Masques

Masques est l'histoire de 10 personnes invités grâce à un concours sur les réseaux sociaux dans un palais à Venise lors du carnaval. Ils vont devoir jouer à un jeu de rôle grandeur nature. Un voyage qui tombe à pic pour certains, mais qui va vite se transformer en enfer.

Sa lecture facile et son intrigue à l'Agatha Christie ont fait que j'ai bien aimé ce livre et puis voyager à Venise le temps d'un livre je ne dis jamais non !
Mais j'avoue que si vous recherchez un livre plus recherché et plus originale, vous pourriez être déçu par cette histoire du genre pas très nouveau et avec ces personnages que j'ai trouvé plutôt superficiels. Je n'ai d'ailleurs pas pu vraiment m'accrocher à aucun d'eux.

En conclusion, un livre sympa à lire malgré tout et qui m'a fait passer un agréable moment, mais qui malheureusement manquait d'un peu trop de choses pour que je le qualifie de très bon !

Une version des dix petits negres d'Agatha Christie en plein coeur du festival de Venise à la veille du confinement… c'est l'auteur lui-même qui a eu cette idée en étant confiné à Venise … c'est vrai que le terrain de jeu est idéal ! Sous les masques, pas difficile de cacher la vérité ! Plus poussée que cette histoire de jeu, une analyse pertinente de l'être humain et de sa capacité à obéir est expérimentée… serait il capable de tuer sous la contrainte ? Tous les humains sont ils des assassins en puissance ? Jeu ou expérience à taille réelle, cette invitation à participer ne sera pas sans causer de dommages collatéraux… c'est plaisant à lire , on passe un bon moment, l'expérience est intéressante… mais ce n'est pas non plus le roman du siècle…

Le commentaire de Cathy :
Dix personnes, 5 femmes et 5 hommes, ont répondu à une annonce alléchante sur les réseaux sociaux.
Dix jours tous frais payés au carnaval de Venise, avec pour seule condition, accepter de se glisser derrière les différents masques qui seront mis à leur disposition.
Très vite, ce qui devait être un moment magique pour chacun va tourner au cauchemar, ils vont devoir participer à un jeu de rôles, chaque épreuve va désigner une victime et son meurtrier, refuser n'est pas une option.
Ce roman se déroule de nos jours au moment où se met en place le confinement que nous avons tous connu.
Je me suis retrouvé prise par cette ambiance de huis clos que l'auteur a mise en place, il nous fait ressentir les émotions des participants qui n'ont d'autres choix que de jouer le jeu sous peine de sanctions qu'ils se doutent être encore plus effroyables.
Le rythme donné à cette histoire est plutôt bon, on découvre Venise auprès des personnages, on les imagine sous leurs déguisements de la Commedia dell'arte, d'ailleurs, je suis allé faire une recherche internet pour bien me représenter les costumes.
Le maître du jeu, le baron Corvo, est impossible à démasquer avant la toute fin, le dénouement est bien fait.
Je viens de passer un bon moment de lecture, j'ai une grande envie d'aller boire un chocolat chaud au café Florian.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Vous prenez @Ils étaient dix d'Agatha Christie, vous le mixez avec la série TV Esprits criminels/Criminal Minds, vous ajoutez une pincée de @La Vague de Todd Strasser et une autre de @Une saison de machettes de Jean Hatzfeld, un peu @Hunger Games de Suzanne Collins ou de @Le Labyrinthe de James Dashner, un tour de robot pour accélérer le processus/dynamiser la recette et vous obtenez @Masques de James Barnaby.
La narration alternant chapitres vénitiens et "interludes" (certains explicatifs des processus de soumission ou ceux biographiques du coupable) est de ce fait dynamique et déstabilisante pour le lecteur qui n'a plus qu'à chercher les indices pour deviner le coupable...
Côté caractère, je suis plutôt Alice, du coup j'aurais même secoué le Antoine et toute la structure plus vite.
Mais si le lecteur choisit d'adhérer au postulat de départ et fait abstraction de la rapidité de l'adhésion du groupe au "jeu", le thriller est réussi !
On passe donc un "bon" moment à cette lecture qui m'a surtout donné envie de visiter Venise !
Merci à Babelio-Masse critique (mars 2022) et aux Editions du 123 de m'avoir confié cette lecture !

Dans ce roman on embarque pour le carnaval de Venise 🇮
Direction les déguisements et le festivités avec au programme un jeu permettant à chacun de jouer l'un des personnages de « la comédie del Arte »
Un jeu macabre se dessine petit à petit, et c'est la panique. Mais les masques vont-ils tomber pour autant ?😱

Dans ce roman on retrouve une ambiance de murder party, chacun à son rôle à jouer. Heureusement pour eux ils s'agit d'un jeu. Un jeu permettant d'éliminer des participants.
J'ai beaucoup aimé le sujet abordé et le thème plus profond que l'auteur a voulu évoqué dans son livre.
Je me suis posé de nombreuses questions tout au long de cette histoire.

🎭 Pourtant une seule ne cesse de revenir en marge des autres. Que serions-nous capable de faire sous un masque ? Si personne ne nous reconnaît, pourrait-on commettre l'irréparable ?

Malgré quelques longueurs c'est un voyage culturel et émotionnel que nous offre l'auteur, une expérience inédite qui nous questionne et nous positionne entre la soumission et la domination.

Original et osé il sera apprécié des amateurs de théâtres de jeu. Simple et accessible, il n'est en rien un thriller horrifique mais attention aux apparences malgré tout !

Février 2020. Alice est enthousiaste : elle a été sélectionnée pour une « expérimentation ludique » à Venise, pendant le fameux Carnaval… Elle y rejoint 9 autres candidats venus de tous horizons, dont Antoine, un informaticien passionné de jeux de rôle, tous attirés par la célèbre cité des Doges…
Résidant dans un palazzo ancien, les dix participants s'aperçoivent que leur hôte, le Baron Corvo, brille par son absence. Les consignes leur sont livrées par enregistrement : dans chaque chambre, dix déguisements pour le Carnaval qu'ils porteront pour les festivités proposées ; chaque jour, l'un d'entre eux devra « éliminer » un autre, pendant un évènement ou dans un haut lieu de la Sérénissime, et toute velléité d'échapper au jeu sera sanctionnée…
Lorsque l'une d'entre eux s'écrase Place Saint Marc le jour du fameux « Vol de l'Ange », ouverture du Carnaval, Alice, et ses compagnons de jeu comprennent que le jeu est ouvert lui aussi… Et pendant ce temps, la ville se confine…
J'ai apprécié les références au fameux « Ils étaient 10 » d'Agatha Christie, ainsi que le contexte du carnaval ; la style de l'auteur a fait que j'ai déambulé dans Venise avec les personnages, découvert en même temps les monuments et la culture vénitienne, appris des choses sur la ville, comme l'existence de l'île San Michele, ou sur certains mécanismes du comportement humain. Par contre, j'ai trouvé la structuration un peu répétitive, les rebondissements un peu convenus du fait de ce type de récit. A mon sens, aussi, le contexte sanitaire de la pandémie n'est pas utile ici, car peu exploité pour renforcer le huis-clos ; il m'a aussi manqué quelque chose sur la notion de soumission à l'autorité… En bref, un roman sympa, mais j'ai de loin préféré « Sanguines » ou « A bout de nerfs », du même auteur…

Sans intérêt, sans queue ni tête. de très grosses longueurs pour une intrigue de lu et déjà relu.
Même pas le temps de s'attacher à un seul personnage.
Lu jusqu'à la dernière page pour me dire il va bien y avoir quelque chose, non.
C'est téléphoné, je ne conseille pas.

Dans ce roman policier façon "murder party" ou "whodunit", se mêlent : une réécriture des "10 petits nègres" en plein carnaval de Venise, les expériences de Milgram sur la servitude volontaire, une pandémie encore mystérieuse venue de Chine qui provoque le confinement de la cité lacustre... Ce n'est pas désagréable à lire mais on ne s'attache pas vraiment aux personnages qui finalement n'ont que peu d'épaisseur et sont là pour servir l'expérience de l'énigmatique baron Corvo. L'écriture n'est pas non plus exceptionnelle, cela sent la fiche wikipédia plaquée lorsqu'un personnage "étale" son savoir sur tel ou tel point de civilisation concernant Venise ou la culture italienne.
A l'arrivée, un roman pas déplaisant mais tout à fait dispensable si comme moi vous avez une pile à lire assez conséquente.
Merci à Babelio et aux éditions du 123 pour m'avoir fait découvrir cet auteur !

Dix personnes totalement différentes sont invitées à Venise afin de participer à un jeu de rôle grandeur nature. Tout les frais sont payés, ils n'ont plus qu'à incarner des personnages costumés de la commedia dell'arte.
Dès le premier jour, les règles du jeu semblent mystérieuses : l'un d'eux sera éliminé jusqu'à qu'il n'en reste plus qu'un. Mais... éliminé ? Ou tué ?

Malheureusement je suis passée totalement à côté du roman et ce pour plusieurs raisons. Nous avons beaucoup de détails sur la ville de Venise et ses monuments mais je trouve que ces descriptions ne sont pas bien insérées dans le récit. Par exemple les personnages vont dire : "Oh tu sais qu'à Venise il y'a ... ?" et étaler leur culture comme si ils récitaient une leçon. Autre point négatif : j'ai trouvé la réaction des personnages pas du tout logique. Même si l'auteur essaie de nous l'expliquer d'une certaine manière, je suis restée quand même effarée par la non-réaction de plusieurs personnes face à ces meurtres.
Ensuite je dirais : trop prévisible. Je me doutais du dénouement dès les premières pages ce qui m'a ôté l'envie frénétique de poursuivre jusqu'à la fin.
Le résumé était très tentant et le huis-clos aurait pu être intéressant mais ce n'est pas tant un huis-clos que ça puisqu'on se ballade dans tout Venise. A mon sens, si les personnages avaient été enfermés dans le manoir tout le long de l'intrigue ça aurait été beaucoup plus logique.

Bonsoir à tous !
Ce soir, je vais voir parler de MASQUES de JAMES BARNABY.

DE QUOI ÇA CAUSE ?

Dix personnes répondent à une invitation au Carnaval de Venise. le séjour est tout frais payé mais, en contre partie, ils doivent participer à un jeu de rôle sur le thème de la Comedia Dell'Arte.
Chaque jour, un des participants sera éliminé ... de toute façon, ce n'est qu'un jeu n'est-ce pas ?

ET DONC...

L'intrigue de Masques est hyper alléchante : des candidats, un jeu, un huis clos, des mystères et un gagnant.... Sauf que... Bah ... Ça n'a pas pris avec moi ... Je me suis ennuyée ferme...
Basé sur une expérience de soumission à l'autorité de Stanley Milgram, ce roman noir pose la question du comportement humain et de ses choix face à un ordre.
Sommes nous responsables de nos actes si nous obéissons à un ordre?
L'écriture est fluide et la lecture facile mais je suis restée spectatrice de l'intrigue et de ses rebondissements. J'ai trouvé ça assez fade et n'ai absolument pas été touchée par les personnages.
Les balades à Venise sont somptueuses et c'est un vrai bonheur de s'y promener mais ça n'a pas suffit à me faire rentrer dans l'histoire... Dommage...