Le Pacte des MarchOmbres, tome 3 : Ellana : La prophétie

Encore plus de légèreté dans ce troisième tome. le vent, la brume, les flèches de lumière. Un style dépouillé, parfois minimaliste. Une simple succession de mots forts et percutants. La contemplation d'un paysage de montagne avec lequel on se sent en harmonie.
Harmonie : le maître mot de cette belle saga !
Ellana en est devenue la personnification. Elle n'est plus cette infernale et tourbillonnante gamine, cette perpétuelle révoltée qui épuise son monde à force de foucades et d'éternelles questions.
Elle a emprunté un chemin, celui des Marchombres, nécessitant un engagement total. Parmi cette caste d'élus, elle est devenue une légende vivante. Car Ellana, d'une simple intuition, d'une action foudroyante, est capable d'inverser le cours de l'histoire, et de sauver un empire.
Et c'est ce qu'elle a fait quand le chaos est venu à elle pour la détruire, pour chercher à dissoudre l'harmonie.
Il est tellement plus facile, tellement plus gratifiant pour les traitres, les envieux, les superficiels de suivre la voie du chaos plutôt que celle de l'harmonie…
Il me restera de cette saga quelques images fortes : cette ascension à mains nues d'un pic vertigineux, le regard gris acier d'Edwin et cette communion avec le vent et la pluie ; le ténébreux Salyana en train de chevaucher la brume, la faconde généreuse d'Aoro ; la petite Nahis qui toujours habitera le coeur d'Ellana ; l'amour maladroit d'Oukilip, de Philipip, et leurs éternelles framboises ; la charge héroïque de la légion noire ; les Plaines Souffle, l'Arbre Monde, et le pas sur le côté ; vêtements de cuir, souplesse, silence, l'élégance de danseurs des Marchombres ; la réponse du poète ou celle du savant… Puis cette certitude que l'amitié et l'amour peuvent renverser des montagnes ; et sa voie, sa propre voie qu'il faut arpenter, coûte que coûte…

La boucle est bouclée.
Une page se tourne, laissant un grand vide mais aussi un immense bonheur.

Je pensais que le magnifique tome 2, nous avait révélé ce qu'il y avait de plus touchant, bouleversant, de plus pur, dans la personnalité d'Ellana, dans cette voie des Marchombres, dans une histoire merveilleuse. C'est d'ailleurs le tome préféré de certains fans de Bottero. Aussi je ne m'attendais pas à trouver autant d'émotions et de bonheur dans ce dernier tome.
Sans doute car j'appréhendais de devoir quitter ce monde, ces personnages cet auteur tant aimé... Alors j'ai repoussé le moment où je terminerai la lecture de cette grande aventure. J'y allais à reculons, ayant peur d'être déçue, d'être trop nostalgique...
Et j'ai encore une fois reçu une immense claque. Un tourbillon d'émotions, de poésie, de finesse. J'ai été happée dans un grand récit et une très grande écriture. Bottero arrive à faire passer tant et tant de choses que je ne saurai réellement lui rendre hommage.
Je lisais, et mes larmes coulaient toutes seules. Je lisais avec la certitude que je ne mesurais pas encore la profondeur de ses mots, cornant les pages pour y revenir, me jurant de relire et relire encore, de revenir sur certains passages...
Peu de livres arrivent à procurer de telles réactions.

Que dire de plus, lorsque tout a déjà été dit.

Juste vous dire que ne pas lire Bottero, être passé à côté me paraît insensé ... mais rien n'est trop tard ! Courrez, volez à la rencontre de la Quête des dessinateurs, des guerriers et des Marchombres de Gwendallavir!
N'attendais plus, ces livres sont fait pour être lus et relus, conservés, notés, transmis...

Et puis, oui la boucle est bouclée et bien bouclée. Ce tome nous apporte toutes les réponses, les énigmes restées en suspens, nous permet de retrouver Salim qui termine sa formation, Ellana, en véritable maître Marchombre et plus élève, sur les traces de Jilano. Ainsi, Salim toujours resté dans l'ombre d'Ewillan, s'affirme et prend un nouveau chemin. Son personnage prend ici son "envol", comme Ellana avant lui. Bottero aime cette idée de transmission, de lien entre maître et élève.
Ici aussi surprenant que cela puisse paraître, Ewillan est effacée, dans un rôle secondaire, son pouvoir est même affaibli, comme pour mieux laisser la place à ses amis afin qu'ils trouvent leur heure de gloire, qu'ils prennent à leur tour le devant de la scène.

Enfin, ce tome est particulièrement bouleversant, car comme à son habitude, Bottero habille de "non-dits" et de fines expressions les plus touchantes déclarations d'amour. Ce dernier livre, clôture le récit, mais aussi nous apporte un magnifique éclairage sur la très discrète histoire d'amour entre Ellana et Edwin. Enfin ! Enfin ils se déclarent l'un l'autre. Enfin ils s'abandonnent à leurs émotions. C'est pudique, c'est magnifique, c'est romantique à souhait sans jamais tomber dans le trop ou le pas assez.
De plus, Bottero fait à chacun des deux personnages forts et charismatiques, un superbe cadeau, la découverte de nouveaux sentiments, ceux d'être parents. Et à nous il nous offre encore une fois tant et tant de choses... comme si il nous avait gardé le plus beau pour la fin, voulant nous combler avec un feu d'artifice d'émotions.

Enfin, ce livre mène surtout un récit bien tissé, où tous les pièces d'un puzzle se mettent enfin en place. le tout servi avec beaucoup d'action, de scènes de combat merveilleusement décrites, de suspense. Ne faisant l'économie d'aucune description trop sanglante, trop dur ou trop triste. Non Bottero ne nous épargne rien. Il n'a jamais considéré ses jeunes lecteurs comme de petites choses sensibles ou immatures. Sa narration, alterne avec intelligence d'un point de vue à un autre, nous balade d'un chapitre à un autre, d'un personnage à un autre...pour maintenir un rythme effréné et nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Une fin, où je me suis sentie comblée, élevée, et triste. Mais pas si triste que ça, car une fin qui sonne aussi comme une promesse...

Bref une magistrale aventure qui ne nous laisse aucun répit, aucune seconde, si tôt le livre commencé...
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Bon bah j'ai adoré...

C'est bien écrit, très émouvant, et comme je l'ai lu longtemps après les deux premiers, j'ai eu un énorme plaisir à retrouver tout ce petit monde ! Et un petit pincement au cœur de le quitter définitivement cette fois.

Je viens de le finir et ça m'a bien changé les idées, et c'était parfait.

Il y a quelques autres avis sur ce livre, alors je ne vais pas m'étendre. Bottero, c'est bon, lisez-en ! :)

Monde de Gwendalavir : Ellana agonise alors que son fils, qu'elle a eu avec Edwin, a été enlevé par les mercenaires du Chaos. S'en suit une longue série d'analepses (flash-back) pour expliquer au lecteur comment on en est arrivé là, et surtout décrire la formation de son élève aux secrets des marchombres et à leur recherche d'harmonie. Parfois rappel des deux tomes précédents sur l'apprentissage d'un marchombre, cette partie est tout de même l'occasion de revoir (avec plaisir) les Fils du Vent et leurs navires volants, ainsi que tous les personnages de la saga. Mais je ne peux pas cacher que les séries d'analepses sont une technique ici un peu forcée, qui durent un tiers du roman (analepses que l'auteur ne peut pas s'empêcher d'utiliser à nouveau par la suite, aimant décrire une surprise dans l'intrigue, puis au chapitre suivant montrer comment on en est arrivé là…).

Heureusement, le récit repart, avec d'un côté Ellana croyant ses amis morts, puisque des mercenaires l'ont affirmé, et de l'autre ces mêmes amis croyant notre héroïne morte ; chacun se battant pour retrouver l'enfant enlevé, et découvrant que les mercenaires du Chaos sont proches d'envahir l'Empire : ces mêmes mercenaires font tout pour réaliser une prophétie leur promettant la victoire.

C'est ici qu'une suspension d'incrédulité très importante est nécessaire : la prophétie annonce plusieurs événements devant se succéder, et paf, ils arrivent. Mais je dois vous avouer qu'à la fin du tome, je n'ai pas compris comment cette prophétie devait jouer en faveur des mercenaires du Chaos ni ce qu'elle devait permettre. Il semblerait qu'il fallait enlever l'enfant pour mettre en branle l'histoire, mais bon : on est à la limite l'artifice narratif.

Ce regret ne doit pas masquer le plaisir de lecture, grâce à une plume fluide (même avec un excès de phrases isolées — déjà évoqué pour le tome précédent — afin de les souligner), des péripéties nombreuses, des moments plus poétiques, un peu d'humour entre des combats féroces, et quelques personnages secondaires attachants.

Cet ultime tome ne manque pas d'aventures, les chapitres courts rythment un récit dynamique, et j'ai dévoré les dernières parties. Cette conclusion est donc très bonne.

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En commençant ce tome j'ai tout d'abord pensé "oups j'ai raté le tome précédent !" car entre le tome 2 et 3 toutes les aventures d'Ewilan se déroulent, ce qui est assez surprenant. Un fois la surprise passée j'ai encore une fois adoré ce livre, même si je suis partagée entre la tristesse que l'histoire soit fini et la joie d'avoir découvert cet univers et ces personnages.
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Ce tome final rattrape suit directement la fin des mondes d'Ewilan. Toujours du point de vue d'Ellana. On va suivre les vicissitudes de Gwendalavir car les mercenaires sont loin d'avoir dit leur dernier mot et la prophétie elle poursuit sa marche en avant inéluctable.
Le démarrage de ce tome est tout à fait haletante et laisse présager une fin bien sombre. On va revoir les Petits, on recroise plein de personnages croisés dans les tomes précédents, qui ont eu un impact sur la vie de la jeune marchombre. Ellana dans sa vie de femme, dans toute sa splendeur, ce tome fait le lien entre toutes les trilogies de Gwendalavir et c'est avec brio non dissimulé que Bottero nous entraîne encore une fois dans des aventures plus belles et lumineuses. Remplies de dangers et de moments dramatiques mais les décors sont toujours aussi saisissants de beauté et les personnages si attachants que l'on aimerait rester indéfiniment à leurs côtés.
Une relecture qui s'achève pour moi avec cette version audio superbement exécutée et comme l'envie de les relire encore une fois. Peut-être me pencherai-je pour la première fois sur la trilogie de l'Autre qui, parait-il est tout aussi excellente.

Ce dernier tome conclue donc la trilogie du pacte des MarchOmbres. Alors que les deux premiers tomes se situaient avant les trilogies d'Ewilan (la quête d'Ewilan et les mondes d'Ewilan), ce tome se déroule après ces deux trilogies. Il vient conclure magistralement ces trois trilogies si subtilement imbriquées.

Le livre est énorme ! Tout d'abord par la taille : le livre est une fois et demi, voire deux fois plus épais que les autres, comme si l'auteur ne voulait pas en finir avec cette histoire. Énorme aussi par le nombre d'émotions qu'il dégage. La première partie du livre, qui sert de transition avec les autres est magnifique. Alors que sa mort est imminente, Ellana revient sur ce qu'elle a vécu après que nous l'ayons laissée elle et les autres avec les fils du vent. On retrouve bien sûr dans ses souvenirs Salim, Ewilan et Edwin. Elle les évoque tels des fantômes l'accompagnant vers la mort et tout ce que je peux vous dire c'est que l'Émotion avec un grand E est au rendez-vous.

Dans les autres parties du livre, on retrouve avec plaisir le monde des Petits et on découvre ou redécouvre tous nos amis qui sont tout d'abord les amis d'Ellana. Ils grondent, ils pleurent, ils réclament vengeance, mais est-elle à leur portée ? Où est le fils d'Ellana, aboutissement de la prophétie qui oppose les MarchOmbres et les Mercenaires du Chaos ? Dans quel sens la prophétie va-t-elle se tourner ? le lecteur ne peut que y retrouver son compte. Il vit, il pleure, il rit, tout cela en même temps. Personnellement, c'est comme si mon coeur avait failli exploser sous cet afflux intense d'émotions.

Le style de l'auteur qui a toujours été superbe, s'élève encore pour ce dernier tome. Il semble être une envolée de mots qui emporte le lecteur loin, très loin vers cet autre monde qu'est Gwendalavir. le style qui était déjà plus mâture dans les deux premiers tomes de cette trilogie est devenu mûr à point pour ce dernier tome. Un peu comme Ellana qui passe de la fillette, à l'adolescente, puis à l'adulte pour enfin arriver au stade de la maternité. C'est à mon sens le plus beau livre de Pierre Bottero.

Comme dans chaque chronique de ces 3 trilogies, je souhaite vous présenter un de nos héros, que j'avais spécialement garder pour la fin : Edwin Til' Illan. Il est né dans les Marches du Nord, dans la Citadelle des Frontaliers, au pied de la grande chaîne du Poll. Il est le fils du Seigneur de la Citadelle. Edwin a été formé très tôt aux armes jusqu'à exceller dans toutes. Il est très réputé en Gwendalavir, il occupe en effet plusieurs rôles de grande importance au sein de l'Empire : il est général en chef des armées alaviriennes, mais aussi commandant de la Légion Noire, mais encore maître d'arme de l'empereur et grand ami de celui-ci, enfin (mais peut-il y avoir un enfin ?) vainqueur des dix tournois.

Pour conclure, vous ne pouvez pas passer à côté de ce livre, à côté de cette trilogie, ni même à côté d'aucune autre, vous ne pouvez pas passer à côté de cet auteur merveilleux qu'est Pierre Bottero !
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Et voilà j'ai terminé, cette trilogie était super, un vrai bonheur ! Ce livre est merveilleux, j'ai beaucoup aimé la plume de Pierre Bottero, légère et poétique. J'ai beaucoup aimé la profondeur des personnages, comme ils sont complexes et sensibles. le début est assez sombre, comparé aux autres livres.

Je ne résiste pas à l'envie de citer un passage de ce livre :
"Ellana remonta le drap qu'il avait repoussé durant sa dernière bataille contre le sommeil puis se pencha pour déposer un baiser léger sur son front. Elle frémit en réalisant que sa vie ne lui appartenait plus. Ellana aurait passé des heures à regarder son fils dormir. Sur une dernière caresse des yeux, elle quitta la pièce. Ellana s'immobilisa. Un bruit de chevaux à l'extérieur..."

Une trilogie incroyable, à lire.

GENIAL ! Une belle fin pour cette belle saga.
J'ai aimé les personnages, j'ai aimé l'histoire, j'ai aimé l'écriture.
Je ne peux que conseiller ces livres à tous les fans de fantasy, mais pas seulement, aussi aux fans de belles histoires tout simplement.
Excellente lecture.
Pioche de novembre 2016 choisie par Morgane82

La mort. le désespoir. La prophétie. La famille. L'aventure. L'apprentissage. Les retrouvailles. La guerre. Les Marchombres.
Voici la fin du cycle d'Ellana qui a filé entre mes doigts…
Pincement au coeur. Souvenirs.
Quitter cette héroïne valeureuse, forte et déterminée m'a fait de la peine, car c'est vraiment LE personnage que je préfère chez Bottero pour le moment. Par ailleurs, ce troisième tome m'a fait réaliser à quel point ce petit brin de femme était une excellente mère qui va jusqu'au bout pour sauver Destan, son fils. Voilà une héroïne que je ne suis pas prête d'oublier ! Je remercie de tout coeur Mikasa sans qui je n'aurais pas découvert cette trilogie ! Ces trois tomes se dévorent d'une traite et m'ont tous les trois conquise. Il faut dire que la plume de l'auteur est douce, poétique, fluide et entraînante que ce soit dans les dialogues ou les descriptions. Quel régal de se laisser envoûter par une plume aussi lyrique !

Début difficile. Perdue. Intriguée.
Je dois reconnaître que j'ai été assez déboussolée au début, car je n'ai pas lu toute la saga d'Ewilan que ce soit en BD ou en roman. Or, plusieurs éléments et protagonistes de cette saga sont présentés dès le début de ce troisième tome d'Ellana… On n'est pas dans la continuité de « L'envol » : des choses se sont passées entre les deux derniers volumes. Par exemple, Ellana a su trouver l'amour avec un personnage que l'on ne connait pas trop, à moins d'avoir lu la saga d'Ewilan. de plus, Ellana est devenue une Maître Marchombre en formant un disciple (Salim, mon personnage favori dans Ewilan)… Mais la surprise ne s'arrête pas là puisque l'on découvre qu'elle a eu un fils… Mon trouble vient également du fait que dès la première page, on est dans l'action avec la jeune mère agonisante et pleurant la perte de sa progéniture. Avec un système de flash-back, on va alors retracer la vie qu'a vécue Ellana pendant ces derniers mois, en particulier la formation de sa jeune recrue. D'ailleurs, j'ai grandement apprécié la nouvelle cérémonie de la voie des Marchombres avec Salim : c'est très touchant, dynamique et fluide. Ces échanges qui vont du tac au tac et qui sont poétiques sont toujours aussi impressionnants… Mais voilà : ce manque d'éléments a fait que je n'ai pas eu un coup de coeur pour ce troisième tome. J'ai été émue par la relation maître-élève et par le courage de la belle Marchombre, mais pas spécialement par sa romance (du moins, au début, car les retrouvailles m'ont touchée). Il me manque des informations pour être touchée par tout ce petit monde et je trouve cela dommage. Mikasa m'avait pourtant prévenue : si possible, il faut lire Ewilan avant de vous attaquer à ce tome trois, sinon vous serez un peu perdu(e) comme je l'ai été… Certes, cela reste compréhensible et toujours aussi haletant, mais vous vous épargnerez bien des doutes ou des surprises…

Du courage. Des remises en question. Des connaissances du Passé. Des regrets. du sang qui coule. Des trous à la place du coeur. Des trahisons. Des règlements de comptes.
Il va s'en passer, des choses, dans cet ultime volet ! Mais ce qui m'a marquée, c'est surtout le retour de certains protagonistes comme Doudou, Ouk et Pil, Sayanel et bien d'autres… C'est donc une certaine nostalgie qui m'a assaillie. J'ai adoré retrouver tous ces personnages, voir leur évolution ainsi que leur implication dans cette ultime bataille ! C'est une belle conclusion que nous a offert Pierre Bottero ! Si vous ne connaissez pas encore cette série fantastique, n'hésitez plus et laissez-vous emporter par l'action, le suspense, les émotions et la magie des mots…

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