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S'il est un auteur que j'apprécie de retrouver pour sa plume, c'est bien Pierre Bordage. Humaine et évocatrice dans les descriptions, elle contribue à rendre les romans de l'auteur prenants. Ça n'a pas manqué avec Les dames blanches qui réunit bien d'autres éléments pour achever de capter l'intérêt jusqu'au bout malgré des personnages peu mémorables instrumentalisés pour servir l'intrigue.

Dystopie mettant en avant les thèmes chers à l'auteur, agrémenté de références à la mythologie grecque qu'il adore, ce livre maintient le mystère du début à la fin ; il est d'ailleurs entretenu et intensifié par une construction narrative finement pensée. Les nombreuses alternances de points de vue et l'étalement temporel de l'intrigue sont des atouts majeurs qui permettent de compenser des faiblesses concernant les personnages.

Ils sont assez lisses, ils sont de ceux au service de l'histoire ou du cadre. Et c'est là que le bât blesse pour moi. Autant j'ai été soufflée par la puissance du cadre légal, par les évolutions sociales, par la cruauté des humains, autant j'ai eu plein de choses à redire sur le caractère, les décisions, voire les discours des voix du roman. Encore que l'auteur s'en sort bien en décrivant avec justesse leur ressenti.

Vu le thème des bulles qui « avalent » les enfants de moins de quatre ans, l'abandon et le deuil imprègnent les pages du roman. Les familles victimes sur lesquelles on se focalise présentent toutes le même schéma : c'est la mère qui subit la perte, le père est quasi absent. Outre cela, si l'auteur évoque souvent le désir comme évident (en même pas dix minutes de conversation sobre parfois), j'ai chaque fois eu l'impression d'être passée à côté et qu'il voulait me l'imposer pour justifier la relation qui allait se nouer ensuite entre les deux protagonistes. Les femmes qu'il a choisies m'ont paru bien égoïstes et promptes à diaboliser leurs premiers maris qui se voient tous attribuer un sévère penchant pour l'alcool.

Concernant les dialogues, Basile se veut la voix de la sagesse, et c'est un peu trop flagrant à mon goût dans certaines répliques. Paradoxalement, c'est un personnage que j'ai apprécié pour sa simplicité, sa générosité et sa présence continue dans cette affaire de dames blanches.

J'ai l'impression d'avoir donné beaucoup de négatif dans ma critique, alors que j'ai été prise par la lecture et que j'ai été plusieurs fois tentée de sauter jusqu'à la fin du livre pour percer enfin le mystère de ces dames blanches qu'on observe nous aussi, lecteurs, avec suspicion et angoisse. La haine de l'humanité se déporte sur elles en début, puis, progressivement, comme elles sont des ennemis quasi impassibles et invincibles, la haine se déporte de nouveau sur les hommes. Très intéressant d'un point de vue philosophique.

Malgré les défauts évoqués concernant les personnages, Les dames blanches est un roman d'anticipation intelligent qui aura su m'intriguer et m'angoisser. L'auteur a accompli un coup de maître dans la construction temporelle de son récit et la crédibilité de cette terre qui évolue, et qui pourrait incarner notre futur, a su me faire frissonner d'appréhension. On y croit, la fiction devenant réalité probable, et on obtient des réponses surnaturelles qui nous satisfont.

(3,5/5)

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Dans un futur proche, de mystérieuses sphères blanches apparaissent en différents endroits du monde. Elles semblent absorber les enfants âgés de trois ans, ce qui arrive à Léo, le fils d'Elodie. Les pays s'allient pour essayer de les faire exploser mais rien n'y fait. Seuls les enfants avalés permettent de freiner leur progression. L'ONU propose alors de sacrifier des enfants de trois ans, armés d'une ceinture d'explosifs, et promulgue la loi d'Isaac, celle du sacrifice d'un enfant de chaque couple.

Ce roman est rythmé par des chapitres d'une dizaine de pages, portant le prénom d'un personnage rencontré lors de l'intrigue. Il faut savoir aussi qu'aucune notion de temps n'est indiquée, mais que chaque chapitre peut se dérouler plusieurs années après le précédent. Une fois assimilé ce principe, le lecteur peut pleinement se laisser emporter par ce formidable conteur qu'est Pierre Bordage.

L'histoire fait la part belle aux personnages, dont certains se retrouve au centre de l'affaire. C'est le cas d'Elodie, la première mère victime des sphères, de Lucho Herrera, le premier artificier de l'armée française à leur être confronté, de Camille, la première journaliste qui va être consacrée comme la spécialiste des sphères, ou de Basile Traoré, ufologue qui va ressentir une sensation de chaleur à leur proximité.

Les sphères engendrant des parasites et troublant les communications, la société entière va connaitre une régression technologique, revenant par exemple aux pigeons pour communiquer. Il suffit d'imaginer une vie sans transports, sans télévision, sans aucune innovation telle que nous la connaissons aujourd'hui. L'histoire va tourner aux drames terriblement émouvants sur une cinquantaine d'années pour aboutir à une conclusion emplie d'humanisme et de cri au secours envers la souffrance de la Terre. Un roman qu'il serait dommage de ne pas lire.
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--- Face aux dangers, que serions-nous prêts à faire, qui et que serions-nous prêts à sacrifier ? ---
Ce livre a été une vraie découverte et j'en suis ravie. Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas relu de livres de Pierre Bordage (honte sur moi … ) et je retrouve aujourd'hui avec plaisir cette écriture fluide, amicale, et riche.
Au premier abord, ce livre m'a tout d'abord déconcerté par le titre « Les dames blanches », titre que, je dois dire, j'ai trouvé assez mystérieux. La table des matières, elle, est assez atypique avec toute cette liste de prénoms : je me suis demandé si j'allais m'en sortir avec tous ces personnages … et finalement Pierre Bordage a prouvé qu'il était toujours un des maîtres de la science-fiction.
En dehors d'une simple histoire, l'auteur m'a repoussé dans mes retranchements et j'avoue qu'il va loin cette fois-ci. Il ose ! Les dames blanches c'est, certes, un livre de Science-Fiction mais je vais même le qualifier de dystopie (Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur) car je pense que Pierre Bordage pourrait décrire un futur assez troublant certes mais que dans l'absolu cela pourrait arriver. Je ne suis plus étonnée de la noirceur de la nature humaine et ce qu'envisage Pierre Bordage n'est pas si éloigné de nous et de notre Histoire passée … Comme toute bonne dystopie, il nous fait réfléchir sur les menaces qui pèsent sur notre société et sur notre planète et sur leurs potentielles conséquences sur notre survie. Et face aux dangers, que serions-nous prêts à faire, qui et que serions-nous prêts à sacrifier ?
Je trouve également que le rythme est assez soutenu mais en même temps on prend le temps d'analyser les sentiments des personnages. Les chapitres sont courts, les situations changent rapidement. Les personnages sont tous très différents : tout en ayant le temps de s'y attacher, nous pouvons les voir évoluer.
C'est pour moi donc, un livre très réussi. Cette histoire c'est une histoire qui dérange, c'est une histoire dont on veut savoir la fin … Un coup de coeur !
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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De grosses boules blanches apparaissent aux quatre coins du monde ; elles attirent et absorbent des enfants âgés de 3 ans, plongeant l'humanité dans un grand désarroi. Leur nombre ne cesse de croître : au-delà des nombreuses disparitions d'enfants, les dames blanches provoquent des interférences électro-magnétiques, provoquant une régression de l'humanité : plus d'électricité, plus d'internet ; les Hommes se trouvent plonger dans une nouvelle ère sans technologies.
Que sont-elles ? Que font-elles des enfants ? Que veulent-elles ? Autant de questions sans réponses. Mais les Hommes ne s'avouent pas vaincu et sous la plume de Pierre BORDAGE, s'attellent aux problèmes des envahisseuses de manière brutale, plongeant l'humanité sous un régime totalitaire et inhumain.
Les années passent au fil des chapitres sans que pour autant nous n'obtenions de révélations sur les dames blanches ; ces sauts dans le temps permettent de montrer la lente et insidieuse installation de la tragédie humaine, l'acceptation de la pire des ignominie, le sacrifice ultime.

Un roman bien sombre sur l'humanité que j'ai tout de même dévoré. Je tournai les pages en espérant que les Hommes reviennent à la raison, que les années passantes, ils décident d'une nouvelle stratégie face aux immuables dames blanches.

Pierre BORDAGE est peu optimiste sur l'avenir de l'Homme mais clôture tout de même son roman sur une note d'espoir
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l'histoire est intéressante mais le livre traine en longueur. Au lieu de 384 pages, l'histoire aurait pu être écrite en 200 pages. Par contre le style de Bordage est toujours aussi bien. J'ai lu le livre en 5 soirs.
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Par les portraits qu'il dessine, par le mystère autour des dames blanches et sa construction temporelle. le livre se dévore très vite car il est quasi impossible de le reposer. Un bon cru de Bordage !

Lie la chronique complète sur le blog:
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Connaissez-vous le dilemme du tramway ? Non ? Mais si ! Je suis sûr que vous en avez déjà entendu parler. Rappelez-vous : un tramway fonce à toute allure vers un groupe de personnes. Vous pouvez les sauver si vous actionnez l'aiguillage, qui redirigera le tramway sur une voie annexe… sur laquelle se trouve une personne qui ne pourra éviter le tramway. le problème est ainsi posé : quoi que vous fassiez, quelqu'un mourra. Votre décision peut-elle être morale ?

Bon, maintenant que vous avez saisi l'idée, remplacez le tramway par des espèces de bulles géantes qui poussent comme des champignons partout sur Terre. Substituez le groupe de personnes à sauver par l'humanité. Et remplacez la personne à sacrifier par des jeunes enfants, les seuls qui semblent ralentir la progression des bulles. Seriez-vous prêts à sacrifier une partie des enfants de la planète pour sauver l'humanité ?

C'est la question que nous pose Pierre Bordage dans Les Dames Blanches, et si tu roules en Porsche Cayenne à Paris pour aller chercher tes goyaves fraîches parce que tu adores en manger en février, j'ai déjà une petite idée de ta réponse à la question… (ouais, ça dénonce !)

Une idée absolument diabolique, donc, servie par des messages assez forts sur la nature humaine, sa violence, son égoïsme et sa tendance à l'autodestruction, le tout dans une chronologie qui s'étale sur plusieurs décennies, donnant à l'ensemble une ambition assez folle. Tout était donc réuni pour que je passe un grand moment de lecture…

Et pourtant ! C'est une semi-déception que ces Dames Blanches. Pierre Bordage écrit efficacement, c'est certain. Il pose les enjeux avec une maîtrise indéniable et son expérience lui permet de parfaitement doser la tension de son histoire, mais plusieurs choses ne fonctionnent pas totalement, si bien que j'en reste avec un sentiment partagé.

En effet, si les personnages féminins sont voulus forts, quelques éléments autour d'elles m'ont gêné : est-il nécessaire que la jeune maman - forcément canon - soit "totalement nue sous son peignoir" quand elle court après son gamin dans la nature ? (d'accord, un pyjama, c'est moins stimulant, mais avouons que ça n'enlèverait rien à la dramaturgie de la scène) Est-il nécessaire que tous les personnages du roman aient une relation de couple - nécessairement dysfonctionnelle - à un moment ou l'autre de l'histoire ?

Au final, des personnages souvent stéréotypés, et des situations parfois un peu "faciles" font que le roman n'emmène pas le lecteur aussi loin qu'il ne l'aurait pu, la conclusion trop rapide et sortie du chapeau n'aidant pas à rattraper ce sentiment de déception qui domine à la fin du livre.

Pas une désagréable lecture, mais Les Dames Blanches auraient pu être tellement plus !

Les Dames Blanches sont faites pour toi si… tu aimes Bordage, les questions existentielles et des romans ambitieux mais qui durent pas trop longtemps.

J'ai aimé :
- Idée diabolique
- Des messages forts
- Efficace et maîtrisé

J'ai moins aimé :
- Des personnages et relations un peu stéréotypés
- Quelques facilités
- Conclusion abrupte
- La quatrième de couverture… entre spoilers et erreurs !
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C'est la première fois que je m'attelle à Bordage, et je ne regrette pas du tout d'avoir enfin fait connaissance avec les écrits de ce grand auteur de science fiction. Il y a en effet dans ces Dames blanches des montagnes de réflexions qui vont bien au delà du mystère qu'elles suscitent.
Quelles sont-elles ? des drôles de sphères blanches, d'une cinquantaine de mètres de diamètre au début, qui apparaissent mystérieusement un beau jour à différents endroits de la planète. Semblant passives, on se rend rapidement compte qu'elles ont la capacité d'attirer et de capturer les enfants de moins de 3 ans, qui disparaissent alors corps et biens.
Que faire alors ? Aller à l'affrontement, bien sûr, quand c'est la seule réponse qui sera jamais utilisée par les gouvernements. Sans beaucoup de succès, par ailleurs, ces sphères semblant totalement invulnérables.
Quelle solution imaginer ? La pire, forcément. Avec toute l'évidence que peut inspirer une espèce aussi destructrice que la nôtre, avec toute la passivité dont nous pouvons faire preuve face aux prises de positions radicales de nos dirigeants quand la menace est inconnue et effrayante (toute ressemblance avec une situation contemporaine est bien sûre entièrement voulue).

Les dames blanches est un récit au temps long, dont l'intrigue prend place sur des dizaines d'années et plusieurs générations.
La description que fait Bordage de ce monde ayant perdu tous ses repères, ayant abandonné toutes ses convictions face à la menace est aussi glaçante que réaliste. On ne peut s'empêcher de se demander ce qu'on ferait dans pareille situation. L'hypothèse émise par Bordage est loin d'être délirante.
Au fur et à mesure de l'expansion de la résignation, les réflexions de certains personnages cherchant une autre voie de résolution n'en deviennent que plus criantes, plus désespérantes dans l'indifférence et l'incompréhension qu'elles suscitent.

Au-delà de la dimension sociétale, c'est au coeur de la cellule familiale que les grands axes du récit se jouent. C'est en effet bien la famille, la filiation, et surtout la faille de transmission qui est le noeud du livre. Quand chaque chapitre porte le prénom d'un des protagonistes, on comprend tout de suite l'ambition de l'auteur à également ramener cette histoire universelle à l'échelle des individus. C'est à travers eux que sera abordé le fanatisme, le pacifisme, la difficulté à se sentir différent des autres, le deuil aussi...

L'écriture de Bordage, tout en sobriété et en retenue, permet de mettre une certaine distance avec la violence des propos et construit une histoire à la fois mélancolique et philosophique, qui fait la part belle également à la mythologie. J'ai senti à la lecture que l'auteur voulait, avant tout, pousser son lecteur à faire ses propres réflexions.

Ce fut une lecture éprouvante et émouvante.
Je ne sais pas comment se situe ce livre dans la carrière prolixe de Bordage, mais il m'a donné envie d'en découvrir plus.
Lien : https://unspicilege.org/inde..
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Ce roman m'a beaucoup plu. Certains diront que ce qu'on finit par savoir quant à la présence des bulles est un thème ressassé. Cela ne m'a pas dérangée pour plusieurs raisons. D'abord, c'est préparé tout au long du roman. Ensuite, les romanciers ont beau répéter cette vérité concernant l'humanité, elle n'en prend pas de la graine, donc autant le lui assener jusqu'à ce qu'elle l'écoute. Enfin, là n'est pas le plus important dans ce roman. C'était nécessaire, car il fallait bien que l'auteur explique la présence des bulles, mais pour moi, ce n'est pas la raison principale pour laquelle il faut lire ce roman.
[...]
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Ça faisait un moment que le dernier roman de Pierre Bordage me faisait de l'oeil, surtout après avoir autant apprécié les Guerriers du Silence.

Dans ce roman, un étrange phénomène envahit la France, puis le monde entier. Un jour, Elodie se réveille et son fils de trois ans lui montre par la fenêtre une étrange bulle blanche, énorme, qui est apparu durant la nuit. L'enfant se sauve et court rejoindre la bulle, dans laquelle il disparaît.

Tout le monde prend Elodie pour une folle, mais bientôt d'autres bulles apparaissent et d'autres enfants, âgés de 2 à 4 ans disparaissent à l'intérieur. L'armée tente alors d'ouvrir ces dames blanches, mais rien n'y fait.

Les dames blanches se multiplient et quelqu'un a un jour une idée, envoyer des enfants kamikazes pour faire exploser les bulles de l'intérieur. Les bulles se réduisent un peu, mais ne disparaissent pas complètement. Les autorités décident alors de mettre en place la loi Isaac, chaque famille doit alors fournir un enfant qui explosera dans les dames blanches, les pedokazes.

On suit plusieurs familles dans ce drame qui se déroule sur une cinquantaine d'années, Elodie dont le fils est le premier à avoir disparu et qui n'a jamais pu aimer le second fils qu'elle a eut bien plus tard. Camille, journaliste, qui a eut deux enfants, dont l'un a également disparu, et sa fille Catel, qui a à son tour trois enfants, dont l'un destiné à mourir dans les dames blanches.

Les personnages se croisent et leurs destinées toutes entières tournent autour des dames blanches, qui volent les enfants, rendent les hommes pires et détruisent toute technologie.

Malgré un tout petit défaut (j'aurais bien aimé au début de chaque chapitre en quelle année ça se passe, afin de voir l'évolution plus concrètement car il y a de sacrés ellipses), on est totalement absorbé dans le roman et on souhaite en connaître le dénouement. L'écriture est très agréable et on se demande également comment on pourrait réagir dans cette situation. Pierre Bordage a en effet réussi à décrire des personnages et des situations très réalistes malgré un postulat de départ dont on espère qu'il nous épargnera!

Un vrai coup de coeur, que je vous conseille vivement !

Vous l'avez déjà lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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