Je pourrais m'inventer un personnage, me pointer avec une cape et des fausses dents, mais non, c'est de moi dont il s'agit. Quand j'étais môme, j'étais fan d'Alice Cooper. Ça me dégoûtait de l'entendre dire: "Alice, ce n'est pas moi, c'est mon double sur scène. Je ne suis pas comme ça" et patati patata... "Mon vrai nom c'est Vincent fuck machin..." J'étais vert. Merde, j'y croyais. Maintenant je comprends. J'essaie d'être honnête. Le plus grand bonheur qu'on puisse m'apporter, c'est admettre que je suis sincère.