J'ai beau connaître l'auteur depuis quelques années déjà, lui-même qui enseigna l'histoire-géographie à ma mère du temps de sa jeunesse (à elle autant qu'à lui),
Claude Braun n'a pas fini de me surprendre et dans les tréfonds de ma médiathèque, je retrouve encore des oeuvres de lui encore jamais explorées (de ma part), datant d'il y a près de trente-cinq ans (soit mon âge.
Ici, le livre s'ouvre et se referme sur un même poème : "lettre du château" en entre ces deux des vies oubliées refont surface. L'ouvrage se compose en quatre grandes parties : "Découverte", "Midi", "Ombres" et enfin "Immensité" dans lesquelles le poète aborde, comme dans chacune de ses oeuvres des thèmes qui lui sont propres : un hymne à la nature et à sa beauté, l'amour, une réflexion sur la vie plus philosophique sans oublier ses éternels jeux de mot. Quel plaisir de retrouver un ouvrage de cet amoureux de la langue française dans ces trésors oubliés, lui qui nous fait rêver mais aussi nous invite à une profonde réflexion sur soi, la vie et sur ce qui ne manquera pas de s'ensuivre, la mort, mais aussi les souvenirs et la mémoire qui fait que tant que l'on se souviendra de nous, nous ne serons jamais voués à disparaître complètement. Je crois d'ailleurs que c'est là toute raison d'écrire du poète et
Claude Braun, parmi les poètes contemporains et ceux que je connais particulièrement (en tant qu'homme et homme de lettres) nous le fait ressentir à merveille !
Malheureusement pour vous, je crois que cette édition est épuisée mais si par bonheur, vous aviez l'occasion de tomber dessus (ou sur n'importe quel autre livre de l'auteur d'ailleurs), je vous conseille de ne pas hésiter et de vous y plonger corps et âme (à proprement parler) !