En attendant Bojangles

L'amour fou entre un homme et sa femme vu par les yeux de leur fils


L'amour pour cette femme différente qui rend magiques toutes ses actions et concrétise tous ses rêves ...

Un oiseau ramené d'Afrique comme animal de compagnie ... tout comme dans un conte ...

Des dîners de gala éblouissants alors que l'argent manque ...

Et même : un château en Espagne :)

Poétique, merveilleux, féérique ... jusqu'à la fin nécessaire

Une belle lecture ...

Un premier roman ...

Un auteur à suivre ...

Lien : http://les.lectures.de.bill...

Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles - 2016 - ⭐️⭐️⭐️

Roman sympa, un peu déjanté, mais au style fantaisiste et frais. Des pensées tordues aussi qui font du bien... Si on apprend quelque chose, c'est celle de la douce folie qui devrait nous habiter quelquefois. Un roman amusant, tendre, ou l'amour semble avoir raison de tout, de la mort même.

Histoire d'amour unique entre un homme très aimant et une femme originale et délurée, atteinte de troubles psychiatriques.
Un univers déjanté mais dans lequel transpire l'amour.
Ce roman est raconté alternativement par l'homme et par l'enfant du couple. Leurs regards sont tendres, bienveillants et tolérants.

Bon ben, voilà...tout a été dit sur ce livre, et mon commentaire ne sera que très sensiblement différent. Petit bonbon sucré- amer, lu en une journée. Une petite bulle colorée, rafraîchissante, attendrissante. le genre de lecture qui fait souffler. Ça m'a fait pensée au Magasin des suicides de Jean Teulé, ou toute proportion gardée, à l'Ecume des jours de Vian. On devine dès le début que ce déferlement de joies et de folies ne peut que mal finir, mais c'est présenté sans apitoiement ni larmes, bien qu'une toute petite aurait bien coulé à la fin. La petite larme est presque venue à l'écoute de la chanson, qui déjà avant le livre était triste, et qui se pare encore d'une couche de tristesse quand on pense au livre. Sympathique livre.

Avec le ton et la fantaisie des yeux de l'enfance, on contemple l'amour fou de Georges et sa fantasque épouse. Elle est si drôle : facétieuse, extravagante, mais étrange aussi. Si folle. le récit de l'enfance et les carnets du père se répondent pour lever peu à peu le voile sur la noirceur qui ronge cette vie brillante.
Court mais intense, En attendant Bojangles s'apprécie comme un cocktail, qui se sirote sur un air mélodieux, servi par une écriture musicale.
Mes réserves touchent à la chute, abrupte : la cruauté du geste du père, pour son fils, fait rupture avec l'image du personnage que j'avais construite à travers ses carnets, et la publication de ces derniers comme "roman à succès" est un procédé d'auto-promotion littéraire au sein de la fiction, avec lequel j'ai toujours du mal, surtout en conclusion.
Il y a parfois un peu d'artifice dans le feu d'artifice qu'est En attendant Bojangles, mais sans gâcher la saveur pétillante laissée par cette lecture.

Je ne voudrais pas dire trop de mal de ce livre qui ne manque pas de qualités, notamment de style, mais je trouve néanmoins que le format de la nouvelle aurait été plus approprié que celui du roman. le principe de tourner la vie en dérision, de la voir comme une faste blague m'a lassé au bout d'un moment. Un peu trop de paillettes et de "Bojangles" à mon goût.

[...] Il paraît qu'En attendant Bojangles est un « feel-good book », il paraît qu'il est pétillant, léger, positif. Il paraît que tout le monde le lit et que tout le monde l'adore. Et que même ceux qui ne lisaient pas redeviennent lecteurs après cette expérience. 

Il paraît aussi que la couverture est belle. Si la couverture attire l'oeil, En attendant Bojangles, premier roman d'Olivier Bourdeaut ne m'a pas rendue légère, bien au contraire. Entre nostalgie et tristesse profonde, ce livre m'a beaucoup interrogée…[...]
Lien : http://www.startingbooks.com

Bojangles, c'est LA chanson que ses parents écoutent tout le temps. le jeune narrateur vit dans une famille un peu particulière. Ses parents dansent tout le temps, font des soirées à n'en plus finir et ont adopté un grand oiseau exotique, nommée Mademoiselle Superfétatoire. Dans cette ambiance, difficile d'avoir une scolarité classique, difficile aussi de ne pas en profiter au maximum !

Mais sous le vernis de la bonne humeur et des fêtes déjantées, le personnage de la mère devient moins extravagant, plus fragile.

On m'avait conseillé ce roman (très court d'ailleurs) et si j'ai eu un peu du mal à entrer dans cette ambiance déjantée, j'ai trouvé que c'était une très jolie histoire. La fragilité de la mère, l'amour que lui porte son mari et son fils, en font un roman très émouvant.

Une belle histoire, émouvante et étrange, sur fond musical !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..

Quelle histoire étonnante... racontée par l'enfant de parents fous amoureux, de parents... fous?

Ce qui démarre par une folie amoureuse, une folie insouciante, va au fil du livre se transformer en une "folie maladie". Des situations rocambolesques où l'humour se mêle à la tristesse.

J'ai aimé la grande fantaisie de ce roman, que j'ai choisi de lire sans trop me poser de questions sur ce qui était vraisemblable ou non. Il m'a semblé que c'était le meilleur moyen pour l'apprécier.

J'ai tellement entendu de critiques élogieuses de ce roman, que je crois que j'en attendais trop.
Oui j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, à partir dans les délires de cette famille si particulière.
Oui j'ai été touchée par le sujet abordé, peut-être parce qu'il l'est peu, ou alors pas comme ça. Car finalement, tout dans cette histoire n'est que recherche du bonheur.
Oui j'ai trouvé le style agréable à lire, fluide, abordable, tout en étant me semble-t'il travailler et bien loin des platitudes que j'ai déjà pu trouver dans certains romans contemporains : un style qui ne prend pas le lecteur pour un idiot.

Mais voilà, j'ai l'impression qu'une fois tourné la dernière page, je vais oublié beaucoup de choses, trop de choses : parce que justement ce qui pour moi fait l'ambiance particulière de ce roman, c'est l'accumulation de petits détails plus foldingues les uns que les autres, et si je les oublie.... que me reste-t'il du roman ?