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Emy Molinié (Traducteur)
EAN : 9782702104576
270 pages
Calmann-Lévy (01/04/1994)
4.32/5   77 notes
Résumé :
Serions-nous tous des fonctionnaires de l'horreur en puissance ? C'est là l'angoissante question que ne pourra s'empêcher de se poser chaque lecteur de Soumission à l'autorité. Le récit qu'y donne le psychosociologue américain Stanley Milgram de ses expériences effectuées en laboratoire entre 1950 et 1963 bouleverse en effet bien des idées reçues.
D'une enquête apparemment banale sur l'apprentissage et la mémoire, Milgram a fait une fantastique série d'expéri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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La façon la plus commune de nos jours et la plus sûre, probablement, de discréditer quelqu'un est de l'accuser d'être un(e) nazi(e) en puissance. En tant qu'enseignante, je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai été qualifiée de nazie parce que j'avais OSÉ donner une punition à un élève, qui avait juste, lui, très humainement, martelé à coups de poings, à coups de pieds, la figure ou le corps d'un de ses petits camarades…

Outre cette première constatation, pour beaucoup d'entre nous, lorsqu'on entend dans une conversation « Milgram », cela évoque juste pour nos oreilles profanes une autre façon de dire un kilo. Toutefois, sitôt qu'on a entendu parler, ne serait-ce que de très loin, du nom et des expériences de cet éminent psychologue américain, « Milgram » prend une tout autre signification, et bien plus lourde, celle-là.

En effet, Stanley Milgram a montré à la face du monde, que si le nazisme — ou n'importe quelle autre forme de régime autoritaire (pensons par exemple à l'adorable Pol Pot au Cambodge) — était apparu à n'importe quel autre endroit du monde, les résultats eussent été rigoureusement les mêmes car l'humain semble plus ou moins conditionné à obéir aux ordres reçus, quels que puissent être ces ordres.

De très nombreux observateurs ont semblé écoeurés par la défense d'Adolf Eichmann lors de son procès tenu en Israël pour répondre de crimes de guerre à l'égard d'une foule de citoyens juifs pendant la Seconde guerre mondiale. En gros, l'argument d'Eichmann était : « J'ai appliqué les ordres. » Ceci semble révoltant et surtout tellement facile, après les faits.

Or, et c'est là que les expériences de Milgram résonnent comme un coup de tonnerre aux oreilles de la communauté mondiale, preuve à l'appui, n'importe quel bon et brave citoyen est capable d'infliger une torture ou des chocs répétés possiblement mortels s'ils en reçoivent l'injonction par un scientifique qui leur en donne la consigne.

C'est très déstabilisant, n'est-ce pas ? Nous imaginons tous que NOUS, nous n'aurions pas commis de barbarie, pas d'atrocité, rien de tout ça, nous sommes des humanistes, des amis du bien, or… eh bien, non ! Au risque de vous déplaire singulièrement, de vous faire vous écoeurer vous-même dans le miroir, dans certaines conditions qui n'ont rien d'extraordinairement difficiles à reproduire, vous pourriez, vous aussi, vous comporter comme un(e) nazi(e).

Alors, c'est toujours intéressant de lire comment ont été menées ces plus d'une vingtaine de conditions expérimentales différentes, pour écarter, tel ou tel facteur ou au contraire montrer son influence. Mais le plus intéressant, je pense, c'est la discussion de l'auteur sur le mécanisme d'acceptation de l'autorité.

De mon point de vue, c'est réellement captivant : la structure hiérarchique de notre espèce qui a été favorable à sa survie au cours de l'évolution. Cette structure qui implique un basculement de l'état d'individu à celui d'agent au sein de la hiérarchie et qui fait perdre le sens de la responsabilité personnelle.

Mais il y a également une foule d'autres paramètres qui explique très bien le comportement des personnes qui se soumettent aux ordres, quand bien même ces ordres iraient à l'encontre de leurs convictions personnelles. de plus, toute la discussion sur le conformisme, qui avait déjà été mis en évidence quant à lui par les expériences de S. E. Asch en 1951, est toujours incroyablement d'actualité, et pas plus loin que sur Babelio.

Regardez combien il est difficile d'aller à contre courant d'une majorité. Si tout le monde aime, celui ou celle qui n'aime pas est dans ses petits souliers et c'est tout juste s'il ou elle ose, après mille précautions, dire qu'il ou elle n'aime pas ce livre. On peut être à peu près certain qu'il y aura toujours un(e) tenant(e) de la majorité pour lui rappeler que c'est un(e) ignare et qu'elle ou il n'a rien compris à l'ouvrage et qu'il ou elle ferait mieux de se taire.

Stanley Milgram met aussi beaucoup l'accent sur l'incroyable stress généré par le conflit entre les convictions personnelles et l'ordre reçu. Si vous suivez vos convictions, quoi qu'il arrive, vous serez seul(e) face aux autres et le stress sera décuplé par un refus d'obéissance. Si vous vous soumettez, vous abaissez au contraire le stress généré en vous par le conflit. Vous avez même l'impression d'avoir accompli votre tâche.

Souvenez-vous d'Eichmann, aux yeux de tous, c'est un salaud et sa ligne de défense est pitoyable. Qu'en aurait-il été s'il nous avait pris idée de juger le gars qui a largué la bombe atomique sur Hiroshima. On peut raisonnablement se douter qu'en voyant le joli champignon qu'il faisait pousser, le gars en question n'imaginait pas faire du bien aux populations situées juste en-dessous. Il y avait des femmes, des enfants, des vieillards, rien que des civils, qui n'avaient rien fait, rien demandé.

Donc, si un tribunal japonais s'était avisé de juger les membres de l'équipage fatidique, qu'auraient-ils trouvé pour leur défense ? « Nous avons exécuté les ordres reçus par notre hiérarchie. » Les Japonais trouveraient que c'est un peu facile comme argument, que ça ne disculpe rien du tout, or, c'est très certainement la vérité. C'était très certainement la vérité aussi pour Eichmann, tout comme c'est très certainement la vérité également pour les tireurs d'élite qui ont descendu les frères Kouachi.

Certains sont des monstres, d'autres sont des héros, pourtant, quand on regarde ça de très loin, sans affect, sans idéologie aucune, on se rend compte que tout ça c'est plus ou moins la même farine, c'est un fonctionnement banal de l'humain. Un militaire, on lui dit « tire », il tire : il n'est pas là pour questionner les ordres qu'il reçoit et peu importe que la peine de mort soit abolie ou pas dans son pays. C'est un bon soldat, il a été fiable, il n'a pas tremblé au moment critique. Il en retire même peut-être une manière de satisfaction, « le plaisir du travail bien fait » comme qui dirait.

Bref, gardons-nous d'accuser quiconque de nazi ou de quoi que ce soit de comparable. Connaissons-nous nous mêmes avant de juger les autres et bien malin celui ou celle qui pourrait dire qu'il ou elle serait différent au moment critique. Telle est ma conclusion après la lecture de ce fantastique livre de Stanley Milgram que je recommande chaudement à tous. Mais comme à chaque fois, gardez bien à l'esprit que ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Cet ouvrage de 1974, un classique de la psychologie sociale, rend compte d'expériences réalisées au début des années 60, mais –malheureusement- des expériences similaires récentes, variant genre et lieu dans le monde, confirment la valeur de ses conclusions. Stanley Milgram se propose d'étudier comment l'être humain concilie autorité et conscience individuelle. L'expérience montre que les actes, allant du suicide collectif à l'héroïsme, ne sont pas tant déterminés par des qualités personnelles que par la situation.
Dans cette expérience, un panel de personnes participe à ce qui est présenté comme une « expérience scientifique légitime ». le « jeu » consiste, pour des personnes faussement placées dans le rôle de moniteurs, guidés par les ordres d'expérimentateurs pseudo-scientifiques, à infliger –du moins c'est ce qu'on leur fait croire- des douleurs de plus en plus intolérables à des élèves, en réalité complices de l'expérience. L'objectif est de pousser toujours plus loin le confit entre la conscience personnelle et la soumission à l'aurorité, le participant se trouvant confronté d'une part aux ordres de l'autorité, d'autre part aux plaintes -fictives- du faux-élève puni.
Les résultats s'avèrent inattendus et inquiétants : la plupart des personnes continent d'administrer la douleur supposée jusqu'à un degré insupportable. Grace à « une restructuration soigneusement calculée de l'information et de l‘environnement social », il s'avère possible de neutraliser les principes moraux de la personne, non que cela la transforme en sadique, mais par soumission à l'autorité : déresponsabilisé, il agit en agent, soucieux d'agir le plus conformément possible à l'objectif assigné.
La suite de l'expérience consiste à varier les facteurs extérieurs, afin d'affiner la connaissance de leur lien avec la soumission. Il s'avère que la proximité de la victime accroit la rébellion, l'assimilation psychologique à un groupe jouant en faveur de la « victime ». de même, éloigner l'expérimentateur-autorité réduit l'obéissance, le participant s'autorisant alors à tricher, ce qui constitue une variante de la rébellion ouverte. de même, toute ambiguïté dans le détenteur d'autorité brouille la cohérence du système de soumission brèche dans laquelle engouffre alors l'indiidu.
Les processus d'adaptation adoptés par les personnes pour justifier leur acte de soumission sont variés, mais beaucoup se laissent absorber par les aspects techniques de leur action, se positionnant alors comme simples rouages ; ce qui leur permet de nier toute responsabilité. Milgram s'appuie sur ces constats pour dénoncer dans la division du travail des sociétés modernes l'un des éléments expliquant la perte de vue d'ensemble par l'individu.
Outre la puissance de l'autorité, intrinsèquement contenue dans son caractère institutionnel, une autre « force » vient rivaliser avec elle pour annihiler le libre-arbitre : le conformisme lié à la formation d'un groupe… à tel point que la force du groupe peut finalement s'imposer, aux dépens de l'autorité, sans pour autant qu'on puisse parler d'un rétablissement du libre-arbitre.
Cette expérience peut sembler choquante, et rappelle de sombres souvenirs historiques, mais Milgram vise justement à détruire cette confiance a priori qu'a chacun d'agir suivant son moi profond plutôt qu'en réaction à un environnement donné. Tenté d'exhorter l'individu à faire acte de conscience et abolir l'obéissance aveugle -aisément construite par l'autorité-, Milgram n'oublie pas cependant que cette obéissance à la hiérarchie ou/et au groupe est un facteur de survie de l'être humain dans la structure sociale qui le protège. Par suite, la conscience individuelle elle-même l'a intériorisée, et produit souvent un sentiment de honte ou d'anxiété chez celui qui se révolte. Dès lors, assez pessimiste, Milgram estime finalement que le seul recours individuel « reste une attitude de scepticisme général et systématique vis à vis des critères que le pouvoir tente d'imposer ».
Un ouvrage vite lu qui, au-delà du premier choc, instruit, et invite chacun à une prise de recul salutaire...
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C'est un livre à la vertu pédagogique évidente, le genre de lecture qui transforme notre vision de la société de façon radicale en nous permettant d'ouvrir les yeux et de comprendre certains mécanismes de manipulation psychologique.
On en ressort forcément troublé mais aussi plus instruit, plus éclairé, et plus critique sur notre façon de raisonner.
Un ouvrage toujours et plus que jamais d'actualité !
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Avec la série d'expériences réalisée au début des années 1960 et qui porte désormais son nom, Stanley Milgram a mis en lumière les processus d'obéissance et de désobéissance, la façon dont l'homme concilie les impératifs de l'autorité avec la voix de sa conscience.

Compte-rendu de lecture complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Passionnant et glaçant.
Découvert au lycée, relu récemment. Il me fait toujours froid dans le dos ! Je l'ai résumé à mes filles, je trouve cette expérience incroyable et effarante.
Evidemment pendant toute la description des expériences, on s'interroge sur soi. Et honnêtement ça fait peur.
L'un des livres qui m'est resté le plus en mémoire.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Toute force, toute circonstance interposées entre le sujet et les conséquences de son action contre la victime, tout facteur susceptible de créer une distance entre elle et lui, amèneront une diminution de la tension et réduiront de ce fait le taux d'obéissance. Dans la société actuelle, des intermédiaires surgissent souvent entre nous et l'acte ultime de destruction auquel nous participons.
C'est là en effet un des traits typiques de la bureaucratie moderne, même dans les cas où elle a été spécifiquement conçue pour assurer la réalisation d'un processus funeste : la plupart de ceux qui la composent n'exécutent pas directement les actions néfastes. Ils manipulent des papiers ou acheminent des munitions ou se livrent à d'autres activités mineures qui, bien qu'elles contribuent à l'effet final, demeurent loin des yeux et de l'esprit des fonctionnaires.
[…] Tout directeur compétent d'un système bureaucratique chargé de l'application d'un programme destructeur doit organiser son personnel de façon que seuls les individus les plus cruels et les plus obtus soient directement impliqués dans la violence finale. La majeure partie du personnel peut consister en hommes et femmes qui, étant donné la distance qui les sépare de l'aboutissement inéluctable et brutal du processus, n'éprouvent pratiquement pas de difficultés à accomplir leurs tâches de maintien organisationnel. Ils se sentent doublement dégagés de toute responsabilité. D'une part, l'autorité les couvre complètement ; d'autre part, ils ne commettent personnellement aucun acte de brutalité physique.

Chapitre IX : Les effets du groupe.
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Une variante de l'expérience de base décrit un dilemme plus courant que celui que nous venons de présenter : le sujet ne recevait pas l'ordre d'abaisser la manette commandant la décharge électrique, mais simplement d'accomplir une action secondaire (faire passer le test d'apprentissage à l'élève) tandis qu'un autre participant se chargeait de la manipulation du stimulateur. Dans cette condition expérimentale, sur quarante adultes de l'agglomération de New Haven, trente-sept ont continué jusqu'au niveau de choc le plus élevé. Vraisemblablement, ils excusaient leur conduite en se disant que la responsabilité incombait à celui qui actionnait la manette. Cet exemple illustre une situation dangereuse qui caractérise toute société complexe : sur le plan psychologique, il est facile de nier sa responsabilité quand on est un simple maillon intermédiaire dans la chaîne des exécutants d'un processus de destruction et que l'acte final est suffisamment éloigné pour pouvoir être ignoré. […] Il y a ainsi fragmentation de l'acte humain total ; celui à qui revient la décision initiale n'est jamais confronté avec ses conséquences. Le véritable responsable s'est volatilisé. C'est peut-être le trait commun le plus caractéristique de l'organisation sociale du mal dans notre monde moderne.
Le problème de l'obéissance n'est donc pas entièrement psychologique. La forme et le profil de la société ainsi que son stade de développement sont des facteurs dont il convient de tenir compte. Il se peut qu'à une époque, l'individu ait été capable d'assumer la pleine responsabilité d'une situation parce qu'il y participait totalement en tant qu'être humain. Mais dès lors qu'est apparue la division du travail, les choses ont changé. Au-delà d'un certain point, l'émiettement de la société en individus exécutant des tâches limitées et très spécialisées supprime la qualité humaine du travail et de la vie. L'individu ne parvient pas à avoir une vue d'ensemble de la situation, il n'en connaît qu'une parcelle et se trouve donc dans l'incapacité d'agir sans directive émanant de l'autorité supérieure. Il se conforme à la volonté de celle-ci, mais de ce fait, il se désolidarise de ses propres actions.
George Orwell a capté l'essence même de cette situation dans le passage suivant :
« Tandis que j'écris ces lignes, des êtres humains hautement civilisés passent au-dessus de ma tête et s'efforcent de me tuer. Ils ne ressentent aucune hostilité contre moi en tant qu'individu, pas plus que je n'en ai à leur égard. Ils se contentent de " faire leur devoir ", selon la formule consacrée. La plupart, je n'en doute pas, sont des hommes de cœur respectueux de la loi qui jamais, dans leur vie privée, n'auraient l'idée de commettre un meurtre. Et pourtant, si l'un d'eux réussit à me pulvériser au moyen d'une bombe lâchée avec précision, il n'en dormira pas moins bien pour autant. »

Chapitre I : Le dilemme de l'obéissance.
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Dans les démocraties, les dirigeants sont élus par tous les citoyens, mais une fois à leur poste, ils sont investis de la même autorité que ceux qui y parviennent par d'autres moyens. Et comme nous avons maintes fois l'occasion de le constater, les exigences de l'autorité promue par la voie démocratique peuvent elles aussi entrer en conflit avec la conscience. L'immigration et l'esclavage de millions de Noirs, l'extermination des Indiens d'Amérique, l'internement des citoyens américains d'origine japonaise, l'utilisation du napalm contre les populations civiles du Vietnam représentent autant de politiques impitoyables qui ont été conçues par les autorités d'un pays démocratique et exécutées par l'ensemble de la nation avec la soumission escomptée. Dans chacun de ces cas, des voix se sont élevées au nom de la morale pour flétrir de telles actions, mais la réaction type du citoyen ordinaire a été d'obéir aux ordres.

ÉPILOGUE.
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La souffrance de la victime demeure abstraite et lointaine pour le sujet. Il sait, mais au niveau conceptuel seulement, qu'il inflige un traitement douloureux ; le fait est enregistré, mais non ressenti. C'est là un phénomène assez courant. L'aviateur qui lâche des bombes n'ignore sûrement pas qu'elles vont semer la souffrance et la mort, mais cette conscience est dépourvue d'affectivité et n'éveille en lui aucune réaction émotionnelle.

Chapitre IV : Proximité de la victime.
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Ceux qui douteraient de cette réaction n'ont qu'à observer le comportement d'individus intégrés dans une structure hiérarchique. Prenons l'exemple d'un président directeur général au cours d'une réunion de travail avec ses subordonnés. Ceux-ci ne perdent pas une de ses paroles. Si des collaborateurs placés au bas de l'échelle expriment les premiers des idées intéressantes, il y a de fortes chances pour que personne n'y prête attention. Si le président les reprend, elles sont accueillies avec enthousiasme.

Chapitre XI, Le processus de l'obéissance : L'état agentique.
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