Petite

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J'avais lu ce livre il y a quelques années, alors que j'étais encore au collège et je l'avais adoré. Je viens de le relire : je ne comprends pas comment j'ai pu l'apprécier à ce point à l'époque. Non qu'il ne soit pas bien, loin de là ! Mais je le trouve très compliqué pour l'âge auquel je l'avais lu. Toutefois, Petite reste un très beau roman sur l'anorexie et le mal-être d'une adolescente.

Je connaissais Geneviève Brisac comme auteur de littérature jeunesse à l'Ecole des Loisirs et de romans "pour adultes" mais je ne savais pas que ce court texte était autobiographique.
Il n'est pas écrit à destination d'un jeune public mais l'héroïne en est une adolescente mettons largement de 10 à 20 ans et les troubles et interrogations que l'auteur rapporte pourraient parler à de jeunes anorexiques (à partir de 13 ou 14 ans). Car il s'agit d'anorexie lorsque Nouk décide d'arrêter de manger pour refuser de grandir et rester "Petite".
Tout comme dans "Chantages" lu récemment, j'ai trouvé qu'au-delà des explications sur les ruses et techniques des anorexiques - qui comptent, calculent, estiment, les aliments, les calories, le poids, oubliant le reste de leur vie et du monde qui les entoure - le lecteur est témoin de l'enfer tyrannique exercé sur la famille et l'entourage (ici le gavage du bébé est particulièrement marquant). Mais on comprend surtout qu'avant d'être un trouble alimentaire, cette maladie est avant tout un trouble psychologique autour de la question d'identité, d'estime de soi, de quête, de peur des autres et du monde inconnu.
Un témoignage courageux et poignant.

J'ai trouvé ce livre assez triste lorsqu'on découvre que Nouk ne pèse que 27 Kg avant d'aller à l'hôpital.Quand on voit aussi que dans le temps elle s'arrête de s'alimenter correctement et finit anorexique. Il ne faut pas rigoler avec cette maladie car elle touche plusieurs adolescentes en France. Cela m'a permis de réfléchir à ce que peut ressentir une malade et de me mettre dans le cercle vicieux de la maladie. Il ne faut pas juger et apprendre à être tolérant envers les personnes qui vivent ce calvaire.

Un récit bref, sobre, maîtrisé, sans grandiloquence ni hystérie, factuel et profond d'une phase d'anorexie de son adolescence. Elle passe du « je » au « elle »  selon si elle parle de ce qu'elle vit en elle ou de ce qu'elle donne en change aux autres pour être tranquille . Sobre et vrai

C'est l'histoire de Nouk, jeune fille de 13 ans, qui décide de ne plus manger. Elle sombre peu à peu dans l'anorexie. Les relations avec ses parents se dégradent, et elle finit par se faire interner dans un hôpital psychiatrique spécialisé.

J'ai beaucoup aimé ce livre, l'histoire m'a vraiment touchée, d'autant plus je me suis reconnue dans ce personnage de jeune fille anorexique. le style d'écriture rend ce livre poignant, il est impossible de s'en détacher.

Nouk a treize ans et vient de décider qu'elle n'a plus besoin de grandir.⁠
Dorénavant, elle ne mangera que le nécessaire pour survivre.⁠
De ce jour, commence la spirale de l'anorexie, les dissimulations, les disputes avec les parents, les tentatives de ces derniers pour la remettre sur pied, l'incompréhension, la solitude...⁠
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Ce récit, pour être court, n'en est pas moins incroyablement fort.⁠
Geneviève Brisac, livre sa vérité, sa propre expérience, pour douloureuse et éprouvante qu'elle soit.⁠
La détresse de l'adolescente, mais aussi celle de la femme adulte qui se retourne sur son propre passé, est poignante.⁠
Alors même que je n'ai jamais eu de trouble alimentaire, je suis entrée en empathie avec cette jeune fille et j'ai souffert avec elle.⁠
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Un récit à fleur de peau, mais qui ne tombe jamais dans le pathos, servi par une très belle écriture !⁠

Retrospective d'une enfance anorexique entre sévices au corps et meurtrissures de l'áme, comme une arme de rebellion jusqu'à la rédemption à l'âge adulte au réconfort d'un aieul apaisant. Un refus de grandir qui s'évanouit à la rencontre du veillir.

De bonnes idées mais j'ai trouvé le récit, malgré le fait qu'il soit autobiographique, peu pertinent. le style d'écriture ne m'a pas séduite, c'est peu ordonné et évocateur. Ça ne retire en rien la valeur véritable de l'histoire, qui est terrible, mais j'aurai aimé plus de profondeur. de plus, la conclusion du livre me laisse très perplexe et dans l'incompréhension. Une déception pour ma part.

Geneviève Brisac raconte son histoire et celle de Nouk son double quand elle était "Petite". Elle a choisi la forme du roman pour parler de l'anorexie et nous fait entrer dans la psychologie de Nouk qui cesse de manger, nous fait ressentir la douleur qui la rend folle et puis un jour l'espoir d'en sortir.
Je ne pensais pas que l'histoire d'une jeune fille anorexique m'intéresserait autant. J'ai été touchée mais pas bouleversée heureusement. Cela doit venir du parti pris d'écriture de Geneviève Brisac qui met une distance temporelle entre le moment des faits et celui de son récit.