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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les amateurs de Philip Kerr et de Bernie, dont je suis, ne vont pas manquer de se replonger dans les aventures de leur héros préféré.
Nous retrouvons donc l'Allemagne en 1936, la montée du nazisme et le début des jeux olympiques.
Bernie doit enquêter sur la mort du gendre (nazi) et de la fille d'un riche industriel.
Que cache cette disparition et à qui profite-t-elle ?

Nous découvrons avec cette intrigue le personnage de Bernie, privé sarcastique, dragueur, antinazi et cynique.
Le choix du style de dessin, la ligne claire, donne un côté rétro à la narration avec l'alternance des bruns et beiges avec de rares taches de couleurs, et cela colle bien avec l'époque.
En revanche j'ai regretté le dessin des visages qui sont à peine esquissés, se ressemblent tous, avec un Gunther qui ressemble davantage à un Tintin de 40 ans qu'au Bogart que j'imaginais plutôt !
De même, l'arrière-plan est trop peu traité à mon goût.
Donc bien que j'ai lu sans déplaisir cette BD, j'ai trouvé que le traitement hyper classique du dessin n'apportait pas de réel plus au roman, mais il peut permettre à un nouveau public de découvrir Philip Kerr...
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Généralement j'aime bien les adaptations en BD de romans que je n'ai pas lu. Un bon moyen d'avoir une idée du contenu sans y passer des heures…
Le problème avec la Trilogie berlinoise, c'est que les auteurs s'attaquent à Philip Kerr et à son personnage fétiche Bernie Günther. Autant dire à une référence absolue en matière de policier historique… et à un personnage « intouchable » dans mon Panthéon personnel.

Premier abord : le dessin. Simple voire simplet pour ce qui est des personnages. Bernie y perd toute expression, alors qu'il est un être complexe, porté sur les bons mots (il y a en repris dans la BD) et l'acidité du discours. Mais il est aussi parfois ambigu, et fatalement contaminé par les caciques nazis qu'il va fréquenter quasiment toute sa vie. Quant à la ville où se déroule l'intrigue, le Berlin de 1936, nettoyé des excès du nazisme pour mieux valoriser le régime au moment des Jeux Olympiques, il perd beaucoup à cette présentation très approximative. L'exemple type en est une vue du pont de l'Oberbaumbrücke que l'on a connu plus stylisé dans d'autres BD. Bon, je n'insisterais pas plus : la forme graphique est bien loin de la noirceur des romans de Kerr, et s'avère aussi bien moins réaliste. J'aurai presque attendu un style à la Blake et Mortimer.
L'histoire colle a peu prés à L'été de cristal, quoique je mette au défi quelqu'un finissant cette BD, sans en connaître par avance le contenu, de résumer l'intrigue. Ce qui semble fluide dans le roman, devient hâtif et confus dans la BD.

Voilà l'exemple d'une BD qui ne correspond pas à l'idée d'adaptation fidèle. On peut accepter qu'un récit soit simplifié, ou modifié, tant que l'essentiel est respecté. Mais là les auteurs essayent de suivre l'histoire sans en respecter les codes.
Cette version est à mon sens ratée dans l'esprit et dans la forme.
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C'est une lecture conseillée par mes proches depuis des lustres...Gros pavé, statique ,vieillissant dans ma PAL..
Et si la BD m'introduisait au monde de Kerr?
Je sors un peu désarçonnée de cette histoire. N'étant pas germaniste,
j'ai été déroutée par tous ces noms que j'ai pu confondre avant de retrouver le fil.

j'ai, par contre bien apprécié l'illustration de François Warlasa. J'ai appris qu'il s'agit de" l'école de la ligne claire ". Tintin et Blake et Mortimer relèvent de ce traitement graphique très classique et séduisant.

Berlin, 1936 attend les jeux olympiques. L'enquête confiée à Bernie, est touffue . Les pistes se croisent au gré des intérêts politiques et financiers sur fond de montée du nazisme .
La personnalité de Bernie Gunther, coqueluche de bien des lecteurs m'a laissée froide.
Son cynisme exercé à la moindre occasion , ponctue à l'excès le livre.

Je sors de là, indemne , sans grande émotion,sinon de l'agacement pour ce Bernie, et de la perplexité quant à la complexité de ce récit
Pour le tome 2, je passe mon tour!
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"L'Eté de cristal " est paru en BD (les Arènes BD)
On vient de me l'offrir et j'ai naguère dévoré la trilogie donc pas de vraie surprise...
Le trait n'est pas des plus agréables ,ils ont tous ou presque des têtes de méchants (très !) et on sent que ça va barder dans les prochains épisodes...
Pas vraiment familier de ce type de littérature disons que ça peut plaire (et cependant informer ) les fans du genre pour qui lire sans images rebute ou fatigue ou gave grave...
Pour illustrer mon propos je dirais
- C'est comme comparer du Prosecco en godet carton à un champagne Gosset 2007 en coupe de cristal...
Y a pas photo !
Reste à savoir si c'est une passerelle vers le récit originel ou un pis aller...
Je suppose que l'on ne va pas tarder à en débattre
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Une BD adaptée d'un roman que je n'ai pas eu le plaisir de lire. Les dessins ont un style vintage, dépeignant des personnages aux traits peu expressifs, très géométriques qui remplissent parfaitement leur rôle tant ils collent à l'époque. Kerr et Boisserie nous font remonter le temps jusqu'au milieu des années 30, dans les heures sombres de l'Allemagne, sous les rênes du NSDAP.

Le régime tente de séduire l'Europe par ses idéaux durant les jeux de Berlin alors que le clivage se renforce au sein de la population, les disparitions se multiplient et les luttes d'influence font régner un climat austère, sinon meurtrier. le personnage principal au caractère bien trempé et au cynisme sans égal, se retrouve mêlé à tout ça et fait ce qu'il sait faire de mieux.

L'immersion dans un Berlin des années 30, est à coup sûr la principale force de l'oeuvre. En pleine mutation après la « honte » subie par le traité de Versailles, nous retrouvons une ambivalence chez ses habitants, entre les fanatiques absolus du nazisme et ses opposants contraints suivre le régime, les femmes à la maison à procréer de grands bébés blonds aux yeux bleus, les hommes au travail et tout le beau monde à écouter propagande fm s'ils ne veulent pas croupir au KZ.

Les enchaînements me semblent eux trop cousus. le protagoniste n'a qu'à décrocher son téléphone et appeler ses vieilles connaissances pour, de fil en aiguille, résoudre l'enquête. Paradoxalement, la BD fait 130 pages et elle se lit en deux vitesses, la faute à l'adaptation sans doutes. Enfin côté oeuvre originale, quelques faits ont mal vieillis et m'ont fait grincer des dents à certains moments.

J'ai conclu cette lecture avec un sentiment agréable mais elle ne peut pour le moment pas emprunter le qualificatif de l'oeuvre de Kerr, dite chef d'oeuvre.
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