Un ÉNORME merci à Bob et aux Editions Sonatine pour le partenariat qui m'a permis de me lancer dans la lecture de ce récit… vraiment pas comme les autres, c'est le moins que l'on puisse dire !
Présentation de l'éditeur : Vous désespériez de trouver un équivalent littéraire aux films de
Quentin Tarantino, de
John Carpenter, de Robert Rodriguez ? Lisez le Livre sans nom. À vos risques et périls.
Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets…
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom…
La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique…
Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d'Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'oeil à Seven et à The Ring… et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année !
Mon avis : un véritable coup de coeur, un délice, un régal !
Un récit construit en courts chapitres qui nous dévoilent, morceau par morceau, chacune des pièces d'un puzzle que l'on s'évertue à reconstruire (im)patiemment. Les groupes de personnages, plus "kitsch" et "savoureux" les uns que les autres, sont dépeints tour à tour, d'un chapitre à l'autre ; l'action bondit d'un lieu à l'autre sans que cela nuise à la compréhension de l'intrigue.
La première scène (je dis "scène" à dessein car impossible de ne pas songer au cinéma) m'a d'emblée fait penser à
Clint Eastwood dans le bon, la brute et le truand de
Sergio Leone, "blondin" dans le film si mes souvenirs sont bons, "blondinet" ici. D'ores et déjà le ton est donné et le rythme effréné va se poursuivre dans un style fluide.
Voici une histoire qu'il est vain de résumer tant les péripéties abondent. L'humour (noir, voire très noir) est décapant. L'hémoglobine abondante fait planer sur le récit l'ombre d'un
Tarantino dans
Pulp Fiction… à moins que ce ne soit celle des frères Coen dans No Country for old Men ? Quoi qu'il en soit, c'est ce que j'ai personnellement ressenti, principalement en raison des traits volontairement exagérés des personnages et des scènes (comme disent mes élèves, c'est "trop" !). Un spécialiste du septième art y verrait sans nul doute bon nombre de références que je n'ai moi-même pas perçues.
Bref, j'ai adoré ce roman, je pense que vous l'aurez compris. Je crois qu'il pourra en rebuter certains ; pas moi !
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