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4,12

sur 8480 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un roman décalé par ses personnages si spéciaux.
J'ai eu quelques difficultés à pouvoir vraiment rentrer dans ce livre, mais après on se laisse glisser.
L'ambiance est changeante à chaque page et c'est donc déstabilisant.
De plus, on vit au coeur du mensonge tout au long du roman.
Ce que je retiendrai de ce roman, c'est qu'il n'a rien de commun.
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Livre étrange, au ton vif et enjoué. Il s'agit de la vie d'une famille différente, en ce sens qu'elle est bercée par la douce folie de l'optimisme. Ce couple s'aime, il se regarde, il danse, il chante.... Seul les plaisirs vrais et simples comptent; le travail, l'école, ne sont que des inventions gênantes. Et ce tourbillon d'insouciance nous entraîne au son de ce slow obsédant des années 60, Mister Bojangles. Cette absurdie nous charme, d'autant plus que c'est souvent drôle, rempli d'idées originales, de contradictions géniales, de fausses logiques désopilantes. Mais cette petite folie tangente avec la vraie, folie, et ce couple, sans rien perdre de sa fantaisie, des priorités qu'il donne définitivement à la joie et à l'amour familial, de son mépris pour les obligations mesquines du quotidien, va dépasser le simple état d'originaux marginaux, pour basculer dans une folie cette fois véritable et non maîtrisée. Il y aura donc (hélas?) un drame. Il fallait certainement cela pour faire un roman qui finit, mais nous nous en serions pourtant bien passés.
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L'histoire plutôt déjantée d'un amour inconditionnel racontée au travers du filtre de l'enfance.
C'est vrai qu'on ne peut rester insensible devant ce petit garçon émerveillé par ses parents, ou devant cet homme fou d'amour pour une femme à la raison défaillante que la folie pousse à créer autour d'elle un univers loufoque et exclusif.
Mais, je n'ai pas vraiment accroché et n'ai trouvé à cette histoire qu'un faible intérêt.
Racontée par un enfant la tragédie de la folie est dépeinte avec tendresse, légèreté et fantaisie mais le procédé donne un résultat bien pauvre et si comme beaucoup d'autres j'ai pensé à Boris Vian en lisant ce livre, la comparaison n,a pas été à son avantage. Car l'imagination d'Olivier Bourdeaut n'atteindra jamais la poésie de celle de Boris Vian.
En résumé, un roman un peu trop loufoque et émouvant dans l'intention d'être loufoque et émouvant, une fin assez prévisible et qui semble bâclée, et une lassitude à lire cette suite d'épisodes drôlatiques qui ne nous permettent pas, nous lecteurs, de nous investir totalement dans l'histoire.
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Vous êtes embarqués dans une bulle pétillante de fantaisie, dans une farandole de joyeuse affabulation.

Vous êtes vaguement avertis : l'ampleur de cette bondissante gaieté est sans doute proportionnelle à celle de la tristesse qu'elle camoufle.

Mais vous n'y pensez pas plus d'un quart de seconde, étourdis par un tourbillon de rire et de liberté. Vous assistez aux cocktails réunissant les amis rigolards jusqu'au bout de la nuit au son du Mr Bojangles de Nina Simone qui émane du vieux tourne-disque. Vous avez l'impression d'être assailli par la force de l'amour qui soude la charismatique reine de cette fête perpétuelle -dont elle est à la fois l'instigatrice et l'actrice principale- à son élégant compagnon et son petit garçon.

A eux trois, ils peuplent un univers fantasque d'où sont bannis tous les carcans qu'imposent la bienséance et le conformisme, où il est interdit de prendre la vie au sérieux. le prosaïsme, le martèlement délétère de la routine, sont leurs pires ennemis... Ils ont pour animal de compagnie une grue du Nil, n'ouvrent jamais leur courrier, et possèdent un véritable château en Espagne, qui accueille pendant les vacances leur multitude d'amis.

Mais un jour, la réalité les rattrape, et le gouffre qu'abrite la reine de la fête commence peu à peu à fissurer le fragile équilibre qui lui avait jusque-là permis de surmonter cette folie née de son incapacité à s'adapter au monde réel.

Ce beau et poignant récit, riche d'images, de couleurs, et de poésie est principalement porté par la voix de l'enfant, qui mêle à la fois candeur et intelligence, riche de cette éducation faite de liesse, de jeux et de plaisirs. Celle du père et compagnon intervient également parfois, lui qui met tout en oeuvre pour permettre à sa bien-aimée de réaliser ses chimères, de garder intacte cette innocence débridée qui l'a séduit, en dépit du danger qu'elle représente aussi.

L'écriture d'Olivier Bourdeaut est en parfaite adéquation avec son propos : à la fois légère et sensible, et d'une intelligente drôlerie. Il nous fait ressentir avec justesse le poids du drame qui s'insinue progressivement dans le quotidien magique de ces trois amoureux de la liberté auxquels il nous attache irrémédiablement.

Une émouvante et réjouissante découverte.
Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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Une histoire d'amour fou, une sorte de Bonnie and Clyde verso tango, un hymne à l'anti-conformisme, à la non prise au sérieux, au vivre sans se préoccuper du regard des autres. Une narration vue par deux protagonistes: celle du fils du couple, avec son regard naïf sur ses parents et le monde extérieur, et celle du père, en italique. le livre est certes original, je l'ai bien sûr lu hyper vite mais je ne suis pas sous le charme. J'ai été émue à la fin mais je n'ai pas été réceptive à cette histoire de fous. Désolée.
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Un jeune garçon raconte sa vie fabuleuse avec ses parents doux-dingues et originaux.
L'histoire est jolie parce que racontée par un enfant, dont on ne sait en définitive pas l'âge. Pour le coup, il est difficile de savoir s'il s'agit toujours de la naïveté du petit garçon qui s'exprime ou si lui-même a des petits soucis psychiques.
L'histoire est jolie parce qu'il s'agit de danse et d'art, de cavalier et d'oiseau, mais c'est également une histoire profondément triste, car il s'agit de folie, de vraie folie, de bipolarité, l'alcoolisme et
Donc même si ce livre est plein de poésie et de la naïveté d'un enfant, il aussi empreint de la détresse de ceux qui sont seuls dans un monde trop dur pour eux, où la vie est plus douce quand elle est fausse et arrosée largement.
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Les critiques ne sont pas toutes bonnes pour ce livre mais raison de plus pour le lire et se faire son propre avis.
Impressionnant tous les prix reçus pour un premier roman.
Une superbe histoire d'amour, un amour "fou". La vie de cette famille est faite de légèreté, d'insouciance mais c'est pour cacher une vérité difficile à supporter.
Ils arrivent à nous entrainer dans leur danse "Mr. Bojangles" de Nina Simone, elle leur permet d'oublier la dure réalité mais celle-ci, au fil de la lecture, prend de l'ampleur.
La situation ne donne pas envie de rire mais on se permet de sourire.
Commentaire de Ilana Moryoussef, Journal de 13h de France-Inter : "Un livre qui aurait pu s'appeler « la Vie est une fête »." Tout à fait ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.
Un livre qui ne laisse pas indifférent !

Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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J'ai tout d'abord craqué sur la couverture de "En attendant Bojangles", d'Olivier Bourdeaut, et puis il s'est trouvé que cela a été un des best-sellers de l'été, alors je me suis lancée !!!
Lancée dans les danses frénétiques et langoureuses d'Hortense et de son époux, enfin là j'ai choisi Hortense, mais en fait la belle est affublée par son amoureux d'un nouveau prénom tous les jours afin de ne pas sombrer dans la routine. de toute façon elle ne risque pas d'y sombrer, dans la routine, vu qu'elle est fantasque, imprévisible, délurée, imaginative et merveilleuse aux yeux de son petit garçon, qui est le narrateur de ce roman. Mais de leur coté, les médecins la considèrent plutôt comme hystérique, schizophrène, bipolaire, bref, folle...
C'est donc ici un livre sur l'amour fou : l'amour d'un homme pour une femme qu'il sait particulière mais qu'il accompagnera et protégera jusqu'au bout ; et fou au sens propre comme au figuré, ce qui entraine le lecteur dans un tourbillon de personnages et de situations cocasses et/ou dramatiques. Bref, un livre un peu inclassable, mais fort et touchant.
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Plonger dans ce premier livre, c'est comme s'immerger volontairement dans une bulle à l'écart du monde le temps d'une lecture. le narrateur principal, un petit garçon, raconte en retrouvant le journal de son père, une période lumineuse et fantastique de sa vie d'enfant. Car ceux qui la rendent belle sont ses parents, soucieux de ne rien faire d'ordinaire.
Il y a d'abord un grand appartement, visité chaque soir par des convives festifs et extravagants, mais aussi un oiseau exotique passant son temps à vadrouiller en répétant tout ce qu'on lui dit. Et il y a aussi sa mère, une femme belle et douce dont le grain de folie perpétuel a fait vaciller son père dans un pacte non-conformiste.
Le quotidien, décidément, ne passera pas par eux. Sauf que, insidieusement, un mal ronge cette femme poussant les hommes de sa vie à se surpasser pour affronter l'inéluctable. Sur un rythme frais et pop, au son d'un titre de Nina Simone, Mr Bojangles qui donne le nom au roman, on voyage dans les souvenirs de cette famille bienveillante, qui fait un pas de côté à la vie normale pour survivre à la médiocrité, à l'ennui et surtout à l'esprit de sérieux ! (Garance H.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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Vous avez vu cette ouverture ? le couple de danseurs est partiellement caché par trois bandeaux élogieux, de quoi tétaniser mes petits doigts devant l'écran. Ecrire un article mi-figue mi-raisin sur un livre encensé par tant de lecteurs de qualité, c'est un exercice périlleux.

Depuis sa sortie, ce roman me tente énormément. Quand je me trouve dans cette situation, je m'efforce de ne rien lire, rien voir, rien écouter sur celui-ci pour ne pas être influencée au moment de découvrir les premières lignes.

La lecture terminée, je rédige mon article à chaud et je m'accorde ensuite le droit de faire "la tournée des popotes" ( blogs favoris, interview de l'auteur chez Mollat et presse spécialisée).

Mea culpa ! J'étais tellement embêtée de ne pas m'être laissée embarquer par le livre que j'ai dérogé à la règle. Avant de vous confier mes impressions, j'ai jeté un coup d'oeil sur l'interview d'Olivier Bourdeaut chez Mollat. Il n'y a pas mis du sien. Je l'aurais voulu détestable, imbu de lui-même, cela m'aurait facilité la tâche. Et non, cet homme est non seulement bien fait de sa personne mais en plus, il est sympathique, drôle et humble. La tuile !

Allez, je me lance ! ( Courage, Albertine me souffle-t-on dans l'oreillette ). "En attendant Bojangles" raconte un amour fou qui débute dans les bulles de champagne et finit dans l'eau d'un lac. 150 pages vite lues qui obligent très rapidement le lecteur à entrer dans la danse... ou pas. Un petit garçon, avec la candeur de son âge, nous décrit son quotidien fantasque, ses parents qui font de la vie une fête perpétuelle, et les facéties de leur grue "domestique", Melle Superfétatoire. En contrepoint à cette narration, s'intercalent les carnets du père qui nous montrent ce même quotidien sous un autre angle. Tous les deux vouent un amour sans borne à la femme de leur vie. le petit garçon rivalise d'inventivité pour l'épater, le mari la protège de la réalité et s'efforce d'être à la hauteur de sa "fantaisie", de sa "folie". Tous les trois s'isolent peu à peu du monde et tournent et virent au son de "Mr Bojangles" de Nina Simone. A un moment pourtant, la musique va s'arrêter et les deux preux chevaliers n'arriveront plus à protéger leur reine adorée.

Assez vite, une autre histoire d'amour fou est venue parasiter ma lecture. J'avais sans arrêt en tête "L'écume des jours" de Boris Vian et cette surimpression était gênante. La narration faite par des enfants me pose souvent problème. Je trouve qu'il est excessivement difficile de placer les mots justes dans la bouche d'un personnage enfantin, de retranscrire sa vision du réel. Dans ce roman, Olivier Bojangles use parfois de ce procédé pour créer des quiproquos, l'enfant ne comprend pas une situation ou des expressions employées par les adultes. L'écrivain joue de la naïveté du garçonnet pour susciter le rire. A d'autres moments, ce même narrateur semble avoir la maturité d'un vieux sage. Ce grand écart m'a laissée perplexe.

Pour en revenir au titre de l'article et pour terminer celui-ci, je crois surtout que j'ai fait tapisserie, que je ne suis pas entrer dans la danse faute d'empathie avec les personnages. Pour qu'il y ait empathie, il est nécessaire de croire en l'existence de ces êtres d'encre et de papier. Pour moi, ils sont restés un couple glamour, sur papier glacé, ils ne se sont pas incarnés.

Une lecture en demi-teinte
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