AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 719 notes
5
66 avis
4
23 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très beau texte de Christian Bobin qui livre à ses lecteurs ses pensées, souvenirs, inquiétudes et espérances à la suite du décès de sa compagne survenu très brutalement à l'âge de 44 ans.

Même dans la douleur s'apaisant, c'est toujours par sa très belle écriture que Christian Bobin rend hommage à celle qu'il aimait, sans emphase, simplement, avec les mots du coeur, ceux qu'il sait prononcer et écrire à la perfection. Il relate ainsi des tranches de vie, des sensations vécues à deux, de courtes promenades de cinq minutes qui contiennent deux vies, leurs partages, leur amour et respect mutuel.

Il communique aussi sur son questionnement à propos de la mort et de ses conséquences, d'abord ce sentiment de "fini", de "plus jamais" que nous ressentons chacun lors des séparations d'êtres chers. Il s'interroge sur l'au-delà, ce mystère total pour nous les vivants qui sommes en attente de le découvrir ou non.

Christian Bobin sait employer tous les mots qui vont parfaitement traduire ses ressentis et interpeller nos perceptions sur la mort, n'hésitant pas à révéler la vison des "cercueils pourris" à côté desquels va gésir sa compagne. Son réalisme devant la mort est saisissant, il nous renvoie vers des images de la nature, de la neige, ce linceul blanc qui peut tout engloutir avant la renaissance printanière.

Même pour l'évocation douloureuse de cette séparation, le style de Bobin porte bien au-delà des mots et chacun peut donc le ressentir plus ou moins intensément selon sa sensibilité personnelle.
Commenter  J’apprécie          953
Ce n'est pas un livre, c'est un chant, un chant d'amour où la mort est tour à tour absence et présence mais toujours accompagnée par l'Amour. L'auteur nous livre son sentiment d'éternité et de continuité de l'amour, en enfouissant la douleur dans des mots d'une infinie tendresse. sans jamais s'appesantir sur sa douleur, il pose un regard plein de tact de délicatesse, à l'image de cette rose rouge, attendant la fin de l'hiver pour revenir...Merci à Cioran de m'avoir une nouvelle fois conseillée un excellent livre
Commenter  J’apprécie          764
La poésie est comme un refuge pour nos incertitudes, un baume sur nos douleurs, elle dit si bien ce que nous ressentons au fond de nous.
Depuis peu, j'ai toujours un recueil de poèmes près de moi. Il m'accompagne, quelques jours, parfois un peu plus longtemps. Je l'ouvre lorsque j'ai peu de temps devant moi, je lis quelques pages puis je le repose, laissant les mots infuser et faire leur chemin dans mon esprit.

Je ne connaissais pas les ouvrages de Christian Bobin et j'ai choisi « La plus que vive » pour son titre mystérieux et poétique.
En lisant le résumé, je pensais que ce livre serait difficile, qu'il ne manquerait pas de me renvoyer à mes propres souvenirs, à mes propres émotions. Il a été une lecture émouvante, salutaire, mais loin d'être douloureuse et éprouvante. Ce livre a parlé à mon âme, à mon chagrin, au vide que je ressens en moi.

*
Ce livre, d'une petite centaine de page, est une oeuvre intime, une déclaration d'amour que Christian Bobin adresse à sa femme, Ghislaine, décédée brutalement à l'âge de 44 ans.

« … je me demande ce matin de quoi j'ai besoin, du silence peut-être, de ce silence comme du sable où viennent battre toutes paroles, toutes musiques, j'écris pour gagner ce silence, au lendemain de ta mort j'ai pensé que je n'écrirais plus, la mort nous rend souvent ainsi, la mort nous mène à des enfantillages, il y a quelque chose de puéril dans la mélancolie, on veut punir la vie parce qu'on estime qu'elle nous a punis, on est comme ces enfants qui boudent et bientôt ne savent plus sortir de leur bouderie, et puis très vite j'ai su qu'il me restait au moins un livre, au moins celui-là … »

*
La plus que vive,
Des mots pour dire cette douleur qui étreint le coeur, emprisonne l'esprit.
Des mots pour dire cette absence qui paralyse, ce manque que comble la douleur.
Des mots pour dire cette solitude envahissante, ce vide intense et vertigineux.

« L'événement de ta mort a tout pulvérisé en moi.
Tout sauf le coeur.
Le coeur que tu m'as fait et que tu continues de me faire, de pétrir avec tes mains de disparue, d'apaiser avec ta voix de disparue, d'éclairer avec ton rire de disparue. »

La plus que vive,
Des mots pour dire cette vie qui palpite, vibre et se poursuit malgré tout.
Des mots pour continuer à vivre, pour donner envie de vivre.

« … je me dis que tu es là à deux mètres sous mes pieds, deux mètres ou trois, je ne sais plus, et je ne crois pas ce que je pense, et ça vient d'un seul coup, ça vient lorsque je me retourne, c'est là que je te vois, dans l'amplitude et l'ouvert du paysage, dans la beauté sans partage de la terre et du grand ciel, toi partout à l'horizon, c'est en tournant le dos à ta tombe que je te vois. »

La plus que vive,
Des mots pour se souvenir et repousser les ombres.
Des mots comme un requiem pour s'emplir de douceur et de beauté.
Des mots pour dire encore et encore, je t'aime.

« … j'écoute cette musique douce comme de l'eau, un requiem et pourtant la mort n'y parle que de la vie, à croire qu'il n'y a pas de mort, qu'il n'y a que la vie dans ses ondulations et ses robes changeantes… »

*
La vie est comme un fleuve : elle suit son cours, inexorablement, inlassablement, avec ses éclats de rire ou de colère, ses moments de bonheur et de douceur, de tendresse ou de tristesse, de stupeur et de pleurs.
La vie a son rythme, parfois lent et apaisant, parfois rapide et démonté. Avec ses deux faces, elle façonne notre paysage intérieur.
Que serait la vie sans la mort ?

Christian Bobin choisit la vie, avec ses joies et ses douleurs. Il est comme un oiseau prenant son envol après s'être libéré de sa cage que sont le deuil et la mort.
Son écriture est cathartique, dévêtue des faux-semblants.
En écrivant, c'est aussi lui qu'il cherche.

« La grâce se paie toujours au prix fort. Une joie infinie ne va pas sans un courage également infini. Dans tes rires c'est ton courage que j'entendais – un amour de la vie si puissant que même la vie ne pouvait plus l'assombrir. »

*
J'ai ressenti une sincérité et une justesse dans les remous de sa poésie, l'exigence de trouver le mot et l'émotion les plus justes.

« … j'ai compris qu'il fallait éviter comme la peste tout ce qu'on croit savoir à ce sujet, tous les mots convenus sur la douleur et la nécessité de revenir à une vie distraite, j'ai compris que, comme pour la vie, il ne fallait écouter absolument personne et ne parler d'une mort que comme on parle d'un amour, avec une voix douce, avec une voix folle, en ne choisissant que des mots faibles accordés à la singularité de cette mort-là, à la douceur de cet amour-là. »

L'image qui s'impose à moi pour définir ce livre est celle d'un mascaret, une vague montante qui se forme à la suite de l'affrontement de forces contraires. Dans l'opposition entre la vie et la mort, le visible et l'invisible, l'ombre et la lumière, l'auteur porte une attention particulière à la vie et à celle qui, inoubliable, continue à l'accompagner dans ses pensées.
Inaccessible, absente mais toujours là, dans les mots et les souvenirs. Sur les bords des chemins, dans les premiers flocons de neige ou le coeur des roses rouges.

« … tu ne verras plus jamais de neige, tu ne verras plus jamais de lilas, tu ne verras plus jamais de soleil, tu es devenue neige, lilas, soleil, j'étais triste et heureux de te retrouver là, dansante comme toujours entre ciel et terre, éparpillée en lumière blanche, si fraîche, si jeune, trois petits tours, quarante-quatre ans, deux airs de danse, neige, lilas, soleil et encre, je te retrouve partout toi qui n'es plus nulle part… »

J'ai aimé la sensibilité et la lucidité de Christian Bobin, cette faculté de révéler, dans un flux d'émotions qui vont et viennent, l'amour dans le chagrin, la présence dans l'absence, la parole dans le silence, le plein dans le vide. Toute son écriture est une recherche de sens et la structure narrative fragmentaire du texte contribue à cet élan.
Ce que j'ai perçu dans ces mots refuges, dans cette écriture cicatrisante, ce sont ces ondes positives pour dire l'amour et le bonheur, le deuil mais aussi l'espoir. Ces lignes insufflent le courage d'aller vers l'avant.

En tournant la dernière page du livre, alors que je n'avais pas vraiment conscience d'être à un croisement de ma vie, j'ai eu le sentiment que l'auteur me montrait le chemin, son regard tourné vers l'horizon, tant sa poésie met des mots sur les maux les plus profonds, de la lumière sur les ombres de la vie.

*
Le texte est empreint de délicatesse et sensibilité, de mélancolie et de nostalgie, de réflexions sur la fragilité de l'existence, sur la vie et la mort, le bonheur dans les petites choses et la liberté, le temps qui s'écoule et la mémoire.
Dans sa recherche de sens, il explore la beauté de la nature, la relation amoureuse. Il offre une vision touchante et intime de l'amour et de la perte. A travers des souvenirs et des anecdotes, il évoque sa rencontre avec Ghislaine, leur complicité, leur vie à deux, leur bonheur partagé.

*
Pour conclure, j'ai aimé ces quelques jours passés en compagnie de Christian Bobin.
« La plus que vive » est une oeuvre contemplative, généreuse et porteuse de sens. Les mots sont comme une vague qui enfle, grossit, s'adoucit et s'apaise sur le rivage de la vie qui continue.

« Tu as cassé les vitres et depuis l'air s'y engouffre, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés. Tu étais celle-là, Ghislaine, tu l'es encore aujourd'hui, celle par qui le manque, la faille, la déchirure entrent en moi pour ma plus grande joie. C'est le trésor que tu me laisses : manque, faille, déchirure et joie. Un tel trésor est inépuisable. Il devrait me suffire pour aller de « maintenant » en « maintenant » jusqu'à l'heure de ma mort. »

*** ***
Merci Bernard pour m'avoir invitée à cette rencontre avec Christian Bobin par ton beau billet.
*** ***
Commenter  J’apprécie          6042
La plus que vive est un tournant dans l'oeuvre de Christian Bobin.
L'auteur se retourne vers la mort pour voir celle-ci qui emporte l'amie, l'être aimée. Mais à la différence d'Orphée, celle qui est partie ne s'éloigne jamais, se rapproche encore plus près de celui qui tend la main, ne veut pas la perdre, l'aime plus que jamais, continue de vivre avec elle.
« L'événement de ta mort a tout pulvérisé en moi
Tout sauf le coeur ».
C'est tout d'abord une mort qui foudroie. Lorsque la mort vient, souvent elle frappe par deux fois. Ici l'homme qui parle, l'homme aimant, qui aime celle qui est morte, est foudroyé, mais il parle, donc il vit encore. Il survit peut-être. Il nous parle, nous écrit.
Le chagrin apaise, guérit, apprend à vivre. Je ne sais pas ce qui m'a fait connaître Christian Bobin. Je crois parfois que ce sont les livres qui nous choisissent.
Lorsqu'un jour j'ai fini par ouvrir ma fenêtre, ce livre est entré et s'est posé près de moi comme un oiseau.
Il m'a tout d'abord parlé du manque, de l'absence.
Puis des vivants et des morts.
Et aussi de ceux qui croient et de ceux qui ne croient pas.
Le chagrin n'est pas la tristesse. Au contraire, peut-être…
A l'inverse d'Orphée, Christian Bobin peut-être ne s'est jamais retourné vers la mort.
Il a accompagné l'être aimée là où sa mort devait l'amener, déjà dans ce livre. Là… Puis ailleurs, là où à chaque instant quelque chose nous rappelle un souvenir, où il faut revenir, aller, dans la lumière plus que vive du jour, dans le chant des oiseaux et l'odeur des fleurs…
L'auteur dit la mort, par-delà la mort. Il dit la vie. Croyants ou non-croyants, peu importe car tous se posent la même question face à la mort, lorsqu'elle arrive chez un être cher. Pourquoi ? Ce sont les réponses qui diffèrent. Quoique…
Les réponses de Christian Bobin ne se situent pas dans ce clivage souvent irréconciliable.
Il propose d'autres réponses par-delà les chemins trop bien appris.
Il dit d'autres mots. Il le dit avec ses mots, avec le chant des cigales et du rossignol. Il le dit dans la joie.
Plus tard, nous sommes apaisés. Si nous n'avons pas obtenu de réponses à nos questions, ce n'est pas grave. Ce texte nous a apaisé, bien que nous sentions encore dans le frémissement des pages la douleur de celui qui les a écrites.
Commenter  J’apprécie          5118
Je ne serai pas dithyrambique sur ce petit "essai poétique de 100 pages ; mais ce fut néanmoins un bon moment de lecture, et de découverte de Christian Bobin, que je compte bien poursuivre.
Cette longue lettre intime, par delà la mort, à son amie Ghislaine, n'était peut-être pas la meilleure occasion de rencontrer -et critiquer, dans de telles circonstances- les écrits de ce monsieur.
Je dois avouer en effet que la candeur -ou pureté- de ses mots m'a parfois agacé, et que la justesse de mots travaillés appliquée à de belles pensées, mais finalement simples, voire lieux-communs, m'a empêché d'en percevoir la seule beauté, me donnant l'impression qu'on cherche juste à faire pleurer dans les chaumières...
Mais, malgré ces moments de doute, l' "amoureux du silence et des roses" m'a semblé le plus souvent sincère, et, dans ces moments là, la douce simplicité de ces mots, alliée à un sens de la formule, a porté juste, suscitant l'émotion.
Sa poésie n'a rien de révolutionnaire, elle se veut d'ailleurs tout le contraire, comme une chanson de Cabrel : ancrée dans un quotidien provincial non événementiel, elle révèle simplement une sensibilité qui s'est attardée dans l'enfance, où l'amour et la mort, la joie et la tristesse, sont intimement liées.
Cette douceur simple et sans surprise, alliée à une pensée d'inspiration chrétienne traditionnelle, n'est pas a priori ma tasse de thé, mais pour autant je relirai certainement, et avec plaisir, du Christian Bobin, pour cette douce sensibilité qu'il exprime, pour la justesse de ses formules, et parce moi aussi, parfois, j'aime approcher en silence les roses rouges et me ressourcer dans la pureté de la première neige.
Commenter  J’apprécie          3418
Premier contact avec Christian Bobin dont pendant longtemps, je me suis désintéressée, la foi, qu'elle soit du charbonnier ou de l'intellectuel, ne m'attirant pas.
Mais ce n'est pas dans cette approche là que Bobin écrit son texte. Il dit la vie qui va ou ne va pas, après la mort de sa femme. C'est très beau, puisqu'il l'aimait, puisqu'elle était rayonnante et entière, puisqu'ils avaient une entente rare. C'est très beau mais ça n'appartient qu'à lui, qu'à eux.
J'ai l'impression d'être un peu voyeur, à tout le moins spectatrice de l'exhibition d'une intimité que je ne peux appréhender, à laquelle je reste étrangère. Parce que c'était elle, parce que c'était lui.
Autant de deuils, autant de façons de les vivre, si tant est qu'on puisse vivre un deuil... Ceux qui ne connaissent pas cette expérience, ne peuvent que lire en tentant d'imaginer, sans comprendre vraiment. Ceux qui ont connu savent que c'est impartageable. Bien sûr, il y a des anecdotes, des réactions, des pensées, presque banales, qui n'épargnent personne, et pas plus Christian Bobin qu'un autre. Mais la couleur de l'absence, sa spécificité, ne peuvent se comparer à rien puisque la personne disparue était incomparable. Il n'y a que celui qui reste qui sait. Et qui sait que c'est indicible.
Commenter  J’apprécie          306
Tous les commentaires que je survole parlent avec émerveillement de ce livre et de l'amour idéal qu'exprime son auteur. C'est certes un très beau texte, plein de poésie et d'amour mais qui me laisse l'impression ambiguë d'avoir été écrit depuis un nuage par un auteur trop parfait. C'est séduisant, mais trop culturellement convenu à mon goût, manquant de ces passions à la Dostoïevski, que l'auteur, à mon grand étonnement trouve quand même l'occasion de citer. La femme disparue semble plus réelle que son admirateur vivant. le livre est court, agréable à lire et suscite la réflexion. Je le relirai volontiers, et qui sait, peut être serais je aussi touché par la grâce dont a bénéficié Christian Bobin.
Commenter  J’apprécie          202
Je lisais Bobin il y a 20 ans, puis je suis passée à autre chose peut-être à cause de son côté religion. Et puis, peut-être parce ce que je vieillis, mais je crois plutôt que c'est la musique des mots de cet auteur qui me fait revenir vers lui. J'ai donc relu, 20 ans après, La plus que vive. Curieux je mets la même note à la deuxième lecture. Pourtant le sujet n'est pas gai puisqu'il parle du décès de sa compagne. Ah ! si nous pouvions être aimée de la sorte ! Mais bon tout le monde n'est pas Bobin pour le transcrire aussi bien !

Commenter  J’apprécie          160
« La plus que vive » est une lettre d'amour posthume adressée à Ghislaine, la compagne de Christian Bobin, sa Muse, disparue brutalement un an plus tôt.
Dans ce petit ouvrage très poétique, les mots écrits avec douceur et sensualité sont un ode à la vie. Christian Bobin sublime le souvenir de sa compagne, transformant en joie ce que d'autres porteraient comme un immense chagrin. Christian Bobin, dans ce vibrant et somptueux hymne à l'amour et à la vie, sait mettre en évidence ces choses si habituelles qu'on ne les voyait pas. Chaque page résonne de sérénité, de paix intérieure, et bien sûr d'amour, de liberté, de soif de vivre, de goût d'éternité...
« La plus que Vive » est un petit bijou de simplicité et d'émotion.
Commenter  J’apprécie          140
Un des lecteurs de ce curieux petit livre a trouvé la formule juste : « Ce n'est pas un livre, c'est un chant. » (il ou elle se reconnaîtra)

C'est vrai. Un chant d'amour à un être aimé parti trop tôt.

Difficile de savoir si ce texte est autobiographique et donc correspond à une réalité. Mais est-ce important ? Christian Bobin trouve des mots justes, émouvants, uniques même, pour parler une dernière fois à cette femme qu'il a tant aimée et que la maladie a emportée trop vite et trop tôt.

Des phrases ciselées, belles, déroutantes et touchantes.

Un texte beau, une ode à l'amour tel qu'il ne devrait jamais cesser d'être.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (1993) Voir plus



Quiz Voir plus

Complétez les titres des oeuvres de Christian Bobin

Ce que disait l'homme qui n'aimait pas...

Les femmes
Les oiseaux
Les souvenirs
Ses semblables

20 questions
78 lecteurs ont répondu
Thème : Christian BobinCréer un quiz sur ce livre

{* *}