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3,73

sur 349 notes
Une satire des réseaux sociaux étonnamment drôle dans laquelle chaque membre de la famille Cleverley est un régal de caricature. Entre Beverley, la maman, romancière connue, qui emploie une prête plume pour écrire ses romans, et George, le papa, animateur télé, qui depuis 30 ans a côtoyé les plus grands, on retrouve leurs trois enfants, Nelson, Elisabeth et Achille, qui, bien que désormais adultes, continuent à profiter de leur cocon familial. Accros à leur téléphone portable, ils ont pour habitude de partager leurs moindres faits et gestes (forcément passionnants) à travers les différents réseaux sociaux.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture décalée, dans laquelle les personnages entretiennent des relations très particulières entre eux, mais aussi avec le commun des mortels. Les quelques allusions cinématographiques et culturelles rendent cette lecture réaliste et incitent le lecteur à s'interroger sur l'impact des réseaux sociaux sur sa propre vie.
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Je viens de terminer ce livre à l instant
Je suis tout à fait d accord avec les critiques précédentes
Une challengeuse me l a conseillé le resume aussi et la couverture m a beaucoup intriguée et illustré parfaitement l histoire
Les technologies modernes éternel débat sociétal et la question pour ou contre
Faut il y adhérer ?
Avantages inconvénients comme toute chose mais ne condamnons pas
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Super lecture! Oui, je sais, le terme « super » est insipide et franchement nul pour constituer à lui seul un avis sur un livre que j'ai littéralement dévoré, mais je n'ai malheureusement ni le temps, ni l'énergie, ni l'inspiration pour rédiger une critique élogieuse intelligente.

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*Ajout post nuit réparatrice: Dans la famille, complètement déjantée, Cleverey, vous rencontrerez:
- Georges, le patriarche, icône star de la BBC qui, maniant les réseaux sociaux avec la délicatesse d'un dinosaure dans un magasin de porcelaine, fera la douloureuse expérience de la mise au banc par une génération woke aussi peu nuancée que haineuse;

- Beverley, son infidèle épouse écrivain qui n'écrit plus, ayant délaissé cette tâche à des prêtes-plume auxquels elle se borne à confier les idées lumineuses qui inondent son génial cerveau pour satisfaire l'appétit de ses millions de fans;

- Nelson, leur fils enseignant complètement névrosé qui passe sa vie affublé de déguisements pour combler l'assurance dont il est dépourvu;

- Elisabeth, leur fille paumée qui a secrètement créé un personnage ignoble sur les réseaux sociaux qui fusille à tout va des personnages publics à coups d'injures haineuses, et dont le seul objectif est d'augmenter le nombre de ses followers, quoiqu'il en coûte;

- Achille, le « pti dernier », qui n'hésite pas à jouer les gigolos pour tirer profit des codes de la culture du « name and shame » afin extorquer de l'argent a des vieux homos refoulés qu'il harponne sur la toile;

- Ustym Kamaliuk, la tortue de l'amant de Beverley, nourrie à grands renforts d' « after eight », qui apprendra à ses dépens que ces friandises n'entrent définitivement pas dans le régime alimentaire des Chéloniens;
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Si vous avez aimé le « voyant d'Etampes », que vous êtes sensible à l'humour British et que « absolutely fabulous » vous a bien fait délirer, alors vous allez ADORER ce bouquin qui est absolument irrésistible et impossible à lâcher!

Un gros coup de coeur et « special crush » pour les tortues!
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Quelle famille de déjantés !
Bon, ce n est pas le type de livre qui m emporte, me fait voyager hors de ce continent et de ce siecle de dingues !
Là, on y plonge tout le corps !
Mais j ai souri et même ri devant cette galerie de portraits tellement representatifs de notre monde!
Parfois le sourire est legerement crispé dans l ironie.....mais certaines pages m ont fait franchement rire!
L apero des parents avec le petit ami d Elisabeth qui a décidé de ne plus se laver est hilarant !
Donc bon bouquin !

Et maintenant je retourne vers des livres qui me font rêver!
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À vos tweets

Écrire sur notre époque actuelle représente toujours le risque de ne pas avoir assez de recul pour offrir un regard pertinent sur le contexte. C'est malheureusement dans cet écueil que s'est échoué John Boyne.

Le livre se veut être une comédie satirique sur les méfaits des réseaux sociaux. Soit mais pour se faire encore aurait-il fallu que l'auteur s'intéresse à d'autres personnages que cette famille de nantis à la mentalité déjà gangrenée par la célébrité, l'argent et l'alcool. le propos aurait peut-être gagné en pertinence, mais c'est loin d'être sûr.

Les personnages n'ont aucune profondeur, ils sont les clichés d'une caste méprisante qui cochent tous les défauts commençant en égo, égocentrique, égoïste etc. Dans le cadre d'une comédie cela pourrait être acceptable si seulement l'humour n'était pas aussi lourd.

L'auteur noie son talent pour les dialogues drôles en enchaînant les échanges interminables entre personnages qui se veulent humoristiques mais qui se révèlent inutiles et ne servent qu'à remplir les pages d'une intrigue aussi prévisible que lassante.

De l'expression comédie satirique, l'auteur n'a retenu que le terme comédie. À aucun moment il ne va développer une réflexion sur les privilèges de classe, la célébrité toxique, l'utilisation néfaste des réseaux sociaux, l'alcoolisme ou la fameuse cancel culture, spectre favoris des extrémistes numériques. le récit est aussi vide que le cerveau de ses personnages.

Le but est bien sûr de dénoncer les réseaux sociaux alors tout y passe. Dans un ensemble de poncifs tantôt réac, tantôt progressistes, l'auteur tente de nous démontrer toute la vacuité de notre époque oubliant ainsi celle dont est empli son roman.

Le pire est sans doute ce happy-end nauséabond où l'auteur tente de donner une morale à son récit sans que ces personnages n'aient retenu quoi que ce soit de leurs mésaventures, à l'exception d'un seul peut-être. Désolant.
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Une super satyre sur les réseaux sociaux. Une riche famille Londonienne dont les enfants jeunes adultes aux gouts de luxe sont aussi irresponsables qu'égoïstes. le plus jeune a 17 ans et séduit des "vieux" pour les faire chanter ensuite. Elisabeth la puinée, a son téléphone graffé à la main. Elle passe son temps et se délecte à verser de la haine sur Twitter de façon inconséquente, utilisant évidemment un pseudo. L'ainé, Nelson est prof dans le Lycée où il a étudié. Il est harcelé par un collègue mais ne sait pas se défendre. Il suit une psychotérapie tant il a de problèmes pour s'affirmer. La mère Beverly, célèbre romancière à l'eau de rose utilise des nègres pour ses romans. Elle trompe son mari avec un ukrainien de 30 ans son cadet. le père, animateur réputé à BBC depuis 30 ans, trompe aussi sa femme et sa maitresse se retrouve enceinte. Tout démarre le jour où il poste un twit, qui se veut optimiste et encourageant, à propos du secrétaire de son avocat qui a changé de sexe. Sauf que ses propos sont mal interprétés et les réseaux sociaux s'enflamment. Chacun des membres de sa famille va tomber dans le piège de ses propres travers. C'est un regard critique sur notre société où tout le monde raconte sa vie dans les réseaux. Mais aussi sur manque de culture générale de la plupart de gens. John Boyne décrit ces milieux avec un humour décapant.
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Bien sûr le thème est désormais d'actualité, comment, pourquoi ne plus être esclave des réseaux sociaux; de ce point de vue, on peut dire que le sujet est plutôt bien traité et avec une certaine dérision, voire d'humour. Cependant, mettre 200 pages avant de pouvoir sy retrouver dans les personnages de l'histoire ma franchement ennuyé au point d'envisager d'arrêter à mi parcours de lecture. Quand je lis sur la couverture du livre "l'un des plus grands écrivains de sa génération"... On ne peut que s'interroger sur ce qu'est un grand écrivain et craindre qu'effectivement la génération réseaux en question ne soit tombée très bas.. Enfin je n'ai pas compris ce que la tortue vient faire ici..
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Hilarant, féroce. Une plongée cruelle dans la société des réseaux sociaux et du politiquement correct absurde imposé par la blogosphère.
Le titre en anglais est bien plus percutant : la chambre d'écho médiatique ou l'entre soi
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J'ai pris du plaisir à lire cette satire au vitriol centrée sur une famille londonienne qui à elle seule illustre beaucoup des travers des usages des réseaux sociaux. L'évocation des débats ( sur toutes les questions woke notamment) qui traversent nos sociétés actuelles est savoureux, voire salutaire, car nous renvoyant un miroir sans complaisance. Mais, le sujet polémique de ce roman déteint sur sa structure, qui enchaîne un peu trop à mon goût les scènes dialoguées. D'autre part, ayant découvert John Boyne avec Les Fureurs invisibles du coeur, dont j'avais particulièrement apprécié la peinture nuancée et délicate des personnages, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver la caricature, inhérente à la satire, un peu outrée parfois, et n'épargnant aucun des personnage, réduits à quelques traits. La fin, rédemptrice, leur redonne un semblant d' épaisseur bienvenue. Donc, un bon moment de lecture, certes, mais j'ai hâte de retrouver la veine des romans antérieurs de cet auteur irlandais que j'aime beaucoup.
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Un roman dans la plus pure tradition britannique, dans lequel l'auteur met en scène avec brio une famille anglaise de la "bonne société" au bord du désastre. Chacun est englué dans sa propre tragi-comédie, dans son égocentrisme, et piégé par les réseaux sociaux ou les médias. Qu'il s'agisse du père, journaliste reconnu et réputé progressiste, qui multiplie les remarques sexistes ou racistes sur Twitter et s'attire les foudres des militants et justiciers masqués de tous bords, ou de la mère, qui se considère comme une grande autrice sans écrire un traitre mot, chaque personnage parvient à être aussi grotesque que réaliste. Les trois rejetons ne valent guère mieux, l'un patauge dans ses relations avec les femmes, l'autre profite de son physique avantageux pour soutirer de l'argent aux célibataires sur la béquille, et la troisième n'a d'autre ambition que de devenir influenceuse. Une critique acerbe de l'influence néfaste des réseaux sociaux et de la façon dont ces nouvelles technologies déteignent sur les relations humaines.
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