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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Berlin 1936.
L'heure est aux disparitions. Si on veut continuer à vivre, mieux vaut faire profil bas et adhérer aux consignes imposées par le National-socialisme. Ne pas poser de question et accepter brimades et contradictions.
Cependant quand on est un riche industriel et qu'on voit poindre une guerre qui serait potentiellement source de lourds profits, on a bien du mal à se plier aux règles. C'est pourquoi quand la fille du roi de l'acier est assassinée, son père décide d'engager un enquêteur privé, le célèbre Bernie Gunther, pour comprendre le pourquoi du comment.
Un enquêteur privé au caractère bien forgé, à l'humour cynique, peu enclin à se laisser brimer par une quelconque autorité et se méfiant de tous.

Bien sûr ce type de personnage m'a fait immanquablement penser à Philip Marlowe (de Raymond Chandler) dont j'ai lu une de ses enquêtes il y a quelques mois. On pourrait lui mettre le même costume, il lui irait comme un gant. Même costume et même profil aussi d'ailleurs.
Mais ce qui change ici, c'est le contexte dans lequel s'est inscrite l'enquête : l'Allemagne nazie. On y découvre les conditions de vie des Berlinois, les restrictions imposées aux Juifs, mais aussi aux habitants et en particulier aux femmes et aux homosexuels. On y découvre aussi la délation et la résignation,
« Si vous n'êtes pas avec eux, vous êtes contre eux. »

Côté scénario, n'ayant pas lu le roman de Philip Kerr, je ne saurai dire s'il est fidèle ou non au roman graphique. Ce que je peux dire cependant, c'est que j'ai dû m'accrocher pour bien cerner les nombreux personnages qui entrent en scène. Mais je rassure les futurs lecteurs, cette petite gymnastique de l'esprit porte ses fruits.
Pour le dessin, j'ai beaucoup aimé la simplicité des décors et personnages, très réalistes et classiques. Et bien apprécié aussi la visite de Berlin à travers les dessins proposés par François Warzala.

Je suis ravie de cette lecture qui me tentait depuis bien longtemps. Il me reste à la poursuivre avec les deux tomes suivants...
Et pour l'instant, je remercie Babelio et les éditions Arènes BD de m'avoir mis le pied à l'étrier.
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L'été de cristal de Philip Kerrr est un livre que j'ai à l'époque,1995, dévoré, lu et relu, offert sans compter. Quand j'ai vu que ce roman " historico-policier" était adapté en BD je n'ai eu qu'une envie: pouvoir découvrir la version graphique.La masse critique graphique m' en a donné la possibilité Merci donc aux éditions Dargaud et à Babelio pour ce cadeau .
Ce n'est pas sans une certaine appréhension que j'ai ouvert ce livre. Allais-je retrouver Bernie Gunther tel que je l'imaginais? Au final j'ai apprécié ma lecture.
Pierre Boisserie a tiré du roman un scénario aussi fidèle que possible, François Warzala le dessinateur et Marie Galopinla coloriste ont su créer l'univers visuel.de l'année 1936 à Berlin. le défi était de taille ils ont su le relever.
Cette version graphique est une aubaine, pour celui qui connait peu ou mal cette période sombre de l'Histoire l'opportunité d'en apprendre plus et pour celui qui la connait bien une piqûre de rappel salutaire.
Tiens si je relisais le roman de P Kerr? Une idée à creuser...
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J'adore les romans de Philip Kerr, donc j'ai évidemment sauté sur cette BD dès que je l'ai vue dans ma librairie préférée!
Je ne voyais pourtant pas trop comment la trilogie berlinoise pouvait être adaptée dans une BD, même très longue, mais je dois bien avouer que le challenge est réussi, et que l'adaptation est très bonne.
Il y a beaucoup de texte et on retrouve bien l'humour et le cynisme de Bernie Gunther.
Les dessins relèvent de l'école de la ligne claire (on se croirait parfois dans Blake et Mortimer) et sont parfaitement dans l'esprit des romans, ils contribuent grandement à mon sens à recréer l'atmosphère de l'Allemagne d'avant guerre.
Il y a juste peut-être quelques raccourcis dans l'intrigue qui pourraient perdre ceux qui n'auraient pas lu les livres (et encore, n'étant pas dans ce cas, il m'est difficile de juger).
Mais dans l'ensemble, c'est une belle réussite, et également un bel objet avec sa reliure toilée rouge!
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Berlin, 1936. Bernie Gunther a quitté la police pour s'installer à son compte comme détective privé.

Spécialisé dans la recherche de personnes disparues, il s'en sort plutôt bien, les juifs ayant tendance à beaucoup disparaître dans l'Allemagne nazie et Bernie ne refuse jamais un client payant, juif ou autre.
Louvoyant entre voyous, SS et Gestapo, Bernie se lance à la recherche des tueurs.

L'Été de cristal, premier volet de la Trilogie berlinoise, dresse un tableau réaliste et terrifiant du quotidien des Allemands sous le IIIe Reich au quotidien de l'ère nazie.

Pierre Boisserie et François Warzala se lancent dans un défi de taille : pet jusqu'à présent toujours inédit : adapter en BD le chef-d'oeuvre de Philip Kerr dans une trilogie dont le premier volet vient de sortir, édité aux Arènes BD .

Philip Kerr avait créée en 14 volumes un héros hyper attachant digne des grands classiques du polar. Des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, à l'après-guerre en Autriche en passant par l'annexion des Sudètes en 1938, le lecteur était embarqué dans trois enquêtes passionnantes.

L' adaptation de Pierre Boisserie et François Warzala dans ce tome 1 « L'été de cristal » s'avère très payante avec une intrigue précise charriant son lot de rebondissements et de faux-semblants, le tout porté par des dessins, très ligne claire de François Warzala qui rentre parfaitement dans le cadre de cette adaptation littéraire de haute tenue! Si vous n'avezjamais lu les romans que Kerr a consacré à son héros, cette BD en est la parfaite porte d'entrée.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il y a quelques années, j'ai lu l'Été de cristal.
Étais-je alors distrait, fatigué, accaparé par une autre lecture ? Je ne sais plus... Toujours est-il que ce premier tome de la célèbre trilogie berlinoise ne m'a laissé qu'un souvenir vague, confus, celui d'un roman plaisant mais pas non plus inoubliable. Seul Bernie Gunther (le détective de choc emblématique de l'oeuvre de Philip Kerr), son caractère bien trempé - teinté parfois, il faut bien l'admettre, d'une certains suffisance - et son sens de la répartie m'étaient à peu près restés en mémoire.
Pour ce qui est de son enquête en revanche, aux péripéties nombreuses et aux ramifications multiples, j'avoue que j'étais un peu passé à côté.

Aussi quand j'ai appris la parution de cette adaptation BD, je me suis dit qu'un roman noir si unanimement plébiscité méritait bien une seconde chance, et que cette version illustrée me permettrait peut-être de mieux comprendre le succès de la saga.
De ce point de vue, la mission est accomplie ! Alors que le roman m'avait semblé plutôt quelconque, les dessins en ligne claire de François Warzala et le texte incisif et percutant de Pierre Boisserie m'ont ouvert une nouvelle porte d'accès à ce classique du polar, qui prend pour cadre Berlin et l'Allemagne nazie de l'entre-deux-guerres.
Bernie Gunther, le privé spécialisé dans la recherche des personnes disparues, à fort à faire dans les méandres de la capitale allemande, où partout flottent des oriflammes ornés de croix gammées et où les éliminations soudaines et les disparitions inexpliquées sont légion.

C'est bien cette atmosphère sombre et pesante, propice aux magouilles en tous genres entre les riches industriels, les différents hommes de pouvoir et les divers départements des polices d'État, qui fait tout le sel cette histoire à tiroirs !
La restitution haute en couleurs du contexte politique m'a finalement bien plus intéressé que l'intrigue elle-même, soigneusement emberlificotée, truffée de rebondissements et de noms propres germaniques à rallonge qui auront tôt fait d'embrouiller un peu plus le lecteur peu familier avec la langue de Goethe...
De la même manière que l'ambiance prime sur l'enquête, ce sont bien les décors, automobiles, immeubles et boulevards, qui ont retenu mon attention, plus encore que les personnages aux traits plutôt grossiers et dont les mines pareillement patibulaires ne m'ont pas aidé à bien les identifier. Heureusement leurs dialogues font souvent mouche, et même si Bernie Gunther m'est à nouveau paru assez antipathique, un peu arrogant, très sûr de lui et vaguement machiste, l'ensemble reste très réussi !

Pour ne rien gâter l'ouvrage est très beau : la qualité du papier et de l'impression, ainsi que la reliure toilée de rouge, contribuent pleinement au plaisir de lecture.
Voilà finalement un bien joli cadeau des éditions 'Les Arènes' et de Babelio (grand merci à vous !) qui va peut-être m'inciter à découvrir plus avant l'oeuvre originale de Philip Kerr ... en attendant la sortie du tome II !
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On est en 1936 à Berlin et Bernie Gunther, qui a ouvert un bureau de détective privé, se fait offrir une mission : retrouver la fille d'un riche industriel, Hermann Six. Il s'ensuit une série de meurtres et de disparitions ainsi que de nombreux coups sur la tête pour le célèbre détective.
La bande dessinée est fidèle au roman l'Été de cristal qui m'avait passionné il y a plusieurs années. C'est un réel bonheur de retrouver ce cher Bernie, personnage coloré s'il en est un, prendre d'assaut le coeur des dames et les malfrats de l'Allemagne nazie.
Bernie doit affronter des gens de la Gestapo, Göring, Heydrich, la pègre et la police. Heureusement, il a encore de nombreux amis prêts à l'aider pour quelques marks…
Boisserie au scénario et Warzala aux dessins nous servent une reconstitution hallucinante du Berlin de l'année des jeux Olympiques, on y retrouve la course de Jesse Owens bien illustrée dans le stade; le hall d'hôtel de l'Adlon, les rues décorées des fanions nazies, etc. le dessin de l'Alexanderplatz est tout simplement magnifique. J'attends le second album avec impatience!
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Bernie Gunter est détective privé, spécialisé dans la recherche de personnes disparues et dans le Berlin de 1936 ce n'est pas ça qui manque...
Il va être embauché par un riche industriel pour éclaircir l'incendie qui a tué sa fille et don gendre, et pour retrouver un collier de diamant volé le soir du meurtre. Mais cette affaire va lui faire remuer la boue du partie national-socialiste.

Adapté d'un roman de Philip Ker, ce polar ce montre efficace. Je n'ai pas lu le roman dont est tiré cette BD, je ne pourrai donc pas faire de comparaison, mais l'intrigue est assez complexe avec pas mal de ramifications et de personnages. Il n'est pas toujours très simple de bien suivre le déroulé de l'enquête et, surtout avec ses noms allemands à dormir debout, il vaut mieux concentré.
Il en ressort surtout un personnage central : Bernie Gunter, ex flic désabusé reconverti en détective privé, particulièrement percutant. Un caractère affirmé, un peu bravache, beaucoup cynique, mais surtout un sens de la répartie sardonique qui donne lieu à quelques dialogues savoureux.
L'ambiance pesante et délétère de Berlin à cette époque est très bien rendue. L'histoire se déroule pendant les JO de 1936 mais si final ceux-ci n'ont que très peu de place dans l'histoire, même pas en arrière plan.

Le dessin est une ligne claire très rétro, vraiment à l'ancienne mode. Aplats de couleurs, arrières plans simplifiés au maximum... un charme à l'ancienne pas forcément mon préféré mais bien réalisé.
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Il s'agit de l'adaptation en Bd du roman de Philip Kerr. le premier tome de la célèbre trilogie berlinoise. L'action se déroule en 1939, à l'approche des Jeux olympiques, alors que les nazis sont au pouvoir depuis 3 ans. Dans ce contexte particulier, Bernie Gunther, ancien flic de la brigade criminelle, devenu détective privé, spécialiste dans la recherche des personnes disparues, est engagé par le magnat de l'acier, Herman Six. La fille et le gendre de ce dernier ont été retrouvés morts dans l'incendie de leur maison, avec plusieurs balles dans le corps et un coffre-fort vidé. le magnat voudrait récupérer le collier en diamant qui a été volé. Retrouver le coupable, c'est donc retrouver le collier.
Bernie débute son enquête de façon classique : les lieux du crime, le légiste…
L'intrigue n'est pas l'élément le plus important de ce roman graphique. On est dans une histoire à la Raymond Chandler. Bernie Gunther, c'est Philip Marlowe Dans l'Allemagne nazie. Même allure, même ton désabusé, même vêtements, mêmes répliques piquantes. Dans ces romans noirs, l'attrait c'est l'ambiance, la peinture d'une époque et l'enquête sert de prétexte. Ici, aussi, c'est le cas. Cette enquête est longue (130 pages) et difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages et si vous ne lisez pas l'oeuvre d'une traite, il faut parfois revenir en arrière. Mais, je le répète, ce n'est pas là l'essentiel. La peinture de l'époque est très réussie et les dessins de Warzala y sont pour beaucoup. le choix ligne claire semble bizarre pour une histoire de ce type, mais, au contraire, elle permet de ne pas trop se soigner dans les méandres obscurs de l'intrigue. Si les scènes de dialogues sont classiques, le dessinateur a un talent certain pour les plans d'ensemble et les scènes nocturnes ou de suspense.
Le personnage de Bernie Gunther est plutôt réussi et sa façon de vivre de penser dans l'Allemagne nazie, ni fanatisé par les nazis, ni opposants non plus est intéressante. Il est tour à tour attachant et énervant de par son arrogance. Les rencontres avec les personnages historiques et en particulier Goering sont assez savoureuses et réalistes aussi.
C'est cette reconstitution d'une époque qui m'a donc bien plus intéressé que l'intrigue policière qui sert de fil rouge à l'ensemble, comme dans un roman noir, mais, qu'au bout d'un moment on ne suit plus vraiment.
Les amateurs de romans noirs, de ligne claire, des années 30, de détective privé à l'ancienne, cette BD est faite pour vous !


Il s'agit de l'adaptation en Bd du roman de Philip Kerr. le premier tome de la célèbre trilogie berlinoise. L'action se déroule en 1939, à l'approche des Jeux olympiques, alors que les nazis sont au pouvoir depuis 3 ans. Dans ce contexte particulier, Bernie Gunther, ancien flic de la brigade criminelle, devenu détective privé, spécialiste dans la recherche des personnes disparues, est engagé par le magnat de l'acier, Herman Six. La fille et le gendre de ce dernier ont été retrouvés morts dans l'incendie de leur maison, avec plusieurs balles dans le corps et un coffre-fort vidé. le magnat voudrait récupérer le collier en diamant qui a été volé. Retrouver le coupable, c'est donc retrouver le collier.
Bernie débute son enquête de façon classique : les lieux du crime, le légiste…
L'intrigue n'est pas l'élément le plus important de ce roman graphique. On est dans une histoire à la Raymond Chandler. Bernie Gunther, c'est Philip Marlowe Dans l'Allemagne nazie. Même allure, même ton désabusé, même vêtements, mêmes répliques piquantes. Dans ces romans noirs, l'attrait c'est l'ambiance, la peinture d'une époque et l'enquête sert de prétexte. Ici, aussi, c'est le cas. Cette enquête est longue (130 pages) et difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages et si vous ne lisez pas l'oeuvre d'une traite, il faut parfois revenir en arrière. Mais, je le répète, ce n'est pas là l'essentiel. La peinture de l'époque est très réussie et les dessins de Warzala y sont pour beaucoup. le choix ligne claire semble bizarre pour une histoire de ce type, mais, au contraire, elle permet de ne pas trop se soigner dans les méandres obscurs de l'intrigue. Si les scènes de dialogues sont classiques, le dessinateur a un talent certain pour les plans d'ensemble et les scènes nocturnes ou de suspense.
Le personnage de Bernie Gunther est plutôt réussi et sa façon de vivre de penser dans l'Allemagne nazie, ni fanatisé par les nazis, ni opposants non plus est intéressante. Il est tour à tour attachant et énervant de par son arrogance. Les rencontres avec les personnages historiques et en particulier Goering sont assez savoureuses et réalistes aussi.
C'est cette reconstitution d'une époque qui m'a donc bien plus intéressé que l'intrigue policière qui sert de fil rouge à l'ensemble, comme dans un roman noir, mais, qu'au bout d'un moment on ne suit plus vraiment.
Les amateurs de romans noirs, de ligne claire, des années 30, de détective privé à l'ancienne, cette BD est faite pour vous !
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Ne rien dire sur l'intrigue ... simplement, poser le cadre : Bernie Gunther, ancien de la police de Berlin, devenu détective privé. Mais nous sommes en Allemagne dans les années Trente, et le nazisme étend ses tentacules dans toutes les couches de la société.
Gunther, d'après la quatrième de couv', est le pendant allemand de Philip Marlowe, dans son attitude, son cynisme, etc. Il m'a aussi rappelé le Nestor de Burma de Léo Malet. Provocateur, naviguant en eaux troubles, ...
Le plus, c'est l'arrière-plan historique : nous voilà plongés dans une Allemagne bouleversée, soumise à Hitler. Kerr, Boisserie et Warzala donnent à voir une certaine réalité, les bassesses humaines, les petits et grands arrangements. Vivre, survivre, parfois se compromettre.
Le tout avec un dessin très classique, peut-être sans grande originalité, mais diablement efficace.
S'agissant d'une adaptation, il va me falloir découvrir le livre d'origine.
Et s'agissant d'un premier tome, attendre avec impatience la suite de la trilogie !
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Berlin-1936, la préparation des jeux olympiques donne à la capitale des allures d'angélisme. Texte et dessins de ce premier volume de la trilogie berlinoise vont s'employer à faire tomber le masque.On retrouve ici les canons classiques de la ligne claire, déclinée dans des nuances de bruns adaptées au contexte, les paysages berlinois sont fidèles, Potsdamer platz, Alexander platz…les figures historiques bien reconnaissables, le texte lui se charge de traduire la tension cachée sous les drapeaux olympiques. Bernie Gunther, le détective, affiche son détachement, son humour décalé et sa lucidité, dans une enquête qui met à nu les rouages du national socialisme: violences, antisémitisme, disparitions, compromissions ouvertes de la grande industrie, corruption et rackett d'état, course à la guerre, le décor est planté, tout y est ou presque. le lecteur peut regretter toutefois de plonger dans une tragédie aux contours trop attendus, il manque un monde de nuances autour de second rôles moins faciles à camper certes mais au combien plus révélateurs que les premiers. On aimerait trouver la virtuosité des "Damnès" adaptés à la BD. Au final, une lecture vivante qui reste un cran en dessous de la hauteur du drame.
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