérieures.
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Lecture facile. Livre initiatique. Fils orphelin père, mère et frère.
Pour le concours des lycéens 2012
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Dès les premières lignes l'auteur présente les choses :
"Bien sûr, ça m'a déjà traversé l'esprit, d'écrire sur cette période-là. J'ai tourné autour, j'ai effleuré. Mais je me disais que si je me mettais vraiment à raconter ce qui s'était passé, personne ne croirait. Parce qu'il y a des limites à la fiction, mine de rien. Bref je ne l'ai jamais fait."
Puis un peu plus loin il écrit :
"Personne ne perd son frère et sa mère, puis quatre ans plus tard, son père —à l'âge de vingt deux ans. Ça n'arrive jamais, ce genre de choses. Même dans les romans. Il y a une limite à l'indécence, quand même."
Pris au dépourvu chez le notaire, à la liquidation de l'héritage, il décide de vendre l'appartement de ses parents.
"Je suis riche. Je suis plus riche que tous ceux de mon âge. Je suis un peu sonné aussi."
Alors parce qu'il a un peu d'argent, parce que c'est une façon d'oublier, de ne penser à rien, il décide de partir en Californie à Morro Bay avec Laure son ex-petite amie qui est avec Samuel son meilleur ami.
De Morro bay il ne sait rien juste ce qu'en dit Lloyd Cole dans sa chanson "rich" qu'il écoute en boucle.



Ce voyage aux USA est un exutoire, une façon de tourner la page, des rencontres marquantes. Il replonge avec Laure, pour un moment, pour l'oubli, par erreurs, puis le trio continuera son chemin vers le Mexique avant de rentrer en France.

Lorsqu'il écrit vingt ans après, ce roman autobiographique, Jean-Philippe Blondel professeur à Troyes, père de famille a toujours à l'horizon son ami Samuel puis au bout de son clavier son ex-petite amie Laure.

Le livre finit sur ses lignes :

"Je vais rarement au cimetière. Je n'y apporte jamais de fleurs. Parfois un mot, que j'écris à la va-vite, sur un tout petit morceau de papier, que je roule ensuite en boule et que je cale, invisible dans la rainure des tombes."



Mon avis

C'est sûrement un beau livre et le sujet est tellement difficile à traiter que je suis resté en manque. J-P Blondel a pris tellement de recul pour l'écrire, a tellement évité de tomber dans le dramatique qu'il est resté distant de son sujet. J'avais envie de pleurer avec lui, de taper dans les murs, de bousiller la première poubelle sur mon chemin parce que la vie est injuste, trop dégueulasse mais je suis resté sur ma faim.

C'est écrit avec tant de pudeur que j'ai eu l'impression que l'histoire qu'il racontait n'était pas la sienne, trop de finesse dans l'émotion.

Sur l'auteur

Né en 1964, marié, professeur d'Anglais à Sainte-Savine dans l'Aube, Jean-Philippe Blondel est publié depuis 2003.

Seize romans et quelques récompenses jalonnent sa jeune carrière littéraire.

La couverture

Le narrateur a 22 ans lorsqu'il perd son père dans un accident de voiture, après avoir perdu sa mère et son frère dans des circonstances similaires quelques années auparavant. Il décide de vendre l'appartement familial pour partir à Morro Bay, en Californie, pays mythique de Lloyd Cole, en compagnie de deux amis proches, Laure et Samuel.

Les critiques

Le figaro :

Il semble avoir écrit ce roman comme un aveu qui prend des airs de délivrance.

L'Express :

Sobre, drôle, puissant. Il va à l'os. C'est comme une blessure : au début, on ne sent rien. Mais après, quand on a refermé ce livre épatant, alors on déguste.

Les Lectures d'Asphodèles :

Pour restituer au mieux ce livre profond en émotions qui m'ont touchées j'ai laissé décanter, comme un bon vin… ici

Please Mind The Gap :

Ce livres est juste, sincère, émouvant, touchant, parfois drôle et évite le pathos et les jérémiades… là
Lien : http://hisvelles.wordpress.c..
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Une chanson et le besoin de partir. Avoir vingt-deux ans et avoir tout perdu. Puisqu'on a rien à perdre autant aller jusqu'au bout. Vivre son rêve américain à lui.
C'est l'aventure dans laquelle s'embraque Blondel. On se laisse transporter dans les virages, les longues routes que prend la voiture avec ses passagers. Introspection d'une jeunesse, d'un moment de vie. Parce que finalement, on finit par se relever mais qu'entre temps, il faut vivre.
Toujours fin et direct, sans détours, le roman se lit comme on regarde défiler le paysage lors d'un voyage en train.
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Il ne se raconte pas ce livre. Il se lit!
Lien : http://kabaretkulturel.blogs..
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J'ai reçu "Et rester vivant" en cadeau de Noël, je n'avais jusqu'alors jamais lu J.P Blondel. Je l'ai dévoré d'une traite, ne savant pas trop à quoi m'attendre ni quant à l'histoire, ni quant à l'auteur. J'ai beaucoup aimé. le style d'abord, un style épuré, dégraissé, qui ne s'encombre pas d'images trop lourdes ou alambiquées, mais qui arrive tout de même à faire passer des émotions intenses et qui permet de se mettre dans la peau du personnage principal et comprendre ce qu'il ressent après ce drame familial. Il m'a fait penser à Annie Ernaux, dont j'avais dévoré "La place". J'ai aimé la retenue, la pudeur mais qui laisse transparaitre une profonde affection sans jamais donner dans le pathos ou dans le mélo.
Je l'ai lu en une nuit et j'ai trouvé qu'il donnait de l'espoir, ce livre. Je ne sais pas si j'irais chercher d'autres livres de cet auteur car je ne voudrais pas être déçue tant j'ai aimé celui là.
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