J'aime beaucoup le travail de
Jean-Philippe Blondel. J'ai particulièrement apprécié la duologie
La grande escapade et Un si petit mode. Et bien sûr
Café sans filtre, l'année dernière (qui est évoqué dans le roman dont je vous parle).
Ses récits sont authentiques, empreints de tendresse, d'humour parfois d'un brin de nostalgie.
Dans ce livre, il parle de lui, des épreuves que la vie a mises sur son chemin. L'épreuve, il la nomme « cercle de feu ».
Et ce cercle de feu, il l'a souvent approché. A la mort de sa mère et de son frère et ensuite après celle de son père. Aujourd'hui, il l'affronte à nouveau, en faisant face à un cancer.
Courir, Annoncer, Absorber, Marcher, Ecouter, Envoyer, Jouir
Ce sont ces verbes qui rythment le récit
Nous suivons les réflexions du narrateur, il s'interroge, se souvient, fait des liens.
La maladie, l'hôpital, les traitements sont évoqués, mais ils ne prennent pas une grande part de l'histoire.
Car bien sûr c'est un récit d'espoir. Même si il est surtout introspectif, l'amitié et la famille y tiennent un rôle important.