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Certaines maisons d'édition ont une identité forte qui les démarque des autres, les fait sortir du lot. C'est indéniablement le cas des humanoïdes Associés. C'est ce qui m'a donné envie de lire cette anthologie publiée à l'occasion des 40 ans des Humanos. le principe de cette anthologie : près d'une quinzaine d'auteurs proposent une histoire sur le thème du "jour où ça bascule". Un bon thème, suffisamment large pour laisser libre cours à l'imagination des auteurs mais tous ne m'ont pas séduite. le bilan est mitigé.

Certaines histoires sont à mon avis dénuées de tout intérêt, ne racontent strictement rien et ne sont pas spécialement intéressantes visuellement. Je ne vais pas m'appesantir sur ces récits creux et vides. Je préfère évoquer ce qui m'a plu.

Certains récits proposent de bons scénarios. C'est le cas de "Mission en solo" de Naoki Urasawa qui a une chute inattendue (en tout cas j'ai été surprise) et drôle.
Le dessin du "Non-croyant" de Bob Fingerman ne m'a pas plu. En revanche, cette histoire d'un athée se retrouvant en enfer et arguant au diable que de toute façon il n'y croit pas est assez savoureuse.
Avec "I want to believe", Boulet fait du... Boulet. Ni plus, ni moins. C'est amusant, le trait est agréable mais rien de surprenant quand on a déjà pas mal lu l'auteur. Mais si on l'apprécie, on passe un bon moment.
"L'enfant" de Bastien Vivès est une de mes histoires préférées du recueil. L'auteur propose un récit surprenant, original et particulièrement bien mené, servi par son trait si personnel.
Frederik Peeters propose l'histoire la plus courte du recueil et en même temps la plus dingue. En 2 pages "Laïka" explose à la gueule du lecteur.
Si certains récits bénéficient de scénarios efficaces, d'autres se démarquent visuellement, tout particulièrement les auteurs japonais. C"'est le cas d'Atsushi Kaneko dont le "Screwed me donne furieusement envie de m'intéresser à lui, notamment à "Soil".
"Tengu" de Katsuya Terada avec ses couleurs pétantes et son découpage audacieux m'a également bien tapé dans l'oeil.
Mais mon histoire préférée est "Fish" de Keichi Koike. Si le scénario est très obscur, je n'ai pas compris grand chose à cette histoire complètement barrée, très psychédélique, visuellement c'est vraiment magnifique. Il y a quelque chose de fascinant, d'hypnotisant dans son trait, dans sa façon de composer une image. Ce récit plutôt expérimental me donne envie de lire ses mangas "Ultra heaven" et "Heaven's door".

Si j'ai détesté quasiment la moitié des récits (et la post-face insupportable dans sa façon de tout intellectualiser), cette anthologie m'a permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas et auxquels je vais m'empresser de m'intéresser. C'est là l'intérêt de ce genre de recueil. Mission en partie réussie donc.
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Deux recueils de nouvelles mettent en image le jour où ça bascule. On s'aperçoit à travers les différentes histoires qu'il n'y a pas qu'un point de bascule. Les nouvelles qui se succèdent sont toutes plus originales les unes que les autres, avec des graphismes et des couleurs différents. Nous voilà entrés dans la quatrième dimension.
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Des décisions à prendre. Suite à ces choix personnels qui seront pris, il y aura des conséquences à assumer. Bonnes… ou mauvaises.

Il est ici question de la manière d'appréhender une situation. Subir ou agir ? Être honnête avec soi-même ou opter pour l'opportunisme ? Ces actes isolés influenceront un avenir proche ou lointain, modèleront une personnalité en construction, changeront à jamais le quotidien d'un individu et/ou d'un groupe. Il est aussi question des difficultés que l'on parvient plus ou moins facilement à dépasser, une honte que l'on écarte ou – au contraire – un complexe qui s'ancre pour toujours.

Ainsi, choisir entre l'intégrité ou le mensonge, apprécier de pouvoir se regarder dans la glace ou préférer la facilité… Autant de points de rupture personnels, intimes ou universels, fantasmés ou vécus, abscons ou sensés. Tel est le thème de cet album.



Préfacé par Fabrice Giger, postfacé par Pascal Ory, cet ouvrage est enrichi de deux textes qui encadrent les 13 nouvelles qu'il contient. Ces écrits proposent quelques clés de compréhension pour mieux appréhender les différents travaux réalisés. Ils offrent aussi des pistes réflexives et invitent éventuellement à reprendre la lecture d'une nouvelle en ayant davantage de recul ou en donnant une autre dimension à la lecture.

Cet album a été publié à l'occasion des 40 ans de l'éditeur. Pour se faire, plusieurs auteurs ont été contactés. le cahier des charges consistait à réaliser une nouvelle leur demandant d'explorer leur point de rupture, de partager « leur propre vision de ce point de non-retour, ou de nouveau départ ». Quant à la forme, libre à chacun de lui donner les contours qu'il souhaite, de définir le nombre de pages adéquats (3 pages pour la plus courte ; une dizaine de pages en général), le genre (science-fiction, autobiographie, adaptation littéraire…), le traitement graphique…

In fine, 14 auteurs ont collaboré à ce projet. Enki Bilal (auteur phare de cette maison d'édition) a réalisé le visuel de couverture et treize auteurs (aucune femme) ont réalisé chacun une nouvelle. Parmi eux, des artistes d'Europe (Boulet, Bastien Vivès, Frederik Peeters, Emmanuel Lepage, Eddie Campbell), des Etats-Unis (John Cassaday, Paul Pope, Bob Fingerman) et du Japon (Katsuya Terada, Taiyō Matsumoto, Atsushi Kaneko, Keiichi Koike, Naoki Urasawa). Je n'aurai jamais imaginé la majeure partie d'entre eux publier chez cet éditeur… l'objet-livre m'a intriguée pour cette raison.

Treize nouvelles très bien construites dans lesquelles on rentre facilement. On est face à des univers familiers, des découvertes. L'effet-miroir peut parfois nous surprendre, je pense notamment aux travaux de Taiyō Matsumoto et d'Emmanuel Lepage qui sont capables de faire remonter certains souvenirs d'enfance à certains et invitent à l'introspection. Chaque nouvelle interpelle et surprend comme celle qui a été réalisée par Atsushi Kaneko ; elle met en scène un jeune homme qui fait le bilan de sa vie. Coup d'oeil dans le rétroviseur et effet-papillon en prime, le traitement graphique (des trames posées sur un dessin très comics des années 1950 réalisé dans des tons sépia).

La meilleure surprise est le récit de Bob Fingerman qui propose une réflexion sur les croyances religieuses. Eternel débat entre pratiquant et athée.
(...)
Lire l'article complet sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/03/11/le-jour-ou-ca-bascule-collectif-dauteurs/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Une dizaine d'histoires parfois trop courtes, parfois sans intérêt mais suffisamment variées pour que chaque lecteur puissent y trouver son compte. Les dessins sont en tout cas pour la plupart magnifiques mais en seulement quelques pages, difficiles de s'immerger complètement dans ces différents récits.
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13 histoires qui, chacune à sa façon, donnent à voir "le jour ou ça bascule", c'est à dire ce moment fragile, suspendu, ou rien ne sera jamais plus comme avant.
Un avant propos et une conclusion riches d'éléments de réflexion.
Parmi les 13 récits, j'ai aimé Em Lepage, John Cassaday (des dessins superbes) , Boulet pour le propos (très drôle) et Bastien Vivés. Mais chacun y trouvera son compte !
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On a là une collection de divers récits tournant autour de "l'événement-bascule", et ce qu'il s'agisse d'une expérience de coma à un pet dans une cour d'école. J'ai trouvé l'ensemble inégal puisqu'avec un tel sujet on peut partir vers tout et n'importe quoi. Certaines histoires marquent tout de même et j'ai été davantage emballé par ces récits proches de ce que l'on pouvait retrouver dans Métal Hurlant que d'autres histoires plus "terre à terre". Attention toutefois : la couverture est de Bilal mais il n'y a pas de récit de sa part dans l'anthologie.
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