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3,73

sur 349 notes
Une famille "branchée", très accro aux réseaux sociaux, va se retrouver au coeur d'une tempête médiatique à la suite d'un tweet qui paraît bien anodin au départ.

Le roman est divisé en 5 parties, chacun centré sur l'un des membres de cette famille. le père, présentateur vedette sur la BBC, la mère, écrivain à succès, mais qui fait écrire ses livres par des prête-plumes qu'elle méprise, le fils enseignant, harcelé par un collègue, la fille insultant tout le monde, y compris sa famille, par le biais de l'anonymat des réseaux sociaux, et le cadet, pratiquant le chantage auprès de messieurs d'âge mûr.

Tout va déraper lorsque le père va féliciter par un tweet une personne ayant changé de genre.

C'est très drôle, cynique, traité avec un humour anglais inoxydable. On ne sait pas si on va aimer les différents personnages, ils sont assez antipathiques de prime abord avec leur désir de paraître. Cependant, alors qu'ils sont de plus en plus englués dans les réactions bien-pensantes et intransigeantes de leurs diverses publics, on finit par ressentir de l'empathie. Après tout, cela pourrait bien nous arriver !

C'est bien sûr une critique acerbe des réseaux sociaux, de leur utilisation et du wokisme dont ils sont le vecteur.

Une lecture très agréable, avec, en bonus, la présence de la tortue Ustym Karmaliuk qui aura son petit rôle à jouer.
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Attention, humour à toutes les pages, anglais off course. Donc ironique, caustique, absurde, sarcastique, décalé, nonsense et une touche d'autodérision. Ce type d'humour fait-il bon ménage avec les réseaux sociaux? Pas vraiment, la famille Cleverley va l'apprendre à ses dépends. Faut dire que ces bourgeois là ont quand même tendance à planer très haut. George, présentateur vedette à la BBC, son épouse Beverley, inspiratrice de romans à l'eau de rose, Nelson, le fils ainé, inadapté sous tous les rapports, Elisabeth l'influenceuse ratée qui dégomme tout le monde, y compris ses parents, sur tweeter et Achille, le beau gosse de 17 ans qui débute une fructueuse carrière d'escroc.
La réalité va les rattraper, pour le pire ou pour le meilleur?
J'avoue que j'ai aimé l'élocution des personnages, le côté théâtre de boulevard qui fait se croiser sans le savoir de nombreux protagonistes et l'envolée, le rythme de l'écriture.
Les tribulations des Cleverley se terminent en vaudeville, un peu too much pour moi, mais l'épilogue remet les valeurs familiales au centre des priorités et ça fait du bien.

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Dans la famille Cleverly, je voudrais Achille, le benjamin, 17 ans, considéré comme un imbécile par le reste de sa famille mais à la beauté renversante qui en profite pour arnaquer financièrement des hommes via des sites de rencontres ; Elizabeth, la fille qui se rêve influenceuse, accroc aux réseaux sociaux mais surtout au nombre de likes et de followers et qui sous une fausse identité passe son temps, sur Twitter, à troller des personnalités ; puis Nelson, l'aîné, d'une timidité maladive qui porte différents uniformes comme une carapace quand il sort de chez lui. On continue avec Beverly, la mère, auteure de romans sentimentaux à succès écrits grâce à des prête-plumes qui actuellement à la garde de la tortue centenaire de son jeune amant ukrainien et pour finir, le père, Georges, animateur télé à la BBC depuis 30 ans considéré comme un trésor national selon sa propre expression qui en voulant soutenir une femme trans va faire un tweet malencontreux où il utilisera le pronom « il » au lieu de « elle ».
Il n'en aura pas fallu plus pour que les foudres des réseaux sociaux déversent leur haine sur la famille Cleverly qui, en 5 jours, va vivre une descente aux enfers vertigineuse, qui, en 5 jours, va être annulée.
Avec un humour ravageur et caustique, John Boyne croque les affres de notre société actuelle où les réseaux sociaux sont devenus ancrés dans le quotidien. Endroits présumés de liberté d'expression où sous couvert de fausse bien-pensance, de wokisme à la sauce des années 2020 ou juste d'une envie déferlante de haine , des gens se permettent de juger, de donner leur avis tranché, de déverser leur rancoeur sans avoir la moindre idée de ce qu'il se passe mais juste avec leur vision étriquée et subjective, persuadés que ce qu'ils pensent est ce que tout le monde devrait penser.
En caricaturant légèrement ces personnages et les faisant évoluer dans des situations des plus cocasses, l'auteur entraîne le lecteur dans le tourbillon du monde moderne où tous les sujets sociétaux y sont parodiés avec un regard subtil et réaliste.
Satire humaine de nos dérives contemporaines portée par une écriture mordante et aux dialogues succulents. Percutant et jubilatoire
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Un livre qui va nous faire sourire et grincer des dents en voyant combien l'humain peut être plein de travers. Une famille en vue, pleine de ressources et en explosion à cause de l'usage des réseaux sociaux et de leur égo. Utilisés à de mauvaises fins, pour se faire admirer, pour abuser de la candeur des gens, critiquer méchamment et etc. C'est triste de voir que beaucoup de ces réseaux prennent le dessus sur certaines personnes, qui finissent par manquer de jugement. Ce n'est pas très reluisant de l'époque où l'on vit. le récit est fluide, drôle par moment, on pourrait dire qu'il a un côté vaudeville. La lecture est agréable et on passe un bon moment, c'est écrit avec humour, sentiments et un poil de sarcasme. J'ai bien aimé.
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Bon, je suis allée jusqu'au bout, mais difficilement. Je m'attendais à une lecture amusante, hilarante même en me fiant aux critiques. Arrivée à la moitié de l'ouvrage, je ne comprenais toujours pas la direction que John souhaitait prendre et je ne rigolais pas vraiment non plus… 😅

« Une comédie sur les défauts contemporains et l'addiction aux réseaux sociaux.» [Télérama] Absolument, et ces thèmes sont vraiment intéressants. Comment la société devient indépendante des nouveaux médias (Twitter, Instagram, etc) ? le Wokisme, le politiquement correct, autant de sujets toujours d'actualité. Pourtant ça n'a pas suffit.

Les personnages sont grotesques et mis à part pour l'un des enfants (et la tortue 🐢), je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Je dresserai le portrait des Cleverley en trois mots, ils sont : égocentrés - artificiels - imbuvables. Étant donné qu'ils se trouvent au centre de l'histoire, ça n'a pas été évident d'en tirer la moindre satisfaction. C'est même plutôt l'inverse...

Cette lecture n'est pas pour moi, et j'en suis la première déçue car vous savez à quel point j'aime les romans de Boyne. ça ne pouvait pas être un perfect, tant pis !

Morale de l'histoire : John est meilleur pour me faire pleurer 😭
Lisez le secret de Tristan Sadler 👍


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Situations cocasses mais j'avoue, je n'arrive pas à en rire ... Tout au plus à sourire certaines fois. Famille loufoque personnages loufoques situations loufoques.

C'est une satire de notre société ou le pouvoir suprême est de jongler habilement avec tous les Twitter Instagram et autres réseaux de communication pour se créer un monde virtuel qui propulse leurs utilisateurs dans la lumière des tweets et des retweets . C'est un monde fabriqué fugace et futile où se nouent et se dénouent des intrigues aussi inconsistantes qu'inutiles à l'instar de leur " créateurs"
C'est un monde dangereux où tout peut se dire sans nuance, où la manipulation, le mensonge ont force de loi

L'humour anglais que maîtrise l'auteur anglais! rend le récit plaisant dans la mesure où le lecteur l'apprécie !

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Un roman drôle ça resta assez rare ... Comme au cinéma, il est sans doute plus facile de faire pleurer que de faire rire ....
L'auteur nous invite à rencontrer une famille avec des personnages hauts en couleur.... Nous allons suivre leurs histoires rocambolesques avec, toujours en toile de fond, une dénonciation des médias et surtout des réseaux sociaux. Sujet souvent critiqué en littérature, mais ici la critique est très bien faite car basée sur du concret et surtout on voit les effets sur la famille. le wokisme en prend un certain coup, visiblement l'auteur ne l'apprécie pas et nous montre par certains aspects à quel point le wokisme souffre, parfois, de ses propres contrariétés.

Un livre très drôle, vraiment, qui met la société fasse à toutes ses contrariétés. J'ai beaucoup aimé, peut être peut on un peu se lasser au fil de la lecture de certains thèmes qui reviennent souvent.
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Une satyre de notre monde hyper connecté. 
John Boyne, avec beaucoup d'humour, nous plonge dans les affres des réseaux sociaux, où tout est sujet à interprétation.
On se retrouve dans un univers où une forme de dictature de la bonne pensée, des bons mots à utiliser sévit sous peine de lynchage, d'une mise à mort public.
Il pointe du doigt le comportement de ces privilégiés, où tous semble leur être dû. Une famille où la réussite des parents, leur fait perdre une certaine humanité, leur humidité. 
Ce roman devrait être lu par tous, adultes et ados, une mise en garde des méfaits des réseaux sociaux selon son utilisation.
Il est peut être temps de nous éduquer sur une meilleure pratique. Est-ce que la liberté d'expression doit tout permettre, sans restriction?
Pour finir un excellent roman, j'ai eu avec certains passages des fous rires, une famille avec "ses bizarreries" très attachantes.
Vous l'avez lu? Votre impression?
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Humour "british" au rendez-vous, décapant, incisif...
John Boyne nous livre ici une critique acerbe des travers de notre société, en axant le récit autour d'une famille dépendante des réseaux sociaux. Quand le besoin éperdu de reconnaissance, la plus large possible, devient l'essence de la vie, quand le paraître remplace totalement l'être...
Et si par moments, il m'a semblé que John Boyne exagérait tant il voulait parodier, de récentes lectures sur twitter m'ont bien malheureusement démontré que de tels excès, parfois abjects, existaient bien!
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C'est avec un humour caustique que John Boyne met le doigt là où ça fait mal. Dans ce roman et à travers les comportements de la famille Cleverley, chacun.e retrouvera ce qui pourrait être une «habitude» mais qui s'approche d'une addiction, d'une pathologie....et ça se soigne docteur ? Savoir se détacher d'un téléphone que nous avons greffé à la main nécessite une prise de conscience, parfois contrainte.
Dans ce roman, où les traits et comportements sont accentués (encore que ?....) l'auteur met en lumière les calculs malveillants, les pensées nuisibles, les écrits diffamants/blessants. La liste est longue et inquiétante de ce dont est capable un individu pour «flatter son égo», marquer des points, gagner des followers !!
Et finalement, ouvrir les yeux, se déconnecter et retrouver le plaisir des choses simples : il y a de l'espoir 😉
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