Le Livre sans nom

Un pêle-mêle de personnages hauts en couleur lancés dans une course contre la montre, nappé de références à la pop-culture, que je qualifierais de badass, drôle et divertissant.

Je le suis lancé dans cette lecture après avoir lu que certains soupçonnaient Quentin Tarantino de se cacher derrière cet auteur anonyme. Bien que j'entende certains arguments (la violence jouissive et l'humour décalé, certains thèmes abordés, le fait que Tarantino soit connu pour écrire sous forme de roman avant de s'auto-adapter en scénario), je pense que c'est une erreur de jugement. Une des plus grandes spécificités de Tarantino se trouve dans les dialogues longs et finement écrits, qui oscillent entre le ors-sujet apparent et la montée de la tension. Ce c'est absolument pas le cas ici, les dialogues sont très fonctionnels et ne brillent pas par leur écriture.

S'il fallait faire un comparatif avec un réalisateur (ce qui me semble pertinent, le style est très visuel), je parlerais plutôt de Guy Ritchie. On retrouve en effet dans ce roman une architecture similaire à ses deux premiers long-métrages : une multitude de personnages aux intérêts divergents qui s'entrecroisent et s'entretuent dans des scènes sanglantes et comiques.

J'ai peiné avec ce projet livresque sorti des limbes des internets qui se voulait, j'imagine, une série goguenarde et « cool » bourrée de références cinématographiques plus tarantinesques les unes que les autres. Ce qui avait attisé mon intérêt. Mais là c'est le drame, le résultat m'est littéralement tombé des mains.

Les chapitres sont courts, c'est déjà ça. Les pages trop nombreuses à mon gout, dont certaines que j'ai survolé d'ailleurs, se répètent en créant de nouveaux personnages entourés d'une aura de légende dans une histoire abracadabrantesque tout juste sortie du Titty Twister.

L'intrigue est simpliste, bourrée de clichés et ponctuellement résumée par les protagonistes, au cas où quelque chose vous aurait échappé. Un comics rédigé en 11 volumes dont je m'épargnerai la lecture de la suite. Comme il y ait fait référence à « l'arme fatale » à un certain moment, je dirais que « je suis trop vieux pour ces conneries ».

Pas de pitch pour ce bouquin. il est d'ailleurs un anti-pitch de premièr e ce bouquin. Hilarant, étonnant, visuel, construit, loufoque, culturé (pas sûr que ça existe, mais après cette lecture tout est permis), et surtout qui ne ressemble à rien . Ma première réflexion serait que ce bouquin est avant tout un exercice de style (et quel style). Un auteur moins doué perd ses lecteurs après 50 pages, ici l'Anonyme nous en colle 650 de délectation. Il faut le dire, il y a malgré tout un vrai scénario. le mot scénario convient à ce bouquin qui est un film. La grande qualité de cette écriture est sont caractère visuel. le livre sans nom est une BD sans dessins. Lirais-je les autres opus ? Sans doute après un temps de pause, quand l'envie de revenir à un truc déjanté et unique reviendra.

J'ai toujours entendu dire que l'auteur ANONYME était Tarantino et je comprends la rumeur, car c'est tellement plausible 😄

Ce roman est un mélange de plein de choses qui aurait pu tourner au gloubiboulga (désolée pour celleux qui n'ont pas la réf 😄), mais au contraire fonctionnent super bien.

J'ai adoré ! Je me suis régalée dans ma lecture. Ça part dans tous les sens pour arriver, au final, à un point précis.

Et c'est très Tarantinesque, c'est glauque avec beaucoup d'hémoglobine, de bastons, de cadavres, de personnages improbables, de monstres. Entre les moines, Elvis (oui, le King n'est pas mort 🤣), le Bourbon kid qui flinguent à tout va, un tueur à gages, une nana qui se réveille après 5 ans de coma, des flics bizarres et Sanchez, notre barman, c'est un joyeux bordel !

Et ça fonctionne !

Ne vous attendez à rien, ne cherchez pas à cataloguer ce roman, il est inclassable !
C'est drôle, impertinent, super bien ficelé, bref une totale réussite pour moi.

Si vous aimez les récits complètement barrés, faites-vous plaisir, c'est carrément réussi 👌

Très bon moment de lecture 🤩
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Tout d'abord je tiens à remercier @l.arbre.aux.livres pour cette découverte. Sans elle, je ne l'aurais peut-être jamais lu.
Franchement, si vous aimez tout ce qui est déjanté comme, par exemple, les films de Quentin Tarantino, foncez !!!
C'est jubilatoire, je me suis tout simplement fendu la poire.
J'ai avalé les chapitres à une vitesse folle.
L'intrigue ne m'a pas laissé une seule seconde de répit.
Les personnages sont tous charismatiques.
Ça part très vite dans tous les sens pour mon plus grand plaisir et j'en redemande !!!
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas pu résister à me procurer la suite des aventures du Bourbon Kid.
Par conséquent (je prends ma voix rocailleuse), lisez les péripéties du Bourbon Kid avec un verre de pisse en accompagnement.

Truculent, truculent, truculent,...
Des moines, un type qui vrille sévère après avoir bu du bourbon, du paranormal, une fille, la mafia, un chasseur de prime, un voyou et bien d'autres encore...
Tout ce petit monde va se croiser dans la ville réputée la plus violente du monde, la bien nommée Santa Mondega.
Vous mixer le tout et vous obtenez un cocktail très très explosif!!!!

J'ai passé un très bon moment à la lecture de ce roman : un livre inclassable.
Nous avons là un mélange des genres : western, film d'épouvante, intrigue policière, sang, bagarres, surnaturel….
J'ai eu l'impression de regarder un film.
L'auteur caricature les méchants, la police, des filles belles mais stupides, des vampires sanguinolents…..

Je n'avais jamais lu ce livre. Je sais que d'autres tomes ont suivi. Je me souviens de leurs couvertures plutôt inquiétantes que je voyais en librairie. Et puis le tome 10 (!!) est sorti. J'ai lu pas mal de critiques ravies. Mais surtout j'ai été impressionnée par le fait que des fans (désolée pour le mot utilisé) se jetaient sur ce nouveau tome. J'ai vraiment eu l'impression de rater quelque chose. Et je confirme !
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Mazette quel livre ! Rien à voir avec ce que je lis d'habitude !!! Mais je me suis régalée du début à la fin. C'est délirant, déjanté.... Et pourtant ! ca a un côté "Pulp Fiction" : plein de morts et pourtant on rigole.
En temps normal je ne lis pas les livres avec force tueurs, meurtres etc.... Là à la page 50 j'avais déjà plus de 75 morts violentes ! le pire, je trouvais ça drôle !
La livre a ensuite pris une nouvelle orientation à laquelle je ne m'attendais pas du tout (encore moins mes habitudes de lecture). Je me suis éclatée par le côté too much, trop tout en fait. Jubilatoire !
Ma fille aînée l'a lu avant moi. Elle a aimé mais elle l'a fermé en disant : "je me demande bien ce que l'auteur a fumé !"
C'est ça exactement ça et j'ai aimé....
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Ah oui c'est vrai je n'ai même pas parlé de l'histoire. Disons que vous allez croiser beaucoup de cadavres dans cette ville maudite qu'est Santa Mondega, pas mal de tueurs aussi. Et une pierre précieuse, quasi magique. L'Oeil de Lune, qui attire toutes les convoitises, toutes les violences.
Ah et dans le livre il y a un livre, sans titre, sans auteur.... et dangereux !!!
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Allez-y lancez-vous, ça vaut le détour.... et bon courage !

Une découverte incroyable. J'en ai entendu parler cette année pour le première fois, à l'occasion de la promotion du dixième tome. Je ne savais pas qu'il pouvait exister des livres de ce type, aussi déjantés, surprenants, prenants tout court. Je l'ai lu très très vite, j'avais faim de connaître la suite, de voir à quel point l'intrigue progresserait vite. le rythme est très très élevé, l'histoire et les personnages progressent - ou meurent - très vite.
On s'attache énormément à toute cette galerie de personnages hauts en couleurs. L'intrigue n'est jamais vraiment plantée, on ne sait jamais vers où on va et quels seront les rebondissements de cette histoire à la frontière du fantastique.
Je vais me ruer sur le second tome dès que possible. Je suis complètement sous le charme !

Le succès de ce livre est pour moi incompréhensible. Vendu comme un "Tarantino sous acide", ce roman de 500 pages (ressenti : 1500) n'amuse jamais, regorge de répétitions, de contresens et d'incohérences. Même la traductrice n' a fait aucun effort tant certaines phrases sont pénibles à lire. le gore ne varie pas, c'est juste de la tripaille à répétition, entre un nouveau personnage, il se fait dégommer dans le 50 prochaines pages. Tout est caricatural, aucune épaisseur psychologique donc aucune attente. Plus grave encore : l'auteur est incapable de définir qu'il se trouve dans un monde fantastique ou pas : en effet lorsqu'on introduit un personnage "enquêteur de paranormal" ce n'est pas pour ouvrir les yeux ronds quand on découvre 100 pages plus loin que des créatures fantastiques rôdent dans le coin !
Le style est pauvre, et ne fait preuve d'aucune imagination. Les personnages marchent ou parlent "comme Terminator" "comme un jedi" "comme Rocky Balboa". Merci, mais ça ne serait pas un peu plus intéressant de décrire au lieu de coller à des imaginaires déjà tout préconçus et usés ?
Absolument rien à sauver dans ce naufrage répétitif et dire que l'auteur en a écrit 10 TOMES. Ahurissant.