En attendant Bojangles

L'emballement général pour En attendant Bojangles tient de la folie douce. Cela tombe bien, c'est le sujet du livre d'Olivier Bourdeaut. Ne pas se faire d'illusions, toutefois, les dithyrambes vont attirer de nombreux nouveaux lecteurs et, tôt plutôt que tard, quelques critiques vont vouloir se "payer" le roman, pour la simple raison qu'un tel consensus enthousiaste est suspect. Forcément. Sans aller jusque là, il est vrai qu'En attendant Bojangles, de par son accueil extatique, peut un peu décevoir. L'insistance à citer Boris Vian parmi les références tient du bon sens mais on peut aussi y voir une ambiance proche de celles d'Alexandre Jardin à son époque "zébrée" ou même de la littérature baroque latino-américaine. En attendant Bojangles est en grande partie un "Feel good Book", et ce n'est pas négligeable, avec des nuances de gris de plus ou plus prononcées qui entament quelque peu l'enchantement. le thème central est bien la folie mais pas uniquement quand elle est douce et Bourdeaut est un petit moins à l'aise quand il s'agit de l'évoquer. Ceci dit, on lui sait gré de ne pas céder au larmoyant et de conserver la politesse et l'élégance de la gaieté même dans le désespoir. Belle entrée en littérature pour Olivier Bourdeaut dont on se demande bien comment il va pouvoir se remettre d'un tel engouement. Mais vivons plutôt l'instant présent. Dans un hiver où les raisons de se réjouir ne sont pas légion, En attendant Bojangles est un éclair de bonheur qui dynamite la morosité ambiante. On aurait bien tort de bouder son plaisir.
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C'est au travers du regard de l'enfant que l'histoire se déroule. Une douce folie règne dans la famille, mais rapidement on pressant que ce qui s'apparente à de l'insouciance prendre une tournure pathologique et dramatique. C'est donc cette douce folie et ce rythme de vie effréné qui lie tous les membres de la famille mais c'est aussi celle là même qui va les désunir.
Le livre regorge d'humour, de passion et d'exubérance. On peut avoir des flashs de séquences de "la vie est belle" de Benigni quand le père donne des explications absurdes pour préserver son fil de la réalité. J'ai trouvé les personnages attachants mais pas toujours crédibles.
Livre agréable à lire mais qui me laisse une impression mitigée.

En attendant Bojangles figurait depuis longtemps dans ma pal, et grâce à babelio, je m'attendais à un chef d'oeuvre.... Mais voilà, il s'agit d'un court roman (172 pages pour l'édition de poche), et bien que le sujet et le style soient intéressants, je ne comprends pas vraiment pourquoi il a été enscencé à ce point.
C'est une histoire sur la folie, en somme, vue par un petit garçon qui tente de nous montrer le côté magique de la vie, son aspect original et fantaisiste.
Je me suis amusée durant les trente premières pages, puis je me suis lassée de ce ton trop désinvolte qui essaie trop de cacher une vérité plutôt dramatique à travers un humour jaune. Finalement, on n'y croit pas, tant le trait est forcé. Cela manque un peu de subtilité.
Je n'ai pas encore lu les autres critiques, mais je ne les lirai pas toutes vu leur nombre.

C'est le premier roman de Olivier Bourdeaut, aussi il convient d'être indulgent. Je découvrirai volontiers d'autres titres de jeune auteur.

Le début du roman m'a mis très mal à l'aise, puis j'ai été happée et bouleversée essentiellement par ce petit garçon intelligent et sensible qui vit, décrit, et analyse la vie de ses parents ( la maladie de sa mère et l'amour inconditionnel qu'ils se portent) avec ses yeux et son coeur d'enfant sans pour cela les juger.
Une lecture dérangeante mais vraiment très émouvante

Quatre ans après le buzz, je découvre En attendant Bojangles qui attendait patiemment dans ma bibliothèque. Par la voix de l'enfant, ce roman raconte l'amour et la vie délurée des parents, embrassant joyeusement la folie de la mère... Ça se lit facilement, légèrement, on se laisse porter par le charme de la prose comme par un air d'été, puis peu à peu, les choses se délitent, à petites doses, la musique devient légèrement discordante, l'image tremble, les larmes se mêlent aux rires… J'ai bien aimé, je n'ai pas adoré, je doute que cette histoire me laisse une impression durable.

Chronique de la folie extraordinaire ou la vie d'un enfant avec une mère schizophrène et un père amoureux....
Ce livre m'a terriblement dérangée : la vie n'est pas une fête ! Et l'enfant ?Comment continuer à construire une vie équilibrée après le suicide de ses deux parents....

Avec cette couverture un peu bling bling, ce titre énigmatique mais peu attrayant, cet Olivier Bourdeaut, illustre inconnu, il est sûr que je n'aurai sans doute jamais saisi ce livre ne serait-ce que pour le retourner et voir de quoi il retourne (oui bof), s'ajoutant à cela le traditionnel bandeau rouge : prix ceci, prix cela…. sûr que j'aurai passé mon chemin…

Mais voilà, hier dimanche, Dring Dring !! Visite surprise de ma cop copine Françoise, les joues rosies par le froid… un petit sachet à la main… « je t'apporte le petit bouquin dont je t'ai parlé au soir du réveillon et que je voulais te faire découvrir… »

Alors mon premier réflexe évidemment fut d'aller sur Bab …. Et là ! : 884 critiques, 474 citations, 5560 lecteurs !!
Plus de critiques que les deux plus grands romans de l'histoire de la littérature réunis, Crime et châtiments et Madame Bovary réunis !

Je me suis précipité séance tenante sur ce roman, en fait surtout parce que Françoise m'a dit « tu vas voir » et que j'ai quelques secrètes intuitions de la croire …

Au final, il serait vraiment « superfétatoire » d'en dire quoi que ce soit à moins de vouloir me pavaner comme « Mademoiselle » dans nos légères rubriques ici présentes pour me prendre au sérieux…

Tout au plus en donner quelques ingrédients : une histoire hors du temps, hors des clous qui mêle enfance, amour, ironie et folie, pudeur, liberté et poésie, rire et larmes, drame et légèreté, bonheur de vivre et château en Espagne…

Ma chère cop Françoise, en refermant ce roman, je te revoie repartir de chez moi sur ton vélo, toi qui n'y voit plus grand-chose et qui ne peut plus lire qu'en gros caractères ou en audio et je ne sais comment te remercier pour cette découverte, enfin si je sais en fait, je viendrai comme je me le suis promis te faire la lecture pour te faire à mon tour rêver et découvrir Christian Bobin, comme je te l'ai promis. Bisou ma belle amie.

Grâce à toi j'apprendrai aussi à être moins sévère à la nouveauté, du moins à ne pas l'associer inexorablement aux voyous de l'édition et autres faiseurs.

Sans plus... Assez originale cette façon qu'a l'auteur d'aborder un sujet douloureux avec humour, lequel passe car à la base les personnages sont déjà loufoques, mais ce livre ne m'a guère plu.

En fait c'est l'histoire d'un amour, d'une vie faite de joies, de folie, de chagrin, mais surtout d'extravagances et d'excentricités.

Il m'est difficile de comprendre pourquoi on a tant parlé de ce roman.

Dans la même veine que "la conjuration des imbéciles" de John Kennedy Tool.
Un foisonnement de délires, très imagé, vivant, pas de temps mort et du tragique. Qu'est ce que le bonheur ? en somme. A on le droit d'être original ? Hors norme ? la société ne le permet pas.
Original et très bien écrit je vous le recommande.
Peut tout à fait à mon sens correspondre aussi à une lecture pour adolescents.

Ce petit livre se lit bien avec un couple vraiment atypique mais je pense que j'en attendais vraiment plus vu les très très bonnes critiques de celui-ci.

Ce couple fait de chaque jour de sa vie un jour unique se donnant de nouveau prénom chaque jour, décidant de faire des escapades du jour au lendemain. le récit est raconté par leur enfant qui du coup devient également atypique sans même s'en rendre compte il écrit en "écriture miroir", ne va à l'école que l'après-midi etc...

Jusqu'au moment ou tout va baculer suite à un feu dans l'appartement familial. Un récit touchant, attachant.

Une lecture différente mais qui ne fut pas un coup de coeur pour ma part.