Sois un homme, papa

Une belle histoire de famille et de nature avec un parfum de Bretagne conviviale et généreuse.

Les personnages sont touchants et évoluent merveilleusement bien. J'ai détesté la morgue d'Olivia, j'ai vraiment haï ce personnage par moment et à l'inverse été prête à défendre bec et ongles Jean-Rêve dans son quête de temps et d'estime de soi. Cédric et Tom, les frères "ennemis" m'ont beaucoup touché. le style de Janine BOISSARD est simple, clair et émouvant. Les péripéties de la vie quotidienne de cette famille hors normes m'ont parlé, fait rire, émue, la palette est large.

A lire pour s'émouvoir et se reconnaître un peu dans son quotidien.

Ici le divorce est un nouveau départ, des mots blessants d'un ado aident Jean Ré à faire de choix de reprendre sa vie en main .
Il retrouve ses rêves d'ado, hormis le fait qu'il soit père de trois enfants , tout redevient comme avant la rencontre de sa future ex-femme ...

Ce roman a rammené à moi des souvenirs, la souffrance des enfants notre envie de renouveau après une séparation . Une bonne lecture , rapide qui malgré le sujet de fonds est pleine d'humour

Un divorce, avec les bouleversements qu'il entraîne au sein de la famille et sa répercussion sur le rôle du père, est le point de départ de ce roman. Olivia, brillante avocate internationale, informe son époux Jean Rémi qu'elle souhaite divorcer car elle ne supporte plus de vivre avec un perdant, un rêveur. Elle a organisé leur future vie : pour qu'elle puisse continuer à exercer pleinement sa carrière, le père aura la garde des trois enfants, ils resteront dans le grand appartement de Neuilly et elle s'installera tout près de façon à ce que les enfants gardent leurs repères et puissent lui rendre visite chaque fois qu'ils en auront envie. Tom, âgé de douze ans, subit la nouvelle situation avec tristesse et résignation, mais Cédric, l'aîné, un adolescent de dix-sept ans, n'en sort pas indemne, d'autant plus qu'il doit faire face à d'autres problèmes avec sa petite amie, ses camarades de lycée et les prochaines épreuves du bac de français. Il en veut surtout à son père qu'il juge faible et il l'accable de son mépris.
Jean Rémi avait sacrifié ses rêves en renonçant à sa passion pour l'horticulture. Par amour des siens, il avait accepté de venir vivre à Paris et de travailler dans le garage de son beau-père, même s'il n'aimait pas vendre des voitures. Plus que la décision de son épouse, c'est la souffrance de ses enfants et surtout le mépris dont l'accable Cédric qui le poussent à se se remettre en question.
A partir de ce qui aurait pu n'être qu'un drame et faire basculer tous les personnages dans la douleur, la dépression et le malheur, cette séparation devient l'élément déclencheur d'une reconstruction, personnelle et familiale.
Avec des émotions, des sentiments, des faits de société, le divorce, le rôle du père, les adolescents et leurs problèmes, Janine Boissard nous a concocté un beau roman pour un bon moment de détente.

Même dans les contes de fées, il faut un peu de vraisemblance. Déjà qu'il est difficile au départ d'éprouver de l'empathie pour les problèmes de ces grands bourgeois, quand en plus ils retrouvent du jour au lendemain un super boulot, un super amour et une super maison, on voudrait y croire mais cela fait quand même trop longtemps qu'on ne croit plus aux cloches de Pâques ! Il n'y a finalement que l'histoire du ginkgo qui est réellement digne d'intérêt. L'auteure reste une bonne conteuse, mais c'est vraiment trop artificiel.

Quand Janine Boissard sort un roman, je suis toujours à la fête, car je sais (dans le sens de savoir, au plus profond de mon neurone, de mon coeur et de mes tripes) que je vais aimer.

Et ce n'est pas encore aujourd'hui que je vous conterai « l'exception qui confirme la règle ».

Passque « Sois un homme, papa », j'ai aimé. Adoré. Comme d'hab quoi, rien de neuf sous le soleil (enfin sous la grisaille à l'heure où j'écris ces lignes).

J'ai aimé à Jean-Rémi, homme écrasé par sa vie de couple, dans laquelle il n'a plus sa place.

J'ai été émue par Cédric, son aîné, écorché vif, en pleine souffrance adolescente.

Je me suis attachée à Tom, celui du milieu, qui tente de maintenir un équilibre familial tellement précaire.

J'ai ri en découvrant la petite dernière, Coline, qui, plongée dans l'innocence de l'enfance, ignore tout de ce qui se trame.

Et puis tous les autres, en filigrane mais pourtant si importants : papy, mamy, Gwenaëlle, et tous ceux dont le prénom m'échappe (aucune mémoire des prénoms moi)... sans oublier la mère, l'épouse, rôle « secondaire » qui va tout faire basculer. Secondaire car j'ai également zappé son prénom, primordial car noyau de l'histoire.

Et puis j'ai espéré, que l'amour, le grand, le vrai, pointe le bout de son nez pour mettre un peu d'ordre dans tout ça... Non mais !

Une mini-saga familiale (car en un seul volume) émouvante (j'y suis bien sûr allée de ma petite larme). L'histoire d'une famille comme les autres, de vies comme les autres, mais uniques pour ceux qui la vivent. Des drames, de l'aventure, de l'amour, un peu de mer et de sable, des arbres aussi... voilà les autres personnages de ce petit dernier de Janine Boissard.

Ah, décidément, voilà plus de vingt ans que je l'aime, Janine, et ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord... Alors pour toutes ces heures de lecture, depuis ma prime adolescence, moi je dis, merci Janine.
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..

Jean-Remy est cet homme qui s'est sacrifié pour tout donner à sa femme mais aussi à ses enfants .
Il a tourné le dos à sa vocation d'horticulteur pour devenir vendeur de voitures dans la concession de son beau-père laissant ainsi sa femme , ambitieuse avocate toujours partie a New-York tout le loisir de le rabaisser avec ses diktats, donnant ainsi à ses enfants l'image d'un père que l'on n'a pas envie de respecter.

Mais sa femme ne peut plus vivre avec cet homme effacé et décide de divorcer.
C'est le début de la transformation de Jean-Remy, bien décidé à retrouver celui qu'il était avant et surtout à retrouver l'estime de ses enfants .

Mon deuxième roman de cette auteur qui s'apprécie comme un ruisseau frais au milieu de l'été. Toujours une belle histoire de famille, sans suspense mais avec des personnages attachants et adorables. Deuxième roman aussi où l'auteure se met dans la peau d'un enfant/ado et où les mots, les ressentis sont justes. le livre ne tombe pas dans le travers pleurnichard et dans les trop bons sentiment... Un ouvrage à recommander pour passer un bon moment sans prise de tête...

Le thème du divorce, le couple qui se déchire, les enfants qui ne trouvent pas leur place dans la tempête, ce n'est pas un thème que j'affectionne particulièrement, ni dans les films, ni dans les livres... Notre quotidien contient déjà beaucoup de difficultés à gérer qu'en plus il faut en rajouter en lisant ce genre de chose. J'ai donc rapidement lu ce livre, parfois en diagonale je l'avoue pour liquider ce livre qui prenait la poussière sur mon étagère. En fait, ce livre était un cadeau de ma belle mère pour moi, où pour mon mari, je ne sais plus, message subliminal !!!!

Jean-Rémi est au coeur d'une tempête qu'il n'a pas vu venir, sa femme décide de la quitter, lui laisse la garde des enfants, de la nounou et du chien... Il va retourner à ses sources pour faire front et essayer de tout son possible de ne pas aller au conflit. Mais il est évident que ce n'est pas possible. Il essaye de retourner vers la simplicité et essayer enfin d'atteindre son rêve de jeune homme. Il va être aidé dans sa démarche par son fils cadet, Tom, d'une dizaine d'année extrêmement sensible et à fleur de peau. A eux deux, ils vont se donner du courage pour passer ce cap et recommencer une nouvelle vie.

Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire de plus. C'est écrit correctement, ça se lit facilement, on le lit, on le range, on l'oublie et on choisit un livre qui aura toutes ses chances de nous séduire...


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Avant tout, je dois dire que ce livre me parle particulièrement, étant donné que j'ai, moi aussi, un rêve impossible. La différence, c'est qu'il ne me serait pas aussi «facile» que Jean-Rémi de le réaliser. Janine Boissard a parfaitement su décrire ce qu'on ressent quand on sait qu'on n'est pas à sa place, quand on sait qu'on exerce un métier pour lequel on n'est pas fait, et que, du coup, on n'est pas assuré, qu'on se sent nul, qu'on se laisse facilement déconsidérer. Quand on n'a pas confiance en soi, il est facile de perdre le respect de soi-même, et des autres, surtout si l'entourage réagit comme Olivia.

À propos d'Olivia, je trouve dommage qu'elle soit si aisée à détester. Un peu comme Gabrielle dans «Laisse-moi te dire». Olivia est un tout petit peu plus nuancée, mais trop manichéenne. On comprend le coup de foudre qui a fait cet étrange couple, mais ils sont si différents l'un de l'autre qu'on ne voit pas comment leur amour a pu durer plus de six mois. C'est une petite faiblesse du roman.

Janine Boissard met en opposition deux styles de familles: les Le Guen et les Chevalier. Je trouve qu'elle fait un peu trop souvent cela. Les deux styles sont très différents l'un de l'autre: les Chevalier sont guindés par opposition aux Le Guen. Ici, c'est fait de manière un peu plus subtile, parce que le Général fait que cette barrière (que Janine Boissard place très souvent entre ces personnages venus de deux mondes) s'effondre un peu. Il n'est pas seulement un vieil homme coincé ayant certains principes.
[...]
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Du bon Janine Boissard, avec son goût des mots, des arbres, l'importance des racines, les personnages attachants. Une originalité, le point de vue : l'histoire est du coté des hommes. Un père s'est effacé dans l'amour d'une femme, avocate brillante, qui aurait aimé le rendre compatible avec sa vision d'une vie réussie. Elle échoue et le quitte. Pour donner à ses fils adolescents le goût et la fierté d'être soi, il renoue avec ses racines et son rêve de paysagiste.