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EAN : 978B001CAXJ8C
A. Lemerre (30/11/-1)
5/5   1 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un soir de décembre, un houilleur marche de Charleroi à Waterloo. Il porte un lourd objet d'acier, "dont ses pas scandaient le grincement". Sa marche est ponctuée de visions évoquant la Grande Armée, l'Empereur et la bataille fatale du 18 juin 1815. Au terme de son cheminement, il aperçoit la Butte du Lion ; l'Empereur lui apparaît : il jure de lui obéir. Peu de temps après, une explosion détruit le Lion... Dans la seconde partie, le poète parle : il fustige les Wallons qui ont permis que s'élevât ce monument anglo-hollandais sur leur sol.

L'idée de détruire le Lion de Waterloo n'est pas d'Albert du Bois. C'est le député de Mons Alexandre Gendebien qui, dès 1832, parla de «point de repère antifrançais en terre wallonne» et appela à sa destruction. Albert du Bois a donc composé un poème militant et polémique pour exprimer son indignation face à ce qu'il considérait comme un affront envers la Wallonie et la France, indignation partagée par la frange la plus francophile de l'opinion wallonne.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Détruisez ce Lion ! Détruisez cette Brute !
Ne glorifiez pas le souvenir fatal
De l'heure et de l'endroit qui virent notre chute,
Par ce bronze et ce piédestal !

On vous brave ! On vous raille ! On vous souille ! On vous joue !
Wallons, n'ayez pas l'air de n'y comprendre rien !
Un crachat sur la face, un soufflet sur la joue,
Ne semblez pas penser : "C'est bien !"
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Parce que, nos héros écrasés, nous cessâmes
D'être le premier peuple, et que nous n'avons plus
Le pouvoir d'imposer notre idéal aux âmes,
Parce que nous fûmes vaincus,

Pour insulter le sol où gît notre héroïsme,
Pour célébrer ce deuil et cet écroulement,
Pour acclamer, pour exalter ce cataclysme,
Nous avons fait ce monument !

Pour nous vanter d'avoir abandonné le Maître,
Au plus tragique, au plus formidable moment,
Et d'avoir été vils, félons, lâches peut-être,
Nous avons fait ce monument !
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Et soudain - est-ce un rêve ? -
Le piédestal se meut ; le Lion se soulève ;
Le grand Lion de bronze, au fond du ciel plus clair,
Se cabre ; on voit trembler et se dresser dans l'air,
Puis de pencher et s'écrouler sa masse lourde,
Dans le mugissement d'une explosion sourde...

Et nos morts, dans le sol glacé troublés ainsi,
Songèrent :
- L'Empereur repasse par ici !...
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