Tant que nous sommes vivants

C'est l'histoire de deux jeunes amoureux, Bo et Hama, travaillant à l'Usine avec des horaires différents. Une catastrophe se produit ainsi qu'un bonheur. Les habitants la ville, furieux et sûrs d'eux, ne vont pas laisser d'autre choix que le départ du couple, celui commencera son voyage. Entre rencontre, souvenirs, joie, tristesse... Que se passera-t-il pour nos héros? Comment se terminera leur voyage?
Le début du livre est plutôt long, j'ai eu dû mal à me mettre dedans. Au départ, je me suis dit que cela allait être une histoire d'amour vue et revue mais pas vraiment, il y a toujours présence d'un sentiment très fort et incassable mais l'histoire est un peu à double sens, le couple prend un chemin qui va être repris à l'envers vers la fin, j'ai trouvé cela original. Ce que j'ai le moins aimé c'est qu'il ne faut pas vraiment pas décrocher sinon on perd le fil, quelques passages de fin sont un peu étranges; au moment de l'hiver je n'ai pas pu les imaginer humains. Je ne me suis pas attachée aux personnages et le livre est plutôt complexe. Un peu un sens philosophique que je n'ai pas vraiment compris. Pour finir je conseillerais ce livre à des personnes qui aiment vraiment lire et qui ont un petit côté philosophique.
(Flora.B)

Derrière cette très belle couverture en papier découpé se cache un roman qui s'apparente à un conte philosophique sur lequel plane un soupçon de merveilleux. Il n'est pas nécessaire d'y chercher une logique mais plutôt de se laisser complètement porter par l'histoire et ses personnages…
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En ouvrant ce livre, on découvre un univers très original. Durant toute l'histoire, les bases restent floues, impossible de deviner quelle est l'époque de cette histoire (Passé, présent, futur ? Aucune hypothèse n'est écartée) ni dans quel pays elle a lieu (pays fictif ou imaginaire ?). Cet univers unique paraît très simple mais je l'ai beaucoup aimé.

L'écriture poétique de l'auteure est très agréable. Ses mots m'ont transportés. Je ne sais pas vraiment comment décrire son livre mais son histoire est très jolie. Je pourrait seulement vous dire que l'on pourrait la comparer ce livre à un conte pour enfant tant l'histoire paraît féerique, hors du temps... Les lieux décrits donnent envies d'être visités, les personnages donnent envies d'être rencontrés, c'est un livre qui fait rêver.

On suit simplement la vie de Bo et Hama, fous amoureux l'un de l'autre, qui seront contraints de vivre de nombreuses péripéties puis la vie d'autres personnages que j'ai beaucoup aimé. Au début, le narrateur qui est un personnage à part, est difficile à cerner car on ne sait pas qui il est, c'est seulement dans la deuxième partie du livre que ce point s'éclaire.

Néanmoins, si il y a une chose que je peux reprocher à ce livre, c'est la lenteur du récit. Je comprends que l'auteure aie eu besoin de prendre son temps pour installer l'histoire mais je n'étais pas toujours concentrée dans ma lecture car j'avais parfois l'impression que l'histoire stagnait. Je ne dis pas que l'histoire était ennuyeuse mais j'aurais aimé que le livre soit un peu plus envoûtant.

J'ai beaucoup aimé les noms choisis pour chaque chapitre. Il s'agit toujours d'un mot et son contraire (l'ombre et la lumière, le connu et l'inconnu etc...) et à chaque fois, je me demandais si l'auteure allait réussir à faire concorder l'histoire avec le titre du chapitre et à chaque fois, la concordance était parfaite.
La couverture, très représentative du contenu du livre est très bien travaillée.

Anne-Laure Bondoux nous a livré un livre très surprenant qui nous plonge dans un rêve pour vivre les aventures aux cotés des personnages. Ce récit inhabituel, quoiqu'un peu long parfois, ne pourra que vous émerveiller !
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Bo et Hama travaillent tout deux dans la même usine d'armement. L'un relève l'autre, tout deux s'aiment d'un amour fou, mais un jour, un accident et rien n'est plus pareil. La ville se retourne contre eux et ils sont forcés de s'enfuir.
Ce roman raconte leur histoire, leur périple, et celui de leur futur.

Un roman assez étrange, composé de 4 parties. J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au récit pendant les 2 premières parties, j'ai cru enfin m'y accrocher durant la 3ème partie, mais ce n'est qu'à la toute fin que je suis rentrée dans le récit.
Ce n'est pas la faute de l'écriture qui est plutôt lyrique mais simple, ce n'est pas la faut à l'histoire qui est plutôt belle et émouvante... je pense simplement que l'auteure n'est s'est pas suffisamment attachée aux personnages de son histoire, ne fait pas suffisamment rentrer le lecteur dans leur vécu. Je n'ai , au final, réussi qu'à m'attacher à Tsell dans les dernières pages car elle avait suffisamment grandit pour porter l'histoire à elle toute seule...

Bref, je ne me suis pas laissée transporter par ce beau conte que je n'ai pas trouvé assez rythmé.

Un roman qui nous entraîne dans un univers semblable à celui des contes, mais c'est un conte moderne que l'auteur nous offre, avec des personnages hauts en couleurs, au destin mystérieux. Bo et Hama vivent leur amour dans un monde apocalyptique, et ce n'est qu'après leur fuite qu'ils vont rencontrer leur destin. A la fin, la boucle est bouclée : leur fille donnera un sens à leur identité, leur existence. J'avais beaucoup aimé "le temps des miracles" et ce livre-là est tout aussi étonnant et captivant.

Ce roman est très déstabilisant et risque de vous laisser très perplexe si, comme moi, vous ne saisissez pas le mode de construction du roman et que vous ne voyiez pas où l'auteur veut en venir. Une fois ces problèmes levés (soit par une discussion avec l'auteur, soit en lisant les quelques éléments que je donne dans ma chronique ci-dessus), vous pourrez vous rendre compte de la richesse et de l'excellente construction du roman. Je ne peux donc que vous le recommander, pour une lecture qui touche, remue, laisse perplexe mais surtout, une lecture très philosophique sur la construction de soi et le sens de la vie.

Suite de la chronique sur le blog
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J'ai depuis très longtemps un roman d‘Anne-Laure Bondoux dans ma PAL : le temps des miracles… Un roman que je me promets régulièrement de lire, tant le pitch m'a plu. Mais il aura fallu un heureux hasard pour que je découvre cet auteur : La réception d'un service presse Gallimard Jeunesse, avec son tout dernier roman à paraître, "Tant que nous sommes vivants".

Bo et Hama s'aiment et cela depuis leur premier regard échangé. Ils s'aiment simplement, ce sont d'ailleurs des gens simples. C'est leur histoire que nous allons suivre. En fait nous ne savons pas grand chose du lieu ou de l'époque de ce roman. Nous savons que c'est la guerre, contre qui ? Nous ne savons pas. Mais ça n'a pas de réelles importances ici. Les gens survivent grâce à l'usine, qui produit des armes, et autres obus. Mais un jour, une terrible explosion à lieu, la détruisant, semant la mort et la destruction et laissant Hama gravement handicapée.

Les gens ont peur, il cherche à comprendre ce qui a changé, et tous les regards se tournent vers Bo, l'étranger nouvellement arrivé. Il doit être maudit, ou avoir le mauvais oeil. Bo et Hama quittent alors la ville, pour l'inconnu, peu importe, tant qu'ils sont vivants.

Entre conte moderne et roman initiatique, ce livre nous fait réfléchir sur énormément de choses. Certaines parties du roman touchent au fantastique, d'autres à la spiritualité, un vrai mélange des genres.

L'histoire d'amour contrarié de Bo et Hama nous est d'abord contée par Hamma puis par Tsell, leur fille, dès sa naissance. Nous allons les suivre à chaque étape de leur vie ensemble, malgré les différentes épreuves difficiles qui vont les marquer.

Je suis complètement tombée sous le charme de l'écriture d'Anne-Laure Bondoux, tout en finesse et en poésie.

Malgré son originalité, je ne suis pas complètement entrée dans ce roman que j'ai pourtant apprécié. A chaque chapitre, je restais en attente, comme si il me manquait quelque chose, je ne sais pas trop comment expliquer cette sensation de manque, à moins que ce soit le trop grand nombre de questions restant en suspend concernant le lieu ou l'époque de ce roman. J'ai pourtant bien conscience que ce n'est pas un point essentiel.

Ce roman, c'est avant tout l'histoire de la vie d'Hama et Bo. Une histoire contrariée, mais aussi une fuite, or quoi qu'on fasse, le passé finit toujours par nous rattraper.
Un roman mélange des genres, entre conte moderne et parcours initiatique, qui transporte le lecteur au gré d'une plume délicate.

Un grand merci aux Editions Gallimard jeunesse pour leur confiance.

Ce roman sera disponible à partir du 25 septembre 2014.
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J'ai découvert la plume d'Anne-Laure Bondoux l'année dernière avec L'aube sera grandiose, roman que j'ai adoré. J'étais donc très curieuse de découvrir son autre grand roman, Tant que nous sommes vivants. Malheureusement, malgré un style poétique et touchant, cette lecture m'a laissée sur ma faim.

Dans une ville dont nous ne connaissons jamais le nom, se trouve l'Usine, qui emploie de nombreux citoyens. C'est dans celle-ci que Bo et Hama se rencontrent. À force de se croiser tous les jours, une relation naît entre eux et finit par devenir un amour extrêmement puissant. Mais cet amour est mis à mal lorsqu'un drame se produit à l'Usine et pousse les deux amoureux à fuir leur terre.

Bo et Hama sont deux personnages que j'ai bien aimés au départ : je les trouvais doux et humains. Mais lorsqu'ils ont fui leur ville, ils ont radicalement changé et tous deux m'ont moins touchée. J'étais surprise de leurs comportements et je n'arrivais plus à les comprendre.

Par ailleurs, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire car je me demandais où l'autrice voulait nous mener. J'ai fini par rentrer progressivement dans l'intrigue sans pour autant être très emballée. Bo et Hama font une sorte de voyage initiatique, qui les mène dans des endroits originaux et intéressants à découvrir. Mais, là encore, je n'ai pas réussi à réellement comprendre ces lieux, leur origine, leur existence.

La plume d'Anne-Laure Bondoux est agréable et poétique. Chaque mot employé est choisi avec soin. Toutefois, je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste valeur car il y a trop de points que je ne comprenais pas. La façon dont l'histoire De Bo et Hama se termine m'a également remplie d'interrogations.

Malgré ses points positifs, Tant que nous sommes vivants est un roman qui manque d'explications pour moi, qui nous laisse avec trop de questions sans réponses. Ainsi, je suis restée sur ma faim en achevant ma lecture.
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Ce livre est un conte philosophique qui pourrait se passer dans un futur. L'écriture est fluide, vivante et poétique. Les personnages sont attachants, le monde original. Mais je n'ai pas vraiment accroché à cette intrigue que j'ai trouvée trop éthérée et pas assez ancrée dans le réel à mon goût.

Pour tout vous dire, j'ai adoré la première partie du roman. le style est étrange, mais la plume saisissante, on ne comprends pas où l'auteure veut nous mener mais pas grave, on est entraînés. C'est beau, fort, et tragique.

La deuxième partie est d'autant plus étrange, mais j'ai tout de même aimé car je me demandais où ça menait. Mais après... J'ai été un peu perdue j'avoue. le style est agréable, ça se lit vite et facilement mais...

Mais certaines actions manquent d'émotions, qui devraient pourtant être très fortes. Et la fin... Je m'attendais à beaucoup plus. le livre laissait à penser qu'un des personnage aurait un destin incroyable et, au final...rien d'extraordinaire, juste une boucle qui est bouclée, mais pour quoi au juste ? Tant de chemin pour si peu ? Quel dommage...

En bref, une lecture en demi-teinte, je trouve dommage que cela se finisse ainsi. Dommage, j'espère relire cette auteure avec un autre livre, une autre proposition.
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