3.5/5 pour cet essai car, s'il est très intéressant, les deux premiers chapitres n'en sont pas moins ardus.
Ces deux chapitres concernent les hypothèses de l'auteur ainsi que ses pistes de recherche.
Ce dont les deux chapitres que j'ai le moins apprécié.
Ensuite, on entre plus dans du concret, des témoignages, des faits...
L'exercice consistait à essayer de dresser un bilan de l'alimentation des pauvres entre 1780 et 1950.
L'analyse est super intéressante et l'essai tres bien documenté.
J'ai été étonnée par certains faits comme, par exemple, certains aliments ou certaines façons de manger que nous avons encore et qui, en fait, trahissaient la pauvreté à l'époque. Exemple : terminer son assiette et en essuyer la sauce.
Ensuite, j'ai beaucoup appris sur la gestion du budget et les stratégies anti-miseres développées par les gens de l'époque. L'auto consommation, par exemple, ou la façon d'agrémenter un plat pour ne pas dejeter.
Il n'y a pas de recette concrète dans ce livre mais il est très instructif quand aux moeurs de l'époque.
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Le souhait de fournir au lecteur le maximum de données fait de l’ouvrage un travail foisonnant, sur les détails duquel on aimerait s’arrêter.
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