La fraternité du Panca, tome 4 : Soeur Onden

Soeur Onden est le quatrième volume de la Fraternité du Panca.
Cet opus est composé de trois sous histoires qui se mêlent et s'entremêlent à n'en plus finir.
Onden embarque à bord de l'Odysseus et doit se rendre dans le bras de Parsous, sur la planète TarzHor, afin de remettre au premier frère les quatre implants dont elle est porteuse.
Ossia et Qwor sont des mercenaires au service de l'OMH, chargé infiltré la fraternité.
Quant à Bent il cherche indéfiniment la femme défigurée qui se tient quelque part dans son futur ou son passé.
Tous sont en recherche de quelque chose qui leur échappe. Ce ne sont pas des super héros mais des hommes et des femmes qui se cherchent, qui font sur leur chemin des rencontres qui leur permettre de grandir et de mener à bien leurs missions
A l'instar des trois premiers volumes Pierre Bordage sait distiller ses effets et ce n'est qu'au fil des pages que l'on devine le but de chacun. But qui engendre l'Energie, et qui fait lever les fesses de ce qui veulent être maître de leur destin.
L'univers imaginé foisonnent de trouvailles, les descriptions sont d'une richesse qui n'a d'égal que le talent de conteur de cet auteur.
Même si l'histoire a un air de déjà vu, ce quatrième volume m'a encore une fois conquis, surtout le final.

Un tome peut être un peu moins captivant que les trois précédents, mais j'éprouve toujours autant de plaisir à lire cette série.
On suit le parcours de soeur Onden, peut être la plus fragile de la fraternité, avec ses doutes et ses remises en questions. Elle aura beaucoup d'embuches à éviter pour pouvoir aller au bout de mission et trouver le premier maillon de la chaine.
En parallèle de l'histoire d'Onden, on suit les aventures de plusieurs autres personnages.
Ossia, jeune mercenaire est chargée avec son ami Qwor de retrouver l'organisation des frères du Panca. Elle et son compagnon mettront tout en oeuvre pour parvenir à exécuter leur mission.
On va aussi découvrir le jeune Bent, qui va voyager dans des couloirs spatio-temporels à la recherche d'une vision qu'il a plusieurs fois.
Pierre Bordage continue a être un excellent conteur et les différents mondes qu'il décrit sont une formidable invitation au voyage.

Avant dernier tome de la Fraternité du Panca, j'y ai retrouvé ce qui me plaît depuis le début dans ce cycle de Pierre Bordage.

Un récit rythmé qui alterne les points de vue des différents personnages, des héros bien travaillés auxquels on s'attache et une invitation au voyage. Pour sûr aucune chance de pratiquer un jour ces destinations en vrai, puisqu'il s'agit d'une fresque intergalactique. de fait, les paysages et les us et coutumes sont variés et dépaysants.

Les péripéties du jeune Brent, qui abandonne sa famille et sa planète pour devenir voyageur du temps m'ont vraiment plues.

Un quatrième volume plus faible que les trois précédents : après le huis-clos assez magistral du premier volume, les aventures bien troussées du deuxième volume et les interrogations du 3e volume, celui-ci a du mal à se démarquer. le principe est maintenant bien connu des lecteurs : un "élu", membre de la fraternité du Panca (plus ou moins consciement) doit rejoindre un autre frère pour lui remettre ses attributs et sauver l'humanité du néant. Tout au long de son parcours, il est contré par de mystérieux ennemis... Ce tome ne nous en apprendra guère plus sur l'intrigue principale, et le parcours des trois personnages dont l'histoire est raconté ne présente guère de surprise. Reste donc le talent de Pierre Bordage, et les mondes fantastiques qu'il sait créer... Ce qui n'est pas rien, et suffit à faire de cette lecture un très bon moment de fantasy.

Avec ce 4e tome de la Fraternité du Panca, Soeur Onden, Pierre Bordage a intelligemment déporté son histoire. Au niveau des personnages, on garde une narration à 3 voix bien gérée mais pour la situation, il met en perspective la temporalité ce qui ajoute une dimension supplémentaire à cette histoire. Cela ouvre encore plus les possibles pour le tome 5.

Admiratif! C'est ce que je suis face à la maitrise de Pierre Bordage quand à ne pas se répéter pour raconter une nouvelle transmission, pourtant attendue et inéluctable. Il parvient à me surprendre, encore une fois.

Peut-être me suis-je un peu, par moment, senti égaré dans cet univers quand, à la géographie de ce gigantesque space opéra, vient s'ajouter une temporalité divergente. Mais rassurez-vous, ce n'est pas de la Hard S.F. Un peu de concentration suffit.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/la-frat..

On continue d avancer au milieu des mondes imaginés par Pierre bordage. On sent que rien ne pourra arrêter la marche des 5, mais on se laisse néanmoins transporter avec plaisir.

Je l'ai déjà dit plusieurs fois, j'aime les romans de Pierre bordage, même si souvent ses manies m'énervent. "Soeur Onden", le quatrième tome de la fraternité du Panca, ne fait pas exception à la règle.
Dans cet ouvrage on retrouve, comme toujours, ses immenses qualités de conteur. Il crée des planètes, des écosystèmes, des systèmes politiques, des créatures, des habitats, des organisations, une histoire sociale, une archéologie, et j'en oublie, mais aussi il crée des noms, surtout des noms ; Bordage est le maitre français du néologisme. le lecteur est donc promené dans un monde imaginaire, foisonnant, qui émerveille autant qu'il étonne, et c'est sûrement la grande force des romans de l'auteur...
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..

Pour inaugurer le nouveau et bienvenu challenge de Mr et Mme Lhisbei, le Summer StarWars, consacré au psace opera et au Planet opera, je pensais commencer avec une valeur sûre, à savoir le quatrième tome de la Fraternité du Panca de Pierre Bordage. Conquis par les trois premiers tomes (avec quelques réserves pour le second tome tout de même), j'étais tout disposé à me laisser emporter par une nouvelle course folle dans les étoiles.

Malheureusement, cela n'a pas été le cas. En partie d'ailleurs pour les même raisons que j'avais évoquées concernant Soeur Ynolde. Si le souffle et l'écriture sont toujours au rendez-vous avec Pierre Bordage (on se demande même comment il pourrait en être autrement), j'ai plus que jamais eu l'impression de relire les mêmes scènes sous un autre habillage et d'y trouver certains mécanismes – oserais-je dire des automatismes ? - dans la description des personnages et de leurs intentions. Cela n'aura sans doute échappé à personne, les femmes tombent très souvent sur des hommes qui n'ont qu'une idée en tête : les besogner tant et plus et tant pis si elles ne sont pas d'accord.

Autre récurrence, l'apparition systématique des frères du Sât qui, à force, font plus office de pauvres pantins inutiles et bien démunis qu'autre chose. A l'occasion de l'une d'entre elles, l'image de X-Or, le fameux Shérif de l'espace que certains d'entre vous ont peut-être connu, m'a traversé l'esprit, presque malgré moi. A la fin des épisodes, après une moult coups de pieds et pirouettes accessoires, X-OR débinait toujours ses adversaires de la même façon, d'un coup de sabre laser pourfendant l'air, action par laquelle il aurait pu s'épargner bien des plaies et des bosses en y recourant plus tôt. Aucun effet de surprise. Comme dans Soeur Onden, où c'est l'impression de redite qui prévaut.

Je regrette vraiment d'avoir été contraint de mettre un terme à ce voyage avant son terme. Je me console en me disant que je trouverai bien une navette pour une autre escale, quitte à retrouver plus tard une autre histoire de Pierre Bordage. Je n'ai pas de doute là-dessus.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com

babelio_id:Bordage-La-fraternite-du-Panca-tome-4--Soeur-Onden/198613

Peut être le moins intéressant de la série mais qui reste néanmoins nécessaire de lire pour en comprendre le sens. le cul entre deux chaises, le livre perpétue le style de l'histoire sans jamais réellement se renouveler. Ni un début, ni une fin, la redondance lancinante de l'épopée tire un peu en longueur et on se prend l'envie de vite passer au tome 5 pour en finir et enfin en savoir plus.

Ce tome à tout de même la particularité intéressante de mettre à égalité les personnages secondaires et la principale. Bordage y distille ses marottes comme toujours : méfiance des religions, cruauté de l'être humain et un goût très prononcé pour la libido (quoi que dans ce livre c'est plus discret que dans les autres).