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sur 708 notes
Au club de vacances, à Anglet, une nouvelle semaine commence avec ses nouveaux arrivants, tous accueillis avec le sourire de Germain. Parmi eux, il y a Chantal qui, pour une fois, vient passer une semaine en vacances avec ses petits-enfants, Pierre et Romy, sur l'insistance de sa fille. Mais l'idée de passer ces quelques jours ici ne l'enchante guère et elle n'a déjà plus qu'une envie : retrouver son train-train. Fanny, elle, est venue en famille. Avec son mari, Victor, et ses deux enfants adolescents. L'année ayant été difficile, son couple battant de l'aile, cette semaine pourrait-elle les aider à réparer tout ce qui se fissure ? Quant à Matthias, en pleine séparation d'avec Annabelle, il est venu accompagné de ses deux filles, Héloïse et Noémie. S'il avait pu faire autrement, sûr qu'il aurait évité ce club de grands-mères. Pour éviter tous ces ravis de la crèche, il déposera les filles à leurs activités et s'enfermera dans la chambre pour y travailler. Sauf que sans wifi, ça risque d'être compliqué...

Voilà un roman idéal pour les vacances ou pour les prolonger. Direction Anglet et son club de l'Océan. Si Germain, à l'accueil, est tout sourire, de ces sourires francs et sincères, il en est qui sont beaucoup plus de façade. Car, apparemment, toutes les familles que l'on croise au coeur de ce roman semblent ici à contrecoeur et n'ont qu'une hâte : refaire les valises et s'en retourner. Sauf qu'évidemment, au club, l'on ne peut éviter le voisinage (surtout quand les enfants s'en mêlent). Cette cohabitation « forcée » sera alors l'occasion pour cette galerie de personnages, très attachante et bien dépeinte, de s'ouvrir un peu aux autres et, parfois, se remettre en cause. Si la lecture de Haute saison se veut avant tout légère et rafraîchissante, Adèle Bréau ne manque pas d'aborder des sujets plus sérieux/graves tels que le handicap, le harcèlement, le sexisme, le travail, la maladie, la fin de vie, le manque de confiance en soi... Un roman touchant, frais à la plume à la fois sensible et drôle...
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Des romans où des gens qui ne se connaissent pas, qui n'ont aucun point commun, sont obligés de passer des vacances ensemble, à priori c'est de l'or en barre pour un écrivain... Sauf que là, point de pépites d'or... Des clichés comme s'il en pleuvait, des personnages caricaturaux, pas d'humour mais de la légèreté, ça oui !
On est fin juillet, à Anglet sur la côte basque , et au club Océan, on s'apprête à recevoir pour la semaine, une nouvelle fournée de touristes. Arrive Chantal, une mamie très sportive, qui va redécouvrir ses petits enfants, après avoir consacré dix ans de sa vie à s'occuper de sa mère. Arrive Mathias, largué par sa femme, qui s'apprête à passer en solo ses premières vacances avec ses deux enfants , un homme très/trop investi dans son travail ,qui ne sait pas débrancher. Arrive Fanny, sur un fauteuil roulant, avec son mari et ses deux enfants, il y a de l'eau dans le gaz avec son mari.
Et puis il y a le personnel, dont Germain qui peine à se remettre de ce qui est arrivé à sa soeur adorée.
Une belle brochette de problèmes + des enfants : secouez moi tout ça et regardez les effets des secousses.
Toutes ces personnes qui n'ont rien en commun, vont apprendre à se connaître en une semaine, s'écouter, s'entraider et devenir les meilleurs amis du monde, un monde qu'ils auront grandement amélioré en une semaine chrono... C'est léger, pas prise de tête, mais tellement léger que je me suis ennuyée grave en compagnie de gens pour lesquels , je n'ai éprouvé ni sympathie, ni empathie. Trop léger pour que je plonge dans ce club Océan, pas drôle, pas pétillant, virevoltant, vitaminé, comme devrait l'être un roman classé feel good, de la littérature sensée nous faire du bien (au moral).
Ça ne fait pas de mal, c'est déjà ça, mais je l'oublierai vite, et ma lecture fut laborieuse.. Rien à voir avec "La Cour des grandes" , premier roman de l'auteure, que j'avais A-DO-RÉ...
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je vous l'avais annoncé, j'avais besoin d'une lecture facile et légère après une série de thrillers noirs. C'est donc tombé sur "Haute saison", d'Adèle Bréau que je connaissais déjà par la série "La cour des grandes" ( j'avais pas mal apprécié, soit dit en passant). Et comme ça se passe dans un club de vacances, en bord de mer, à Anglet précisément, je me suis dit que ça préparerai mon cerveau à se mettre bientôt "en mode" vacances (comme disent mes djeuns, et ça m'agaaaaçççe, ce "en mode" !).
Je peux d'ores et déjà vous annoncer que je ne fréquenterai pas le club Océan, même si Germain qui accueille les vacanciers est absolument charmant. Bon, il a ses petits problèmes, comme tout le monde, il est un peu asocial, mais grâce à son boulot il surmonte vaillamment ses petites obsessions et son complexe d'infériorité. Et puis il a certains collègues...disons que je me ferai un plaisir de les torgnoler un bon coup, notamment Greg. celui-là faudrait pas qu'il me tombe entre les mains ! Mais ce sont surtout les clients que j'aurai sans doute du mal à supporter. le roman nous en présente une belle brochette, entre la mamie qui se coltine ses deux petits-enfants pour la première fois (et ne semble pas vraiment ravie), le père fraîchement séparé qui au lieu de profiter de l'occasion pour se rapprocher un peu de ses filles ne pense qu'à ses "call", son RH et ses mails de boulot. Incapable de décrocher, il est ravi de se débarrasser d'elles en les envoyant au mini-club. Et puis il y a cette famille dont la maman (qui semble absolument charmante) est en fauteuil, le père grognon et de plus en plus lointain, et les enfants qui aimeraient se faire des amis, profiter des vacances quoi !
Tout ce petit monde est là pour une seule semaine, et les adultes n'ont visiblement qu'une envie : se tirer de cet endroit où tout est "cheap", les autres vacanciers grossiers et mal éduqués, et les horaires des cours de sport mal organisés. Il faut presque se battre pour avoir quelque chose de correct au buffet ! Mais pourquoi sont-ils venus, bon sang !
Ambiance loin d'être idyllique donc, vous avez compris. Est-ce qu'en l'espace de huit petits jours il y a selon vous une chance pour que finalement ces frustrés du low cost se sentent à l'aise et épanouis, nouent des liens entre eux et finissent par adorer ce club qu'ils ont tant vilipendé ? J'ai du mal à y croire...
C'est justement ce qui explique ma note aussi peu fabuleuse que le club Océan. J'ai eu du mal à croire en ces personnages et à leur cheminement de pensée dans ce court laps de temps. Si leurs histoires respectives avaient été narrées sur quelques mois, je pense que j'aurais plus accroché. Et s'ils avaient été moins caricaturés au départ, j'aurais peut-être éprouvé davantage d'empathie pour eux. Ici et là, j'ai souri, mais j'ai plus souvent levé les yeux au ciel devant les situations présentées.
Chaque chapitre se déroule dans un lieu précis du club ou des alentours, qui lui donne son titre. On visualise très bien les lieux, ça fait très série au format court. Je verrais bien des petites pastilles après les infos, genre "Mes chers voisins". Mais c'est moins marrant.
Je suis sans doute un peu sévère, mais c'est souvent le cas quand j'ai aimé d'autres écrits d'un auteur, je juge à l'aune des précédents. mais qui suis-je pour juger ? Une simple lectrice qui recherchait un moment de détente, et ressort un peu frustrée de sa lecture.
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Matthias, un père totalement accaparé par son travail; Chantal, une mamie qui n'en est pas vraiment une et Fanny, une femme magnifique qui se bat pour ne pas souffrir de son handicap séjournent dans un club de vacances à Anglet.
Petit coup de coeur pour cette histoire qui sent bon les vacances et le sable chaud. Un joli feel-good qui se lit d'une traite! Les personnages sont hauts en couleur, les descriptions ne sont pas trop longues, l'histoire pourtant simple nous embarque, bref c'est un bon livre qui m'a fait penser à Anna Gavalda avec Ensemble c'est tout.
Je découvre la plume d'Adèle Bréau avec beaucoup de plaisir. Ce ne sera certainement pas mon dernier. Milesker pour ce joli tableau du Pays-Basque
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Il y a un air de vacances et de vécu dans ce dernier roman d'Adèle Breau. C'est un livre qui fleure bon l'air iodé, la plage et la crème solaire. Un livre où chacun des protagonistes (parfaitement croqués) vient avec des bagages un peu trop lourd pour réellement passer un séjour détente dans cet hôtel club d'Anglet : Fanny a son couple qui vacille ; Chantal, après 10 ans de vie bien rodée, découvre la liberté ; Matthias n'arrive pas à se déconnecter de son boulot (et accessoirement de son portable)...
C'est la vie dans tous ses états, (beaucoup) de proximité, des joies, des peines, de l'humour, le tout porté par une plume légère et des personnages attachants.
Foncez...c'est surtout un avant goût de l'été...
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Ma chronique en vidéo : https://youtu.be/f8gqCY4_0Lo


J'ai découvert Adèle Bréau il y a un an avec "Frangines"
C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai entamé la lecture de "Haute Saison". Mon enthousiasme est cependant vite retombé. Il m'a semblé qu'il y avait beaucoup moins de profondeur que dans "Frangines". On est dans un club de vacances pas très haut de gamme. L'ambiance est assez légère. On est confronté à des personnages caricaturaux, comme le type qui n'arrive pas à décrocher de son travail et est toujours au téléphone, comme la grand-mère qui est toujours sur le dos des enfants et qui ne lâche pas prise, etc. Cela donne lieu à des situations cocasses.
J'ai retrouvé ma lecture chaque soir sans impatience. J'ai passé un bon moment, mais sans m'attacher aux personnages.
Et puis, à un moment, alors qu'on est à plus de la moitié du roman, il y a un grain de sable (on est en été !) et l'atmosphère change. Les personnages deviennent plus profonds, les carapaces se fissurent... et on retrouve le grand talent d'Adèle Bréau.
Je recommande donc cette lecture. J'invite le lecteur à la patience, parce que la seconde moitié vaut vraiment la peine.
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J'ai voulu en connaître un peu plus sur Adèle Bréau après l'avoir découverte dans son best-seller "Frangines". J'avais en effet trouvé l'histoire de ses trois soeurs profonde et lumineuse, malgré son petit côté "feel good book", genre qui a tendance à me hérisser le poil. Avec "Haute saison", pas de demie-mesure, on est en plein dedans, le ressenti à la fin de cette lecture est donc aux antipodes du premier.

Bienvenue au Club Océan d'Anglet ! Les nouveaux arrivants de la semaine débarquent. Voici Chantal, la sexagénaire solitaire, forcée d'y accompagner ses deux petits-enfants, suivie par Matthias, le père obnubilé par son boulot et sa récente séparation, en garde de ses deux filles, et enfin le couple de Vincent et Fanny et leurs enfants, taraudés chacun de leur côté par l'idée d'une séparation. En face, une bande d'animateurs dont la mission est de réussir à leur faire lâcher prise et à profiter à fond de leur séjour. Et bien, bon courage à eux ! Ce livre a eu pour effet de me conforter dans mon idée de ne jamais aller passer mes vacances en résidence club.

Pour moi, il y a beaucoup trop de personnages et il est difficile de suivre qui parle dans ce roman choral. Je ne me suis attachée à aucun. Au début, chacun d'eux est empêtré dans son égoïsme, et petit à petit, le miracle se profile et ils se transforment en êtres charmants en devenant les meilleurs amis du monde, et tout ça en une petite semaine... En plus de ce côté brouillon et invraisemblable, les réactions des adultes sonnent totalement faux. L'aspect humoristique du roman m'a complètement échappé.
Que certains y trouvent leur bonheur, tant mieux, mais pour moi, ce fut une réelle déception. Je ne trouve pas de réconfort dans ce genre de scénario à dormir debout. J'accorde un 8/20 à cette lecture.
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Un club de vacances où tout est inclus, quoi de mieux pour se détendre sans se poser de questions ? En fait, tout dépend de ce que vous attendez d'un lieu où tout est conçu pour vous occuper sur place, vous faire consommer local mais au milieu d'inconnus...

Heureusement, il y a Germain, concierge hors pair pour trouver des solutions à tout ou presque, quitte à risquer sa place.

Adèle Bréau nous offre un roman choral où Fanny, Victor, Chantal, Mattias et quelques autres vont s'offrir le luxe de s'ouvrir aux autres en un lieu qu'ils n'imaginaient pas si hospitalier que cela, à leur arrivée.

J'ai beaucoup aimé voir évoluer les personnages au gré de leur déboire personnel et des difficultés que la vie vient mettre sur leur chemin alors qu'ils sont dans un lieu propice à la détente et au farniente. Aucun d'entre eux n'aura portant l'opportunité de mettre leur cerveau en pause pour déconnecter de leur réalité d'avant vacances, mais souvent la vie est pleine de surprises !

À lire, au soleil avec un mojito bien "a rhumatisé" !



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J'ai repris le boulot en milieu de semaine mais en réalité, je suis restée un peu en vacances avec Haute saison d'Adèle Bréau : je suis allée dans un club de vacances près de Biarritz en compagnie de Germain, réceptionniste mal dans sa peau ; Matthias qui déteste être en congés car il croit que sa boîte ne peut pas se passer de lui ; il accompagne ses 2 filles qu'il compte bien laisser au mini-club pour bosser tranquille. le 3ème personnage se prénomme Fanny : elle est venue ici avec son fils et sa fille en espérant pouvoir recoller les morceaux avec son chéri Victor. Et enfin, il y a Chantal qui ne comprend pas que des gens passent des vacances enfermés les uns avec les autres et que tout le monde se tutoie : elle s'est forcée à venir pour ses petits-enfants mais elle, elle veut faire un peu de sport et surtout manger loin des autres vacanciers.

Mais les enfants vont devenir copains au mini-club et vont participer au spectacle de la fin de semaine. Alors, Germain, Matthias, Fanny et Chantal, bien qu'ils n'aient rien en commun, vont apprendre à se connaître malgré tout... le début d'une amitié peut-être?

C'est parfois drôle, parfois moins mais c'est frais ; les personnages sont attachants et j'ai eu plaisir à « prolonger » mes propres vacances avec ces quatre-là. Bonnes vacances d'été à tous !
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J'avais plutôt aimé " Frangines" mais là j'avoue m'être ennuyée. Il s'agit d'un roman choral qui se passe dans un club de vacances à Anglet. Les personnages sont stéréotypés : un homme qui n'arrive pas à lâcher son ordinateur et son travail, des adolescents en quête d'aventures sentimentales, une retraitée obligée de garder ses petits enfants... on ne s'attache pas à eux ni à leurs histoires. Une perte de temps, pour moi.
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