La dernière folie de Caligula

Un voyage familial à Rome, la rencontre avec une femme étrange qui dit être la sibylle, et une aventure antique pour mettre fin à la menace de Caligula... Toi, petit enfant de l'an 2000, tu es le héros !

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Mouaiiiiis... Alors autant le dire de but en blanc : ce livre est injouable.
Une fois cela posé, on pourra éventuellement l'apprécier pour ce qu'il est, ou plutôt pour ce qu'il aurait pu être.
Pourquoi injouable ? Car plusieurs erreurs dans sa construction empêchent de suivre l'aventure correctement : un jeu de dé auquel on doit obligatoirement participer, et que l'on doit nécessairement remporter pour poursuivre, alors que les chances que cela arrive sont infimes (faire cinq "5" en lançant cinq dés...), et des énigmes dont les mauvaises réponses sont en fait les bonnes. Ajoutez à cela des passages obligatoires où vous avez une chance sur deux de mourir sans que cela soit suite à un mauvais choix de votre part mais juste à un mauvais résultat de dés (1, 2 ou 3 tu vis, 4, 5 ou 6 tu meurs...), sachant qu'il y en a une petite tripotée (divisant donc les chances de gagner "normalement"). le truc est pourtant totalement assumé par l'auteur qui fait de "Vitam regit fortuna" son fil rouge et même son épilogue...
Mais à part ça, et si l'on fait peu de cas des règles (vous avez compris que c'est fortement recommandé) l'histoire en elle-même est sympathique, le ton amusant, les références nombreuses et les informations diverses et variées (on révisera ses chiffres romains, son histoire antique, etc.).
Trois parties divisent l'aventure, et nous visiterons Pompéi à une date fatidique, une villa romaine aux plans complexes, et la cité elle-même, avec son architecture et ses habitants...
Bref, cave canem et vae victis !