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EAN : 9782951929326
144 pages
C. Braun (01/01/2005)
3.75/5   2 notes
Résumé :
"Ces poèmes respirent quelque chose comme la nostalgie d'un dieu perdu."

S.C.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Non, ne croyez pas que je sois une obsessionnelle (enfin si, un peu, en fait mais bon, cela peut être une qualité aussi, non ?). En tous cas, lorsque j'aime un auteur, ça se voit et comme je le disais dans mon ancienne critique de livre de cet auteur (pour ceux qui me suivent dans mes déambulations littéraires), étant donné que j'ai eu la chance de rencontrer Claude Braun et que celui-ci m'a offert un certain nombre de ses ouvrages, j'en profite - d'autant plus que je suis en vacances et que cela me fait beaucoup de bien de lire de la poésie en ce moment étant donné que mon moral et ma santé ne sont pas au beau fixe mais bon, j'arrête de me plaindre et surtout de vous raconter ma vie et vais me lancer immédiatement dans ce qui nous intéresse ici - à savoir ce que j'ai pensé de cet ouvrage.

Ouvrage un peu particulier puisqu'il est imprimé sur un format à l'italienne, ce qui pourrait le faire rentrer dans la catégorie des Beaux Livres, d'autant plus que celui-ci est également imprimé sur papier glacé. Voilà pour la description matérielle mais qu'en est-il de sa description spirituelle si l'on qualifier le contenu d'un ouvrage ainsi ? Eh bien, tout d'abord, beaucoup de poèmes de l'auteur mais également quelques citations plus courtes d'autres poètes dont certains reviennent régulièrement, comme René-Guy Cadou ou encore René Char.
Dans ces poèmes, le lecteur retrouve bien naturellement, comme peut le laisser supposer la couverture, un hommage à la nature, et à celle du pays dignois en particulier (préfecture des Alpes-de-Haute-Provence et ville d'adoption de l'auteur qui est tombé amoureux de cet endroit en regardant "le bleu du ciel") mais pas seulement. L'on y trouve également des poèmes très durs dans lesquels le poète s'indigne contre les attentats du 11 septembre, sur d'autres au cours desquels de nombreux enfants ont perdu la mort ou encore contre une femme qui a été assassinée en Turquie il y a plusieurs années de cela parce qu'elle refusait de porter le voile.
De nombreuses peintures de l'auteur viennent parfois illustrer, parfois simplement s'entremêler aux poèmes de Claude Braun et tout comme pour ses poèmes, alors que certaines sont pétillantes de couleurs, d'autres, au contraire, sont assez noires et rendent simplement compte de ce sentiment d'injustice ou de celui de révolte que l'artiste ressent envers ce monde cruel et sans pitié.

Bien plus qu'un simple ouvrage de poésie donc, bien plus qu'un simple ouvrage de peinture, c'est non seulement les deux à la fois mais bien plus encore car dans ce dernier, le lecteur peut à la fois se revigorer, s'émerveiller au sur certaines pages (et ainsi puiser de l'énergie en se faisant la remarque que oui, le monde peut être beau si l'on prend la peine de le regarder et de l'écouter) et à la fois s'indigner et rester dubitatif sur d'autres. Oui, aussi bien le monde peut être beau si l'on sait être attentif aux simples petits signes que la Vie nous envoie, autant il peut être Laid en raison de la cruauté humaine...

Un ouvrage aux multiples facettes que je ne peux que vous recommander et vous inciter à découvrir !
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Un livre alliant les poèmes et les peintures de l'auteur, un procédé que j'aime bien.
Les poèmes sont de forme classique, avec de belles idées et de belles images.
Comme toujours avec les poèmes, certains vous touchent beaucoup et d'autres vous laissent insensible. Rien d'anormal donc et rien à reprocher à Cl. Braun qui a un beau talent.
Le thème du livre est de rendre hommage à la terre dignoise et pour l'auteur
"ce livre (est) une façon de préparer sa mort - en conservant au fond de soi la fureur de vivre et de s'émerveiller." Bref, c'est le témoignage d'une belle vieillesse en construction. À déguster avec plaisir.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Si lent...
Si lent le temps
Quand on est sous la terre

Pas même un mot de sève
Des odeurs du printemps je ne me souviens plus

J'entends des bruits d'insectes
Des taupes aveugles visitent mon squelette

Il n'y a plus d'horloge
La rouille a triomphé musique monotone !

Mais je sais la lenteur
La lenteur du temps mort quand on est sous la terre...
(p. 44) 02.02.04
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Dans l'ouvrage, se peint
l'homme qui l'a fait.
(citation de David p. 45 à propos des tableaux)
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"Les poèmes sont des bouts d'existence
incorruptibles que nous lançons
à la gueule répugnante de la mort."

René Char
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Noël immense
Comme un mot solitaire
À peine murmuré
(...)
Dis-nous
Quel est ce bruit d'étoile
Qu'on devine très loin
Sur la plage des nuits ?
(...)
Le grand nid de l'enfance
Dans un mot murmuré...
P.136
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Nous n'irons plus marcher sur les rayons de lune
(...)
Nous n'irons plus danser sur les chevaux du vent
(...)
Sur le lac endormi nous n'irons plus rêver
(...)
p. 30
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