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3,66

sur 593 notes
Un très bon moment de lecture qui donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur britannique.
Adam Kindred, climatologue d'une trentaine d'années, est de retour à Londres, sa ville natale, pour postuler pour un emploi de professeur à l'université.
Dans un café il fait la connaissance d' un spécialiste en pharmacologie qui travaille sur la création d'un médicament contre l'asthme. Lorsque Phlipp Wang est retrouvé assassiné chez lui, toit accuse Adam, le dernier à l'avoir vu. Adam n'a plus d'autre solution que de disparaître. Pour cela, il abandonne carte bancaire, logement et téléphone portable permettant de le localiser et va se fondre dans l'anonymat des marginaux londoniens. Il va devoir apprendre à survivre et éviter ceux qui le poursuivre pour l'éliminer.
Un roman très original et bien rythmé, aucun temps mort.
Je recommande.
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Orages ordinaires est parfait pour une lecture estivale, pour la bonne raison que c'est un roman qui raconte une histoire, une vraie, avec des rebondissements, des inquiétudes pour le personnage, une histoire qui raconte notre société tout en faisant craindre le pire pour son héros. Et bref, moi j'aime bien qu'on me raconte des histoires !
Un jeune climatologue, Adam Kindred, se retrouve, par le plus grand des hasards, accusé de meurtre et en possession d'une mallette pleine de documents compromettants que d'autres aimeraient récupérer. Cette situation déjà délicate, il la complique du plus mauvais choix possible, à savoir ne pas se rendre à la police. Il est donc obligé de disparaître dans les bas-fonds de Londres, en oubliant tous les moyens de communication et de survie modernes par lesquels on pourrait le retrouver, en perdant tout ensemble famille, amis et travail. Il découvre un monde qu'il ignorait jusqu'alors…

La suite sur :
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Ce roman fait parti des livres que j'achète dès leur parution ou dès qu' une critique m'a intéressée mais que, pour une raison mystérieuse, je range correctement sur une étagère avec l'intention de le lire plus tard.

Définitivement en retraite, je n'ai plus l'excuse du livre trop lourd à emporter dans les transports en commun. Depuis quelques semaines j'attaque avec un grand plaisir les livres placés sur cette étagère.

Je découvre très vite que ce livre ne déparerait pas sur l'étagère des romans policiers : on a une victime, un coupable désigné par les événements et un assassin obéissant à des commanditaires.

Bien sûr, et sans sous-entendre qu'un roman policier est une littérature de seconde zone bien au contraire, ce livre est beaucoup plus. Il nous raconte l'histoire d'Adam Kindred, jeune homme ordinaire qui pour avoir voulu rendre service à un homme, le Dr Wang, avec lequel il a discuté en dînant dans un restaurant à Londres, en lui rapportant un dossier oublié sur la banquette, sera considéré par la police et la presse comme l'assassin de cet homme.

Recherché non seulement par la police mais également par les commanditaires de l'assassinat il va plonger et disparaître dans le monde difficile des SDF londoniens. Il survivra dans ce monde difficile, il y fera des rencontres plus ou moins sympathiques. Il organisera sa vie en fonction des rencontres et des événements. l'assassinat de Mhouse, jeune femme qui lui a sous-loué une petite chambre le fera en quelque sorte sortir de l'ombre en allant identifier son corps auprès de la police. Il rencontrera une jeune inspectrice, Rita, avec laquelle il se liera.

En parallèle à l'histoire d'Adam, nous découvrons d'autres personnages notamment Ingram Fryser, président de la compagnie Calenture-Deutz PLC avec lequel la victime le Dr Wang avait rendez-vous ; Jonjo, ancien militaire , recyclé en chauffeur de taxi, mais aussi tueur sur commande; Alfredo Rilke propriétaire de l'un des plus importants groupements pharmaceutiques du monde, prêt à tout pour pour augmenter encore les revenus de ses entreprises au détriment des malades, thème souvent utilisé par les écrivains ( John le Carré, Harlan Coben,...).



En conclusion : j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre.



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William Boyd est sans doute l'un des auteurs les plus agréables à lire dès lors que l'on recherche un "page-turner" de haute tenue. En somme un plaisir très haut-de-gamme.
Cela tombe bien car celui-ci est l'un de ses meilleurs. Les mésaventures d'Adam Kindred dans un Londres contemporain (même si le livre a déjà quelques petites années...) sont très riches de péripéties que l'on suit avec délectation. Les personnages secondaires comme toujours chez Boyd sont très bien dessinés et l'on regrette simplement de devoir interrompre sa lecture pour aller travailler...Sachant qu'en rentrant on ne sera pas calé devant sa télévision, mais dans un fauteuil, anglais de préférence, pour la suite des aventures d'Adam Kindred.
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Thriller médical mettant en scène par nécessité un changement d'identité pour un professeur d'université qui devient un homme traqué rejoignant les rebus de la société. Suspense palpitant garanti avec une petite hstoire d'amour à la clé. Il est regrettable que la fin soit abrégée et cela demanderait une suite.
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William Andrew Murray Boyd, né en 1952 à Accra (Ghana), est un écrivain, scénariste et réalisateur britannique. Il fait ses études à l'université de Glasgow, à l'université de Nice, en Écosse et à Oxford où, après ses études, il enseigne la littérature. C'est à cette époque qu'il publie son premier roman Un Anglais sous les Tropiques (1984). William Boyd est marié et partage sa vie entre le Sud-ouest de la France (Dordogne) et Londres. le roman, Orages ordinaires, est paru en 2010.
« de retour à Londres, après un long séjour aux Etats-Unis, le jeune climatologue Adam Kindred sort à peine d'un entretien d'embauche pour un poste à l'Imperial College que ce spécialiste des nuages voit son existence basculer brutalement : témoin inattendu du meurtre d'un homme dont il venait de faire connaissance, Adam se retrouve la cible de tueurs à gages et poursuivi par la police. Dépouillé de tout ce qui le définissait - sa carrière, sa réputation, son passeport, ses cartes de crédit, son portable et même ses vêtements -, le voilà contraint d'entrer dans la clandestinité et de rejoindre la horde de ces laissés-pour-compte condamnés à vivre totalement en marge de la société. »
L'écrivain aborde ici le thème des vies qui peuvent basculer d'un instant à l'autre, Adam jeune homme à l'avenir prometteur se retrouve à la rue, recherché par la police et poursuivi par un tueur mystérieux mais aussi les magouilles de l'industrie pharmaceutique pour mettre un nouveau médicament sur le marché. Pour décor il a choisi Londres et plus précisément les bords de la Tamise, toujours présente, au premier ou second plan ; si le touriste y verra un point de vue romantique, pour Adam Kindred ce ne sera pas un long fleuve tranquille.
C'est le second roman de William Boyd que je lis et ici encore j'en sors aussi étonné que ravi. Etonné, parce que je pourrais dresser une longue liste de critiques : il ne faut pas être trop pointilleux sur l'intrigue policière et sa crédibilité, il y a beaucoup de digressions et un suspense mou, la vie de SDF n'est pas si difficile que cela si on suit le parcours d'Adam Kindred « Il s'émerveilla lui-même de son aptitude à s'adapter, presque à s'épanouir dans ce monde hostile et sans pitié ». Ravi aussi pourtant, parce que le roman se lit avec une facilité déconcertante, on ne s'ennuie jamais, envoûté par l'écriture bien rythmée mais sans urgence, d'une simplicité désarmante pour le lecteur, faite de chapitres courts alternant les personnages. Une écriture maitrisée, signe d'un bon écrivain.
William Boyd est l'archétype de l'écrivain « confortable », à trop vouloir décortiquer ses romans je n'y trouve rien de réellement remarquable – et quand je lis ou écoute les analyses faites par les professionnels je les trouve exagérées - mais pourtant je prends énormément de plaisir à le lire. Boyd, jamais exceptionnel mais toujours pourvoyeur de bonheur pour le lecteur.
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Adam Kindred est climatologue, il vient juste de divorcer et revient en Angleterre pour chercher un poste d'enseignant. le soir de son entretien d'embauche, il veut rendre service, rapporter un dossier oublié dans un restaurant et se retrouve avec un cadavre sur les bras. Bien entendu, il a laissé des traces partout, pris l'arme à pleines mains et devant tant de risques d'être accusé, panique et se cache.

Adam devient un sans abri qui s'installe dans un petit parc au pied d'un pont et se sait poursuivi par un type qui semble malfaisant. Il gagne sa vie en mendiant, fréquente une étrange « église de John » qui accueille des gars comme lui, paumés ou en fuite, et devient John 1603. Un peu plus tard, il prend l'identité de Primo Belem, devient brancardier et rencontre Rita, une flic de la brigade fluviale.

Ce personnage permet de découvrir la misère à Londres et on se croirait dans du Dickens un peu coloré, mais l'histoire ne s'arrête pas à lui, elle est beaucoup plus riche et complexe. L'homme tué du début était chercheur pour un laboratoire pharmaceutique, nous suivons aussi les démêlés du patron qui se fait avoir par un partenaire qui le dépouille et qui cherche à commercialiser un médicament dangereux (ce roman est sorti avant que l'on parle du Médiator en France !). Bien évidemment, les deux histoires sont liées et Boyd nous dresse ainsi un portrait assez terrifiant des deux extrêmes de la société britannique.

Il y avait longtemps que j'avais lu un roman de William Boyd, je le retrouve dans celui-là avec un vrai plaisir de lecteur : une bonne histoire, un talent de conteur, une fin qui reste ouverte.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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L'on retrouve avec ce dernier roman, tout ce qui fait que la lecture est un vrai bonheur. Adam Kindred, jeune climatologue va voir basculer dans l'horreur et la clandestinité une existence plutôt agréable. Il se retrouve accusé de meurtre, on lui vole aussi tout ce qui faisait de lui un être civilisé (carte d'identité, passeport, portable etc...). Echappant à ces poursuivants il rentre dans la clandestinité et devient SDF, poursuivit à la fois par la police et un tueur à gage, il engage dès lors un combat pour retrouver son identité et prouver son inncence. William Boyd réussit une fois de plus un formidable roman, en montrant un Londres étonnant, intriguant. Ce polar (genre peu abordé par Boyd) remarquablement écrit montre une fois de plus l'immense talent de l'auteur qui nous emballe livre après livre. Un régal.
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Avec La vie aux aguets, les lecteurs fidèles de William Boyd avaient été pris à revers par sa volonté de s'attaquer à un genre ultra codifié : le roman d'espionnage, tout en se l'appropriant et en se jouant de ses clichés. Mission accomplie, et avec quel talent. Orages ordinaires appartient lui au genre Thriller et Boyd a tenté de lui administrer le même traitement. le résultat est juste un peu moins convaincant, la mécanique du polar prenant un peu le pas sur le supplément d'âme (et d'humour) qu'on est tenté d'attendre à chacune des livraisons de l'ecrivain britannique depuis Comme neige au soleil (25 ans déjà pour sa parution française). Mais ne faisons pas la fine bouche, la construction de ce roman est de la haute voltige, avec ses multiples intrigues -mais on ne perd jamais le nord- et sa description minutieuse d'un Londres inconnu, quelque part près de Chelsea, des quartiers plus proches du tiers monde que de la capitale branchée, avec la Tamise qui devient un personnage essentiel de ce roman des bas fonds. Si l'argument de départ fait penser à un Douglas Kennedy mal digéré, on est ensuite plutôt du côté de Dickens et, personne ne s'en plaindra. Au passage, Boyd épingle quelques dérives du monde moderne et, en particulier, les agissements pour le moins sujets à caution de l'industrie pharmaceutique. Avec ses rebondissements, sa galerie de personnages hauts en couleur et, surtout, cette vision hallucinante d'une capitale qui ressemble par certains côtés à une ville du moyen-âge, William Boyd signe un nouveau roman qui, d'une façon ou d'une autre, a vocation à devenir un classique.
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J'aime par dessus tout chez William Boyd, cette faculté à immerger son lecteur dans une atmosphère spécifique à chaque livre. Il dit passer environ trois ans sur chacun de ses ouvrages dont la moitié en recherches préparatoires. C'est certainement l'explication...
Ici, nous sommes dans Londres, mais un Londres que les touristes ne connaissent pas, celui des exclus, de ceux qui vivent en marge de la société. Avant d'en arriver là, Adam Kindred était un jeune homme comme les autres, évoluant dans le Londres "normal", celui des lumières et des affaires. Il suffit de quelques coïncidences, concours de circonstances pour que sa vie bascule. Poursuivi, soupçonné de meurtre, il fait le dur apprentissage d'une vie pour laquelle il n'était pas spécialement programmé, celle de fuyard hors la loi...
William Boyd nous livre un roman palpitant tout en nous offrant une plongée terrifiante au coeur d'une situation dont personne n'est à l'abri si l'on en juge par la facilité avec laquelle elle survient... Bien sûr, il y a la dose habituelle de magouilles (laboratoires pharmaceutiques) et de romanesque (l'amour rédempteur...) mais la force du bouquin c'est vraiment de mettre le lecteur de l'autre côté, celui des bannis et des exclus.
Après ce livre, difficile de continuer à voir Londres ou même toute autre grande ville dans le monde de la même façon. Superbe démonstration sur la société dans laquelle nous vivons.
Merci pour la ballade, M. Boyd !
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