Les héritières de Löwenhof, tome 1 : le choix d'Agneta

il s'agit d'une saga familiale, du rôle des femmes, de leur émancipation, du combat pour leur indépendance et leur liberté. Malgré la taille du livre, 709 pages, il se lit très vite tant on est happé par une histoire rythmée et passionnante. Les héroïnes, doivent faire face à de nombreuses épreuves, parce qu'elles sont des femmes mais aussi parce qu'époque le veut. Mais elles se relèvent et continuent tant bien que mal à avancer. Les hommes ont des rôles secondaires même s'ils sont déterminants. C'est un roman et pas un livre d'histoire mais c'est l'occasion de se replonger dans les conditions de vie des femmes, même si elles sont privilégiées, au début du 20e siècle. Les descriptions sont nombreuses et ne ralentissent pas la narration, la nature et son rôle apaisant, ressourçant est aussi assez présent.
J'aime ces histoires de femmes qui nous rappellent, chaque fois, à quel point nous sommes fortes et savons faire preuve de détermination. On n'en a jamais assez.

Un roman qui nous fait découvrir les moeurs de la haute bourgeoisie suédoise de la fin des années 1910. L'entrée en matière parait un peu trop clichée voir du déjà-vu dans les sagas historiques mais très vite Agneta va nous révéler sa véritable facette et la lecture ne va en être qu'intéressante. le côté rebelle et féministe de l'héroïne annonce un vent de changement dans ce domaine malgré les épreuves qui vont être traversées.
Certains faits ou personnages sont prévisibles assez rapidement mais l'autrice réussit à nous tenir et à nous garder captif tout au long de ce tome. Une histoire qui peut paraitre un peu couru d'avance mais qui vaut le coup après quelques chapitres. Une très belle découverte qui annonce un 2nd tome prometteur.

Le premier tome des héritières de Lowenhof est un roman historique qui m'a totalement conquise. Transportée en Suède en 1913, j'ai découvert avec beaucoup de plaisir l'histoire d'Agneta Lejongard, une héroïne incroyablement inspirante qui rêve de liberté et d'émancipation. Mais vivant à une époque où les droits des femmes étaient très limités et où celles-ci n'avaient pas leur mot à dire, Agneta va vite se retrouver prisonnière d'une vie qui ne lui correspond pas. J'ai absolument tout aimé dans ce roman historique que j'ai trouvé passionnant et envoûtant. J'ai aimé la construction du récit et j'ai eu la sensation tout au long de ma lecture de me trouver réellement aux côtés d'Agneta, une héroïne vraiment attachante. Avec ses histoires et ses secrets de famille, ce premier tome des héritières de Lowenhof m'a beaucoup plu et m'a donné envie de découvrir la suite de la saga.

Après une violente dispute avec ses parents, Agneta Lejongård a quitté le splendide domaine de Löwenhof où elle a grandi et coupé tout lien avec sa famille et son héritage. À un mariage arrangé dans la noble société suédoise, elle a préféré une vie de bohème à Stockholm auprès de ses amies suffragettes.

Pourtant, un beau matin, un funeste télégramme la rappelle au manoir : son père et son frère ont été victimes d'un grave accident. Contrainte de reprendre la gestion du haras familial, Agneta se trouve une nouvelle fois prisonnière de la demeure qu'elle avait fuie. Entre attachement aux siens et rêves de liberté, Agneta fait face à des choix déchirants alors qu'autour d'elle l'Europe marche déjà vers la guerre.

C'était une bonne lecture. C'est un pavé de 700 pages qui peut paraître impressionnant mais il se lit plutôt facilement.

Le personnage d'Agneta est bien certes un peu agaçant par moment.
Quelques secrets et rebondissements au cours du livre mais beaucoup de moments de vie où il ne se passe pas forcément grand chose, cela reste agréable à lire.

Le livre se déroule en Suède, ce qui est très intéressant si l'histoire du pays vous intéresse !

La fin m'a plu et me donne envie de continuer la saga!

Je vous recommande ce livre si vous êtes amateurs de sagas historiques

Ça aurait pu être un coup de coeur, si on fait abstraction du gros cliché et de quelques longueurs. Parce que j'ai vraiment aimé l'histoire d'Agneta qui m'a beaucoup parlé. Cette notion de « rangée dans la case de la femme forte qui n'a jamais droit à l'erreur » m'a interpellé. Et sa relation avec sa mère m'a beaucoup touché au fil des pages. C'est donc finalement une lecture en demi-teinte.
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Une tres bonne nouvelle saga !
J'avais hâte de découvrir la nouvelle saga de Charleston qui cible l'une des époques que je préfère lire. J'aime l'ambiance manoir, famille importante et début du féminisme sur fond de première guerre mondiale. Cette guerre n'ayant pas atteint la Suède, elle est donc juste évoqué, ce qui ne me dérange en rien tant l'histoire est fidèle à la réalité.
Agneta, seconde fille du comte de Lowenhof, se retrouve à la tête du domaine à la suite du décès de son père et de son frère. Elle qui avait pourtant quitté la villa familiale pour vivre sa propre vie, guidée par son activité de peintre et de suffragette, se retrouve obligée de quitter sa vie à Stockholm pour maintenir la tradition familiale.
J'ai beaucoup apprécié la première partie, ciblant le conflit intérieur d'Agneta entre sa soif de liberté et son devoir familiale. Je trouve cependant que le côté féministe est moins poussé, même si je souligne, je pense, le fait que ce livre soit assez fidèle à la réalité de l'époque, qui faisait que certes les femmes souhaitées s'émanciper des règles dictées par la société tout en étant obligé par moment de s'y plier.
J'ai été un peu déçu de la deuxième partie que j'ai trouvé plus lente et moins entraînante mais cela ne me fera pas pour autant moins aimer le livre et l'envie de poursuivre la suite de la saga !

Stockholm 1913. Agneta Lejongärd, une jeune étudiante en art, est rappelée au domaine familial : son père et son frère ont été victimes d'un grave accident… Inquiète, elle retourne auprès de sa famille qu'elle a quitté quelques mois plus tôt après une violente dispute.

Dès les premières lignes, Agneta a su m'envoûter et me transmettre ses convictions et ses dilemmes, ainsi que son attachement à Löwenhof. Une position qu'elle rejetait pourtant avec vigueur lui échoit et la rappelle à ses devoirs. Déchirée entre son attachement à la terre et l'envie de voler de ses propres ailes, Agneta va pourtant progressivement s'affirmer et tentera de trouver un équilibre entre le poids de ses devoirs et ses convictions résolument trop modernes pour sa famille.

Je dois tout de même avouer ma petite frustration en refermant ce livre : j'aurai souhaité qu'Agneta ait davantage lutté / milité pour ses convictions… quelques lignes en plus à certains endroits, plus de développements sur certaines confrontations entre « tradition et modernité ». Et pourtant le livre est déjà bien épais et j'ai savouré chaque page! #teampavé

Cette lecture fluide et attachante m'a embarqué dans cette contrée suédoise, et m'a retenue jusqu'à la dernière page. J'ai dévoré ce pavé et je n'ai qu'une hâte : découvrir le second tome de cette saga familiale!

C'est en partie avec Corina Baumann que j'ai découvert les éditions Charleston il y a déjà quelques années. C'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers cette nouvelle saga. Ce premier tome, bien que très dense m'a passionnée du début à la fin, même si certains passages sont plus lents.

Agneta est une femme résolument moderne qui s'est émancipée de sa famille. Pourtant lorsqu'un drame survient, elle n'hésite pas à soutenir les siens quitte à faire une croix sur ses rêves de liberté…

Quelle magnifique saga familiale ! Avec ce roman, nous sommes dans la pure tradition du roman féminin : une héroïne féministe, des secrets de famille et un lourd héritage… Des ingrédients qui ont fait leurs preuves et qui fonctionnent très bien ici aussi. J'ai apprécié le cadre insolite proposé, la Suède, même si on l'oublie finalement assez facilement tant on se croirait dans la bourgeoisie anglaise. J'étais cependant très curieuse de découvrir la position de ce pays, réputé pour sa neutralité, durant la Seconde Guerre Mondiale. le contexte historique et social est richement documenté et finement exploité. Droits des femmes et émancipation sont au coeur de l'intrigue. C'est d'ailleurs une héroïne au caractère bien trempé que nous suivons, une héroïne moderne, libérée mais une femme déchirée. Déchirée entre ses envies et son destin qui la rattrape, tiraillée entre ses rêves et ses devoirs, hantée par les fantômes du passé mais résolument tournée vers l'avenir. C'est un très lourd héritage qui repose sur ses épaules et on sent tous les doutes qui l'assaillent, tous les sacrifices qui lui sont demandés. C'est ce conflit intérieur qui nous la rend particulièrement attachante, mais sa combativité et sa loyauté la rendent admirable.

C'est un roman assez dense, il n'y a pas forcément beaucoup d'action, nous sommes plus dans la contemplation et les remises en question. Il est pourtant loin d'être ennuyeux ou long. C'est un premier tome captivant et passionnant qui m'a touchée de bien des manière. L'ambiance qui émane de ce manoir est envoûtante et fascinante et nous offre un beau dépaysement.

C'est donc une magnifique fresque familiale dont il me tarde de découvrir la suite très prochainement.

Une saga fascinante qui dessine le portrait d'une femme prise entre deux siècles, mais résolument tournée vers l'avenir.
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Un bon roman concernant une héroïne féministe désirant briser les carcans de son milieu social.
J'ai aimé le début du récit, puis les drames enchaînés m'ont un peu lassée. L'histoire est déjà vue. J'ai apprécié que l'action se déroule en Suède.
Même si mon avis est un peu mitigé, je souhaite cependant connaître la suite de cette saga en espérant un peu plus de surprises.

Agneta Lejongard est ce qu'on appelle une enfant rebelle. Elle n'en a toujours fait qu'à sa tête et même majeure elle continue à causer du soucis à ses parents qui aimeraient la voir posée, mariée et si possible avec des enfants. Une situation infernale pour la jeune femme qui a pris la décision de couper les ponts avec eux et les diktats de la bourgeoisie suédoise pour vivre une vie de bohème à Stockholm avec ses amies suffragette. Mais le jour où elle reçoit un funeste télégramme qui lui apprend que son père et son frère ont été victimes d'un terrible accident et qu'elle doit reprendre la gestion du manoir familial de Löwenhof elle n'a d'autre choix que de renoncer à ses rêves de liberté et de rentrer dans sa famille. Sur place l'accueil est aussi glacial que prévu mais elle est bien décidée à mener sa mission à bout et prouver qu'une femme seule peut aussi y arriver !



J'ai adoré ce roman qui rappelle évidemment la saga "La villa aux étoffes" puisque l'on suit ici là aussi les maîtres et les domestiques dans leurs péripéties quotidiennes au sein d'une grande demeure. Et pourtant les similitudes s'arrêtent là puisque déjà nous sommes ici en Suède et non pas en Allemagne et le personnage principal est loin des clichés de l'époque. Elle se bat contre d'ailleurs ! Agneta est un personnage extrêmement attachant car elle a vécu des situations difficiles dans le cadre familial et on ne peut que compatir et tenter de la comprendre. J'ai aimé détester un personnage dont je ne parlerai pas mais si vous lisez le roman vous comprendrez vite de qui je parle et le côté politique lié à l'avant guerre en Europe était intéressant car du point de vue suédois (du jamais vu dans mes lectures). J'ai également beaucoup aimé le côté brumeux et automnal du récit et je n'ai absolument pas vu passer les 700 et quelques pages que j'ai dévoré en un week-end 😝 Vivement la suite !